13 expositions engagées à voir cet été en France

• Précieux Déchets, Cité des sciences et de l’industrie (Paris) 

Grâce à diverses installations, cette exposition entend engendrer une prise de conscience concernant la quantité de déchets que l’on produit chaque année. Elle entend également montrer comment les designers peuvent se servir du déchet, l’utiliser à hauteur de son potentiel, pour en faire une ressource précieuse. 

• Des étrangers dans la Résistance en France, Mémorial de la Shoah (Paris) 

Cette exposition met en avant les étrangers qui ont participé à la Résistance face au régime occupant nazi et au régime de Vichy. Cette exposition accompagne l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, tous deux résistants étrangers. 

• Demain est annulé... de l’art et des regards sur la sobriété, Espace Fondation EDF (Paris) 

Cette exposition est conçue par un commissariat collectif, composé de scientifiques et de personnalités du domaine de l’art. Elle regroupe le travail de 23 artistes qui réfléchissent à notre rapport à la sobriété et proposent des façons de faire face au changement climatique. L’exposition, découpée en quatre parties, est enrichie de vidéos faisant parler des experts de l’environnement. 

• Nature is Queer de Ad Minolti, Le portique (Le Havre) 

Cette artiste argentine présente ses installations, muraux et tableaux dont l’objectif commun est de s’interroger sur les questions du genre et sur le féminisme queer. Ses œuvre colorées et diversifiées invitent à réfléchir en profondeur aux normes de la société contemporaine en n'omettant pas de proposer un regard sur l’écologie et la nature.  

• Le voyage à Nantes (Nantes) 

Il s’agit de l’événement estival de la ville avec des œuvres contemporaines dans l’espace public ainsi que des expositions d’envergure. En plus de la collection permanente, l’événement met à l’honneur cette année l’arbre. Il entend montrer le rôle qu'il joue dans la nature en ville. Les arbres de la ville seront notamment mis en valeur par les artistes participants. 

• Sortir le travail de sa nuit, Centre de création contemporaine (Tours) 

Cette exposition collective, empruntant son titre au philosophe Jacques Rancière, ambitionne de mettre en lumière les travailleurs invisibilisés et d’analyser la mécanique de disparition et d’effacement. Elle explore cette notion de différentes manières. 

• Fares Cachoux – Figures contemporaines, Institut du monde arabe (Tourcoing) 

Ces œuvres d’art engagées traitent de politique, d’environnement ou encore de problématiques sociétales diverses. Grâce à ses tableaux aux couleurs vives, Fares Cachoux propose des messages simples pour toucher un plus grand nombre de gens. 

• À ténèbres par Djabril Boukhenaïssi à l’espace MA de Lee Ufan (Arles) 

Djabril Boukhenaïssi  est le lauréat de la première édition du prix Art et environnement lancé par la Fondation Lee Ufan en 2023 avec la maison Guerlain. Ses peintures et gravures sont construites autour d’une poétique de la nuit contemporaine. Il alerte sur la disparition de la nuit liée à la pollution visuelle. 

• Laura Henno, Frac Auvergne (Clermont-Ferrand) 

Cette exposition rassemble une bonne partie des clichés de cette photographe pris aux Comores et à Mayotte. Des vidéos sont également présentées. Comme dans ses autres travaux, Laura Henno poursuit l’objectif de montrer des personnes invisibilisées, vivant en marge de la société. 

• Epidémies – Prendre soin du vivant, Musée des Confluences (Lyon) 

Cette exposition se veut comme une enquête historique. Elle revient sur les grandes épidémies à travers les époques telles que la peste, le sida ou encore le covid-19. Elle entend faire apparaître les épidémies comme des phénomènes sociaux et montrer que santé humaine, environnementale et animale sont profondément liées. 

• Les elles des jeux, Musée national du sport (Nice) 

À l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques, le musée revient sur l’évolution de la place des femmes dans l’événement mondial. De l’exclusion jusqu’à la route vers la parité, revivez ces changements à travers les époques grâce à une scénographie interactive et immersive. 

• Pratiques cosmomorphes - (Ré)générer le vivant, l’Institut d’art contemporain (Villeurbanne) 

Cette exposition, en lien avec le Laboratoire espace cerveau, propose une multiplicité de pratiques artistiques en les montrant comme des outils de renouvellement du monde pour pouvoir (ré)générer le vivant. 

• Artistes et paysans - Battre la campagne aux Abattoirs (Toulouse) 

Cette exposition regroupe 150 œuvres et propose une exploration des liens entre artistes et paysans en montrant comment cette relation a évolué au fil des époques. L’exposition, qui traite de la façon dont nous nous lions au vivant par l’agriculture, aborde diverses questions comme celle des semences ou de la représentation des paysans.

Théo Nepipvoda