Aller au contenu principal
Par Tournesol, Artistes à l'Hôpital - Publié le 8 avril 2014 - 13:55 - Mise à jour le 11 février 2015 - 13:28
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

CaKtus & Tournesol: quand Sylvain Julien arrondit les angles de l'hôpital...

En mars 2014, l’équipe de Tournesol, Artistes à l’Hôpital a le plaisir de retrouver Sylvain Julien pour la 2e édition du Festival de Cirque Contemporain à l’Hôpital. En quête perpétuelle de nouveaux horizons, ce dompteur de cerceaux à l’énergie insatiable s’était naturellement laissé séduire par l’idée des performances en établissements de soins. Il revient aujourd’hui avec un spectacle inédit, dont la poésie et l’humour n’ont pas manqué de captiver les patients de psychiatrie.

CaKtus & Tournesol: quand Sylvain Julien arrondit les angles de l'hôpital...
CaKtus & Tournesol: quand Sylvain Julien arrondit les angles de l'hôpital...

 

Il était un petit homme…

 

Sylvain Julien est « un homme anguleux à l’énergie débordante, un peu fou peut-être mais pas trop méchant »… ou est-ce Ï, le personnage de son spectacle ÏopidO, ce jongleur tenace qui défie ses angles par la rondeur de ses cerceaux ? On ne sait guère… Car leurs deux itinéraires sont aussi courbés que leur objet fétiche.

Engagé dans des études d’économie, Sylvain Julien se tourne finalement vers le cirque, suivant son instinct à la faveur d’un heureux hasard :

« C’était une envie de vie, d’apprentissage permanent, de rencontres… »

 

Ses études au Centre National des Arts du Cirque le confirment dans son choix. Loin d’apprécier les parcours en ligne droite, Sylvain Julien s’épanouit dans les virages que lui présente son itinéraire artistique : théâtre, danse, cirque, marionnettes, conte… ses 6 premières années de carrière foisonnent de collaborations et de projets hauts en couleurs. Malgré ces découvertes, un seul objet réussit à lui faire tourner la tête :

« J’ai rencontré mon premier cerceau il y a cinq ans [2006], nous fûmes un peu timides à nos débuts mais la relation s’est peu à peu approfondie jusqu’à ce que nous décidions il y a un an et demi de faire vie commune, pour le meilleur et uniquement pour le meilleur… »

 

En 2011, il consomme ce mariage artistique sous la forme d’un solo, ÏopidO, monté avec le producteur Charles Vairet. Il y propose une plongée dans un monde de cercles, une perfection géométrique qui enferme le corps autant qu’elle le libère, le cerceau démultipliant les matières, les mouvements et les formes. Or ce petit homme, qui questionne les limites de son corps et de son espace et fait tourner son monde avec une fantaisie inépuisable, sait transformer les contraintes en sources d’inspiration.Lire la suite

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer