Trois questions à... Barnabé Louche, directeur du développement du réseau Entourage
Votre association vient de remporter le Grand Prix de la Communication Solidaire. Comment avez-vous imaginé la campagne #LINKEDOUT qui a été primée ? Nous ne communiquons pas pour le plaisir de communiquer mais pour sensibiliser les citoyens, les entreprises et les mécènes afin de changer leur regard sur les sujets liés à l’inclusion. Notre objectif est de toucher un maximum de gens en dépensant un minimum d’argent. Cette campagne n’aurait jamais été possible sans l’aide de TBWA qui pratique le pro bono pour nous. Nous collaborons en toute confiance avec eux depuis la création d’Entourage. Nous échangeons fréquemment nos idées. Et lorsqu’une association créative travaille avec une agence agile et imaginative, vous risquez d’imaginer de belles campagnes…
- Votre association vient de remporter le Grand Prix de la Communication Solidaire. Comment avez-vous imaginé la campagne #LINKEDOUT qui a été primée ?
Nous ne communiquons pas pour le plaisir de communiquer mais pour sensibiliser les citoyens, les entreprises et les mécènes afin de changer leur regard sur les sujets liés à l’inclusion. Notre objectif est de toucher un maximum de gens en dépensant un minimum d’argent. Cette campagne n’aurait jamais été possible sans l’aide de TBWA qui pratique le pro bono pour nous. Nous collaborons en toute confiance avec eux depuis la création d’Entourage. Nous échangeons fréquemment nos idées. Et lorsqu’une association créative travaille avec une agence agile et imaginative, vous risquez d’imaginer de belles campagnes…
- Vous êtes aussi très présent dans la voile et le football. Comment une association comme la vôtre sans d’énormes moyens financiers parvient-elle à faire une telle percée dans le sponsoring sportif qui coûte si cher ?
En ne dépensant pas un sou… La communication innovante est souvent une histoire d’hommes et de femmes et de rencontres. Notre conseil d’administration voulait voir LinkedOut apparaître sur un voilier du Vendée Globe. Nous avons alors eu la chance de rencontrer le navigateur Thomas Ruyant. Son sponsor principal, le patron d’Advens, a été séduit par notre projet et il a accepté de mettre notre logo sur la grande voile et même de nous donner le nom du bateau. Jamais un IMOCA n’avait été baptisé par une cause. Cette opération nous permet d’avoir une visibilité folle. Lors de la dernière Transat Jacques Vabre, le nombre de visites sur notre site a été multiplié par dix et les offres d’emplois postées ont explosé. Concernant l’équipe de football du Red Star, c’est leur sponsor, Randstad, qui nous a permis d’avoir notre nom sur le maillot des joueurs pendant trois ans.
- Vous venez tout récemment de créer le tout premier sans-abri du métavers ? Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?
Le numérique fait aujourd’hui partie de notre quotidien, mais il doit être un outil au service du bien humain et ne pas être excluant. Le métavers est également en plein essor. Il nous semblait donc important avec TBWA d’être présent dans cet univers. Notre sans-abri virtuel, Will, s’est même adressé aux candidats à la présidentielle pour leur parler de questions liées à la précarité.