Métiers verts et verdissants : un tremplin vers l’emploi des jeunes sans diplôme
La transition écologique n’est pas seulement un défi, elle est aussi un grand vivier d’emplois. Les métiers verts, soit les métiers dont la finalité est directement environnementale, devraient en effet représenter, selon l’ADEME, près d’un million d’emplois d’ici à 2050. C’est donc un formidable levier pour toute une génération soucieuse de préserver l’environnement. Pour accompagner les jeunes éloignés du monde du travail, la Fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir soutient ces projets au carrefour de l’insertion professionnelle, de l’éducation et du développement durable.
L’économie circulaire ou les énergies vertes sont autant de clés pouvant participer à la remobilisation et à l’intégration professionnelle de jeunes en décrochage scolaire ou déscolarisés. Trois associations, soutenues la Fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir, portent ces projets ambitieux.
L’écologie : une variété de métiers, autant de chances d’embauche
Les métiers verts répondent à un objectif central : préserver l’environnement. Les professionnels du secteur mesurent et alertent sur les dommages des activités humaines sur l’environnement. Au-delà, c’est un véritable travail de conseil qui visent à maîtriser et corriger ces impacts négatifs. Dans les faits, ces métiers sont variés : garde forestier, agent de déchèterie…
En amont de ces premières activités, les métiers dits verdissants visent à intégrer de nouvelles « briques de compétence » pour mieux prendre en compte la dimension environnementale dans toutes les professions. Limiter les dommages des activités de construction, de transport, de tourisme notamment constituent le fil conducteur de cette catégorie de métiers.
Des associations pour une ambition verte
En milieu urbain ou rural, les métiers verts ou verdissants sont à l’œuvre pour repenser le modèle. Afin d’encourager cette mutation, La Fondation d’entreprise Société Générale C’est vous l’avenir accompagne trois associations.
Les besoins de compétences liées à la transition écologique sont en plein essor. Les secteurs du bâtiment, de l’agriculture, des énergies renouvelables et de la gestion des déchets sont régulièrement en tension. En face, ce sont près de 100 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans aucun diplôme. Fortes de ce constat, des associations se sont constituées pour restaurer cette courroie de transmission entre les besoins du marché du travail et des jeunes qui cherchent une voie pour s’accomplir professionnellement.
Être Paris : la transition écologique et retour vers l’emploi
Accéder aux métiers de la transition écologique par une courte formation, c’est le projet de Être Paris. Via des modules de un à trois mois, l’association offre à des jeunes NEET (ni en emploi, ni en études, ni en formation) l’opportunité de trouver un métier dans les secteurs qui recrutent : agriculture urbaine, éco-construction, énergies renouvelables, métiers du vélo. En lien avec des écoles, des associations et des entreprises, Être Paris assure un accompagnement personnalisé de ces jeunes, les oriente vers une formation adaptée à leurs envies et défriche avec eux les pistes d’une réinsertion réussie.
Extramuros : former pour mieux recycler le bois
Menuiserie solidaire, écologique et sociale, Extramuros a taillé son expérience dans les quartiers populaires du nord de la capitale. Après une quinzaine d’années passées à sensibiliser au recyclage du bois, l’association a mis sur pied un centre de formation dédié à cette économie circulaire. Désormais et chaque année, 30 jeunes sont accueillis au sein de la structure pour devenir, aux termes de 15 semaines, des menuisiers spécialisés dans l’art du réemploi du bois.
Une agriculture en mutation, autant de chances de trouver un emploi
Les enjeux de l’agriculture de demain sont nombreux. Outre la nécessaire adaptation des pratiques pour limiter l’impact écologique, le secteur agricole est en crise de vocations. La moitié des agriculteurs partira à la retraite d’ici à 2025 et une ferme sur deux ne sera pas reprise. Dans le même temps, les attentes des consommateurs ont évolué, avec une demande croissante de produits de qualité, locaux, labellisés…
Kerguer : une ferme école pour susciter de nouvelles vocations
Pour produire local et bio sur les 15 hectares qu’elle occupe en fermage, la ferme apprenante de Kerguer dans le Morbihan veut faire d’une pierre deux coups : transmettre un savoir-faire agronomique et accompagner les personnes sur le chemin de l’emploi. L’association Optim’ism, exploitante des lieux, nourrit l’ambition de créer de nouvelles vocations tournées vers la terre. Sont notamment visés par cette initiative, les jeunes des quartiers populaires de la région de Lorient. Au sein même de la ferme, Optim’ism en partenariat avec le lycée agricole de Pontivy, dispense une formation agricole pratique. À l’issue de cet enseignement, les plus motivés peuvent repartir avec le BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole), sésame pour celles et ceux qui veulent monter leur exploitation.
