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Par Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires - SOLAAL - Publié le 30 octobre 2025 - 09:56 - Mise à jour le 30 octobre 2025 - 10:01
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Interview Fondation Avril X Photoclimat

Nicolas Henry, Directeur artistique de la biennale Photoclimat et parrain de SOLAAL ainsi que Guillaume Chartier président de la Fondation Avril, ont accepté de témoigner lors d’une interview croisée à propos de la biennale Photoclimat et de la photo réalisée sur l’activité de SOLAAL à cette occasion.

La Fondation Avril fête ses dix ans. Quel bilan tirez-vous ?

GC : Créée en 2014 par des femmes et des hommes issus du monde agricole, la Fondation Avril est l’héritière d’une histoire collective et d’un modèle unique : celui d’une fondation reconnue d’utilité publique, actionnaire d’Avril. La Fondation Avril trace un chemin jalonné d’actions concrètes et d’engagements forts. Elle agit de manière désintéressée au service de l’intérêt général, en relevant des défis économiques, sociaux et environnementaux au service des territoires ruraux et d’une alimentation saine et durable pour tous.

En dix ans, la Fondation n’a cessé d’évoluer, passant d’un acteur émergent à une structure pleinement reconnue dans le paysage du développement rural. La Fondation ne se contente pas d’observer, elle agit concrètement aux côtés des porteurs de projets : agriculteurs, associations, collectivités, élus ou encore services de l’État. Ensemble, nous créons des initiatives à fort impact.

Chaque projet est coconstruit pour répondre à des enjeux concrets et produire un impact réel, durable et mesurable. Sa méthode repose sur une approche pragmatique, fondée sur l’écoute, l’expérimentation, et le long terme. Cette proximité garantit la cohérence entre ses actions, ses valeurs et les résultats observés sur le terrain.

Aujourd’hui, forte de son expérience, de ses partenariats solides et d’une méthode éprouvée, la Fondation Avril est devenue un acteur à part entière du développement rural, qui agit avec pragmatisme, conviction et détermination pour une agriculture durable et des territoires vivants. Ce bilan des 10 premières années est aussi une base solide pour penser l’avenir et relever les nouveaux défis à venir.

Comment la Fondation Avril compte-t-elle marquer cet anniversaire, et quel message souhaitez-vous faire passer à cette occasion ?

GC : Pour ses 10 ans, la Fondation Avril a noué un partenariat avec Nicolas Henry autour de la Biennale Photo Climat. Cet événement vise à mettre en lumière des projets engagés pour le climat à travers une exposition photographique qui s’est tenue du 12 septembre au 12 octobre 2025 à Paris (sur des lieux emblématiques tels que : La Concorde, les quais de Seine…) puis les photos partiront pour une exposition itinérante dès 2026 à travers les territoires Français. Pour sublimer ces parcours, nous avons eu la chance d’être accompagnés par Juliette-Andréa Elie, artiste photographe-plasticienne. Juliette mis son talent au service de la Fondation, combinant photographie et matières, entre broderie et jeux de superpositions, pour insuffler une nouvelle dimension à chaque image. Une façon de tisser des liens.

La Biennale Photo Climat est un rendez-vous artistique et engagé qui vise à sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux par le prisme de la photographie. Les clichés illustrent les initiatives soutenues par la Fondation Avril, portées par des ONG que nous sommes fiers d’accompagner et qui incarnent notre signature : “Avec les ruralités, cultivons demain”.

Ces projets sont différents par leurs formes et leurs territoires, mais ils traduisent une même ambition : relier le monde agricole, la société civile et les citoyens autour de solutions concrètes et durables.

Pouvez-vous rappeler les thématiques abordées dans le cadre de PhotoClimat ?

NH : En France, une personne sur quatre est bénévole dans une association, c’est une culture nationale, celle du cœur et c’est essentiellement ce que nous célébrons. Les causes portées vont de l’Océan, à la forêt, des femmes aux enfants et personnes âgées, l’alphabétisation, la pauvreté…  En 2021, 2023 et 2025, nous avons présenté les premières éditions de Photoclimat, première biennale sociale et environnementale à Paris et en île de France, plus de 100 artistes, fondations et ONG, 5 millions de visiteurs par édition et des scénographies et architectures éco-conçues uniques de très grands formats dans tout Paris. C’est autant de projets, que de thématiques. C’est tout le panorama de l’engagement en France et dans le monde que nous présentons.

 PhotoClimat est une biennale parisienne. Les photos exposées sont-elles en région ?

NH : Cette année nous avions en même temps que Photoclimat Paris des expositions en île de France, sur les quais de Rouen, et à Bordeaux. Les projets commencent à Paris ou nous pouvons toucher un très large public et finalement des personnes très différentes, parisiens, provinciaux, et des habitants du monde entier. Ensuite, notre but est de faire tourner au maximum nos expositions, ce que nous faisons déjà avec un tiers de notre volume en province. Nous avons pu produire des installations dans de nombreux quartiers prioritaires avec le ministère de la Culture, et demain grâce à la Fondation Avril, nous avons prévu de proposer des expositions dans des fermes et des foires agricoles. Offrir de la culture pour tous, au public le plus diversifié est l’un des fondements de notre festival.

GC : Photoclimat vise à promouvoir des causes à la fois écologiques et solidaires. SOLAAL incarne ce double enjeu : écologie via la réduction du gaspillage alimentaire, social via l’aide aux personnes en situation de précarité.

Photoclimat permet de toucher un large public — passants, citoyens sensibles aux questions de climat, associations, décideurs. Mettre SOLAAL dans ce contexte permet de faire connaître ses actions, de toucher des personnes qui ne connaîtraient pas forcément cette association, et de sensibiliser au lien entre alimentation, inclusion sociale, et environnement.

SOLAAL a une œuvre ou un reportage photographique qui permet de traduire visuellement ses actions, de les rendre plus accessibles et impactantes, plus engageantes.

SOLAAL n’est pas seulement une idée ou une intention : ses bilans montrent des volumes concrets de produits récoltés, de repas fournis, etc. La Fondation Avril peut s’appuyer sur cela pour illustrer ses engagements : ce n’est pas seulement “on veut”, mais “on réalise”.

Photoclimat rassemble des publics variés : citoyens, jeunes, acteurs de l’écologie, pouvoirs publics, entreprises. Mettre SOLAAL en avant permet à la Fondation Avril de toucher ses différentes parties prenantes, d’attirer des soutiens, des collaborations, des financements, du bénévolat, etc

En synthèse, la mise en avant de SOLAAL lors de Photoclimat est une décision pour faire passer des messages forts (solidarité, alimentation durable, lutte contre le gaspillage), donner de la visibilité à une action concrète qui incarne ces valeurs, et sensibiliser un large public grâce à l’art et à l’esthétique visuelle.

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