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Par Banques Alimentaires - Publié le 10 mai 2019 - 09:45 - Mise à jour le 13 mai 2019 - 09:45
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Etude CSA pour les Banques Alimentaires : 69% des bénéficiaires sont des femmes

Tous les deux ans, les Banques Alimentaires réalisent une étude sur le profil des bénéficiaires de l’aide alimentaire afin de mieux les connaître et donc de mieux répondre à leurs besoins. L’étude CSA menée entre novembre et décembre 2018 s’appuie sur la consultation de plus 2000 bénéficiaires au sein d’un échantillon national représentatif de 200 associations et C.C.A.S partenaires de la FFBA.

Etude CSA pour les Banques Alimentaires : 69% des bénéficiaires sont des femmes
Etude CSA pour les Banques Alimentaires : 69% des bénéficiaires sont des femmes

Des tendances qui se confirment

Déjà observé lors de la précédente étude, souvent confirmé par les remontées du terrain, le vieillissement des bénéficiaires est une réalité, avec un âge moyen qui se situe désormais à 47 ans (contre 45 ans en 2016). Mais c’est surtout la féminisation des publics qui ressort de l’enquête réalisée puisque 69% des personnes qui font appel à l’aide alimentaire sont des femmes (dont 40% ont 50 ans ou plus). Surtout, 61% des bénéficiaires ont au moins un enfant à charge – et même un enfant de moins de 3 ans dans 30% des cas.

Pour tous ces profils, économiser environ 96€ par mois grâce à l’aide alimentaire est essentiel : « 53% considèrent d’ailleurs qu’ils ne pourraient s’en passer », explique Jacques Bailet, Président des Banques Alimentaires « L’aide alimentaire permet aux foyers les plus modestes d’équilibrer un peu leur budget. C’est autant d’argent qu’ils peuvent consacrer au logement ou à des dépenses pour les enfants ». Un constat d’autant plus marqué que 83% des bénéficiaires sont inactifs, avec une hausse remarquée du nombre de retraités, de personnes handicapées ou invalides.

Un bénéfice clairement ressenti sur la santé

La combinaison de l’ensemble de ces facteurs (âge, enfant à charge, isolement ou éloignement de l’emploi) n’est pas sans impact sur la santé des bénéficiaires. Or, l’un des enseignements de l’étude est que le travail mené par les Banques Alimentaires sur la qualité de l’aide alimentaire et sur la sensibilisation des publics précairesdonne des résultats. Bien que 41% des bénéficiaires aient le sentiment de ne pas être en bonne santé, ils sont 76% à déclarer que l’aide alimentaire leur permet d’avoir une alimentation équilibrée et 64% à se sentir en meilleur santé de ce fait. Et si de plus en plus se disent sensibilisés à l’importance d’avoir une alimentation équilibrée (63%), ils sont plus de la moitié (53%) à souligner le rôle des bénévoles dans cette prise de conscience

L’aide alimentaire, porte d’entrée d’un accompagnement global Le dernier enseignement de cette étude porte sur le rôle joué par l’aide alimentaire dans l’accompagnement des plus démunis. Et là encore, le travail mené par les Banques Alimentaires et leurs partenaires semblent porter leurs fruits puisque 71% déclarent avoir besoin d’être accompagnés plus largement. Venir chercher l’aide alimentaire est pour nombre d’entre eux l’occasion de croiser des bénévoles, de discuter, de faire part d’un problème et peut-être de commencer à esquisser une solution. D’ailleurs, le nombre de bénéficiaires qui restent optimistes quant à leur avenir reste stable (65%) : la preuve que l’aide alimentaire contribue à apporter une certaine stabilité, surtout dans un contexte global de plus en plus difficile.  

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