Comment vaincre l'éco-anxiété et agir pour l'environnement : les clés pour passer à l'action

Qui sont les personnes éco-anxieuses ?

Toute la population n’est pas égale face au sentiment d’éco-anxiété, qui varie selon son niveau de sensibilisation aux enjeux climatiques et sa gestion quotidienne du stress.

Selon un sondage Ifop réalisé pour Qare, 67% des Français déclarent ressentir de la peur face à l’avenir, et 34% considèrent que leurs "éco-émotions" impactent leur santé mentale au quotidien.

Qui sont les personnes les plus touchées dans la société française ?

Une enquête en ligne réalisée par la psychologue Charline Schmerber en 2019 auprès de 1200 personnes sensibles à la thématique de l’éco-anxiété permet de dresser un profil approximatif des personnes les plus touchées par le phénomène. 

Ces éco-anxieux.se seraient : 

• des jeunes (46 % des répondant.e.s ont moins de trente-cinq ans et 74 % ont moins de quarante-cinq ans)
• en majorité des femmes (65 %)
• des citadins (42 % vivent dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants)
• des personnes diplômées (38 % ont un niveau Bac+5 et 76 % ont au moins un niveau Bac+2

Les trois principaux secteurs dont sont issus les individus qui ont répondu à cette enquête sont la santé et l’action sociale, l’éducation/formation et le développement durable.

Au fur et à mesure que la population est sensibilisée aux effets du dérèglement climatique, de plus en plus de personnes ressentent les symptômes de l’éco-anxiété.

Savoir vaincre son éco-anxiété

Alors comment vaincre l’éco-anxiété ?

Puisque le stress induit par l’éco-anxiété tend à immobiliser les personnes qui en souffrent, le premier pas est de mettre en place des stratégies pour le faire descendre : 

• Faire une pause dans sa consommation de médias qui partagent les nouvelles alarmantes sur l’environnement 

Il n’est pas question de se conforter dans le déni, mais plutôt de garder les réalités en tête sans pour autant s'exposer en permanence aux actualités angoissantes. Une pause bienvenue pour recharger ses batteries et concentrer son énergie sur un passage à l’action bénéfique !

• Reprendre contact avec la nature

Si les personnes les plus touchées par l’éco-anxiété sont les citadins, c’est aussi parce que le contact avec la nature est plus rare ! Apaiser son stress passe aussi parfois par des choses très simples : sortir de la ville pour une balade en vélo, à pied ou en roller, redécouvrir la nature proche, s’intéresser à la biodiversité dans son quartier. Des actions simples qui permettent de se souvenir de pourquoi, concrètement, on veut passer à l’action pour l’environnement !

• Consulter un ou une thérapeute

Si le stress se fait trop grand et qu’il a un impact négatif sur le quotidien, il est peut-être temps d’en parler à un ou une thérapeute. Un passage à l’action parfois nécessaire pour prendre soin de son écologie personnelle avant de pouvoir agir pour l’environnement !

Une fois que le stress de l’éco-anxiété est suffisamment apaisé pour sortir de l’immobilisme qui la caractérise, quelles sont les clés pour passer à l’action ?

Agir pour l’environnement

Bien sûr, de nombreuses pistes existent pour mettre en place les actions quotidiennes qui aident la planète. Mais au-delà d’adopter soi-même un mode de vie qui correspond à ses valeurs écologiques, des actions sont possibles pour trouver sa place d’acteur ou d’actrice du changement et s’y épanouir, en laissant de côté l’éco-anxiété : 

• Imaginer un futur souhaitable

“Comment pouvons-nous construire un monde souhaitable si nous ne sommes pas capables de l’imaginer ?” Cyril Dion.

Pour agir, rêvons ! C’est en se projetant dans un futur qui nous fait envie qu’on peut trouver son rôle pour contribuer à sa construction. Quels sont nos rêves pour le monde de demain ?

• Apprendre se connaître

Pour agir pour l’environnement, le bon point de levier est celui qui nous rend heureux. Et pour cela, rien de mieux que de creuser ses propres talents, ses compétences et ses aspirations, pour ensuite comprendre comment les faire matcher avec les besoins de la transition écologique !

• Trouver du soutien dans le collectif 

Lorsqu’on se sent démuni face à l’ampleur du problème, il est important de ne pas s’isoler. Au contraire : de nombreuses personnes ressentent les mêmes choses et ont, elles aussi, besoin de les partager ! Le collectif peut être source d’enthousiasme, de joie et de motivation pour passer à l’action ensemble, plutôt que dans son coin. 

Le premier pas pour vaincre son éco-anxiété

Le bon premier pas, c’est celui que l’on fait, pour de vrai. Pour imaginer un futur souhaitable et apprendre à se connaître tout en partageant ses envies avec le collectif, on propose des premiers pas à la portée de tous et toutes, partout en France : 

Participer à un Match du siècle lors de la Semaine du siècle. L’objectif : permettre à 1000 personnes, dans 20 villes et villages de France et en ligne, de faire leur premier pas pour trouver leur place d’acteur ou d’actrice du changement ! Du 30 mai au 4 juin, partout en France.

Rejoindre la campagne “Tu flippes ?” de On Est Prêt : 14 jours d’emails quotidiens pour prendre soin de toi et prendre soin du monde.

S’inscrire à la prochaine session du jeu Ma Petite Planète, pour relever les défis environnementaux avec tes proches ! Prochaine session lancée le 22 mai.