3 chiffres à retenir du baromètre annuel sur la pauvreté du Secours populaire
Le 15e baromètre sur la perception de la pauvreté et de la précarité du Secours populaire est sorti le 9 septembre. Que faut-il en retenir ? Carenews a retenu trois chiffres importants.

Le 15e baromètre sur la perception de la pauvreté et de la précarité du Secours populaire est sorti le 9 septembre. Réalisé par Ipsos, il met en lumière la forte précarité liée au Covid. Voici trois chiffres marquants de cette étude.
58 %
Financièrement, le covid a impacté de manière importante les Français les plus précaires. 58 % des personnes sous le seuil de pauvreté interrogées déclarent avoir subi une perte de revenus pendant la crise sanitaire. Mais la crise a impacté la société dans son ensemble, pas seulement les plus précaires : 45 % des Français estiment avoir subi une perte de revenus, soit douze points de plus qu’en 2020.
Par ailleurs, 63 % des personnes vivant sous le seuil de pauvreté estiment avoir rencontré des difficultés financières depuis le début de la crise sanitaire contre 36 % pour l’ensemble de la population.
40 %
Partir en vacances apparaît comme la dépense la plus difficile à réaliser pour les Français. Ils sont 40 % à estimer avoir des difficultés pour partir en vacances au moins une fois par an. Un chiffre en baisse puisqu’il était à 45 % en 2019.
Une grande part des Français estime avoir également des difficultés pour des dépenses plus quotidiennes. Ils sont 36 % à estimer avoir du mal à payer les factures d'énergie. Un résultat en hausse de neuf points par rapport à 2020. Ils sont également un certain nombre à avoir des difficultés pour se nourrir. Ils sont 30 % à estimer avoir du mal à se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour.
1 175 euros
Les Français interrogés considèrent que 1 175 euros est le revenu mensuel net au-dessous duquel on peut être considéré comme pauvre. Ce seuil de pauvreté estimé est en réalité bien supérieur au seuil de pauvreté réel. Selon l’Insee, il est de 1 063 euros, soit 60 % du revenu médian en 2018. On considère qu’actuellement 9,3 millions de Français sont sous ce seuil.