Avec son restaurant d'application, Wake up Café souhaite favoriser la réinsertion des anciens détenus
À bord de l’emblématique bateau de Thalassa, un restaurant pas comme les autres a ouvert ses portes en 2020. Quai Liberté emploie des anciens détenus en réinsertion, bénéficiaires de Wake up Café, l’association à l’origine de ce projet. Wake up Café s'appuie sur un réseau de 180 entreprises partenaires telles que VINCI.
Ce reportage a été réalisé dans le cadre d’un partenariat média avec la Fondation VINCI pour la Cité à l’occasion du festival Building Beyond.
VINCI est l'une des 200 entreprises partenaires de Wake up Café. Elle offre un soutien financier, met à disposition de l'association des collaborateurs en mécénat de compétences et emploie des bénéficiaires au sein de ses équipes.
Amarré sur le Quai Liberté dans le XVe, entre la tour Eiffel, Radio France et la statut de la Liberté, l’ancien bateau de Thalassa ne passe pas inaperçu. L’association Wake up Café et son restaurant d’application « Quai Liberté » y ont élu résidence. Depuis 2014, l’association accompagne les sortants de prison vers une réinsertion durable.
« Un tremplin » professionnel
Le restaurant Quai Liberté a été inauguré en 2020 par l’association. Près de 60 % des effectifs du restaurant sont des wakeurs, c’est-à-dire des bénéficiaires qui ont été accompagnés par Wake up Café. Ils y sont formés entre deux et six mois avant d’être mis en relation avec des entreprises partenaires de l’association.
Les entreprises : un levier pour lutter contre la récidive
Outre le restaurant, dont l’intégralité des bénéfices est reversée à l’association, Wake up Café propose aux sortants de prison un parcours d’accompagnement pour lutter contre la récidive. L’objectif ? Donner la possibilité à ces personnes de se reconstruire professionnellement, mais aussi personnellement.
L’association peut ensuite compter sur un réseau de plus de 200 entreprises partenaires sensibilisées sur les sujets de la réinsertion des anciens détenus pour embaucher les wakers.
Depuis sa création en 2014, Wake up Café a accompagné 1 000 anciens détenus. Et le programme porte ses fruits. Alors qu’en moyenne le taux de récidive est de 59 % dans les cinq ans à l’échelle nationale, il tombe à 10 % lorsque les personnes passent par l’association.
Maxime Dhuin et Lisa Domergue 
Erratum : Barthélémy Delcampe est le délégué de Clothilde Gilbert.
