Crowdfunding : le projet Les Gens qui Sèment vise à ouvrir un écolieu artistique et artisanal
Le collectif Les Gens qui Sèment propose un nouveau lieu inédit en financement participatif sur la plateforme Zeste. Investissez pour l'art, la création, l'artisanat. Financez cet écolieu singulier, ouvert sur le monde, imaginé par ses dix confondatrices et cofondateurs.
Ils sont jeunes trentenaires, une dizaine de personnalités, toutes et tous membres du collectif Les Gens qui Sèment. Ils sont surtout réunis autour d’une idée commune : créer un nouveau lieu unique en son genre, un écolieu artistique et artisanal, en pleine campagne, dans un lieu-dit, le Francillou, non loin d’Albi dans la Vallée du Tarn.
« Un lieu d'accueil inconditionnel, intergénérationnel et interculturel, dans le respect de soi, des autres, des écosystèmes et de la terre », peut-on lire sur la page de crowdfunding du projet accessible sur la plateforme Zeste.
De recontre au projet
Le collectif Les Gens qui Sèment prend vie sur la route, au détour d’une marche de plusieurs semaines, à pied ou à vélo, en caravane-cycliste, et même à cheval, des membres du collectif, en hiver dernier, dans les Cévennes. Les dix membres du collectif se rencontrent au fil des détours et des chemins, à travers les campagnes.
« La particularité de l'association Les Gens qui Sèment, est qu'elle s’est créée à partir d’une expérience collective entre dix personnes présentes dès le début », explique Anaïs Girard Blanc, réalisatrice et cofondatrice de l’association.
« Nous avons rencontré beaucoup de personnes sur les routes. Et les retours sont très bons. Nous avions vraiment envie de sortir de cette course folle dans laquelle on est quand on a un travail en ville. Beaucoup de gens avaient envie de revenir à quelque chose avec plus de sens », détaille-t-elle.
Un lieu d’éducation populaire
L’objectif de l’écolieu est de rendre accessible aux habitants des communes avoisinantes le lieu-dit Francillou, dans le Tarn, l'art et l'artisanat à travers différents ateliers et espaces partagés dans une vision d'éducation populaire. Comédien.nes, plasticiens.nes, menuisier, ébéniste, artistes, réalisatrices, etc… Chaque membre possède une appétence et une spécialisation artistique. Leur objectif est de proposer stages et animations en danse, théâtre, audiovisuels et en artisanat, notamment le travail du bois. Autres événements prévus : des concerts, des festivals, des scènes ouvertes, des résidences d’artistes…
« L’objectif est d’apporter le monde de l’art dans un milieu rural. Nous avons aussi le projet de travailler avec la PJJ pour faire venir des personnes en réinsertion par exemple », précise Anaïs.
Un lieu en construction et ouvert
Pour le moment, tout est à construire. Le collectif a signé le compromis de vente en juillet dernier, et en cours de rénovation des anciens bâtiments d’une exploitation avicole.
« Passionné par le travail du bois, je pense que cela prend encore plus de sens vu l’état des bâtiments et les rénovations à venir se feront dans un esprit d’écoconstruction à base de paille. J’espère qu’on pourra produire nous-même notre bois, ce qui permettra de proposer des chantiers participatifs et transmettre les techniques », précise Alex, ébéniste passionné.
Une campagne de crowdfunding à plusieurs paliers
L'objectif financier de la campagne est de 40 000 euros, et les participants peuvent se positionner sur des paliers différents.
Actuellement, 87 % du plafond de collecte est atteint avec 97 participants soit 21 513 euros collectés sur les 25 000 euros. Ce troisième palier permettra d’aménager des espaces mutualisés. Il reste 17 jours pour participer. L'idée pour le collectif est d’atteindre l'autonomie avec un dernier palier à 40 000 euros.
Des contreparties sont prévues par le collectif en fonction des fonds collectés : une photo à partir de 5 euros, une soirée spéciale contributeurs pour 50 euros, une invitation au premier festival dès 100 euros de participation.
La rédaction