La Foncière d’Habitat et Humanisme, « un outil économique à vocation sociale »
Avec sa foncière solidaire, Habitat et Humanisme acquiert des logements pour les mettre à disposition de personnes en difficulté. Agréée ESUS, elle a récemment levé 25 millions d’euros.
Cet article est issu du Top 50 de l’entrepreneuriat à impact 2021. Initié par Carenews, piloté par HAATCH et l'ESSEC et soutenu par BNP Paribas, ce classement dévoile les 50 structures (entreprises, associations, coopératives) les plus impactantes de 2021.
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Depuis sa création en 1985, le mouvement Habitat et Humanisme lutte contre l’exclusion et l’isolement des personnes en difficulté par l’accès à un logement pour tous : « notre proposition remplit une case entre l’hébergement d’urgence et le logement social », précise Lydie Crépet, responsable des ressources financières de l’association.
Très vite, le fondateur Bernard Devert comprend qu’il est nécessaire de faire appel à des investisseurs privés pour acquérir du capital immobilier et créer, un an après, la Foncière d’Habitat et Humanisme, une foncière solidaire.
5 250 logements acquis en fonds propres
Agréée ESUS, la foncière a vocation à « réconcilier l’économique et le social ». Autrement dit, c’est « un outil économique à vocation sociale » qui permet à Habitat et Humanisme d’acheter, construire et rénover des logements. Sur les 9 300 logements acquis en 2020, 5 250 l’ont été en fonds propres grâce à des investisseurs solidaires. Ces fonds légitiment ensuite la recherche de financement auprès de personnes morales. L’autre part des logements mis à disposition des bénéficiaires regroupe des logements prêtés par des propriétaires solidaires.
- L'édito de Céline Beaujolin, directrice générale de la Fédération Habitat & Humanisme (vidéo).
- 1 mot, 1 date, 1 chiffre sur l’habitat inclusif à Céline Beaujolin (vidéo).
Lisa Domergue