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Par Carenews INFO - Publié le 19 juin 2023 - 15:00 - Mise à jour le 13 novembre 2023 - 10:13 - Ecrit par : Célia Szymczak
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Que contient le plan du gouvernement contre la surfréquentation touristique ?

Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme a annoncé le 18 juin un plan destiné à lutter contre la surfréquentation touristique. Un moyen de préserver la biodiversité et les écosystèmes de ces espaces.

La calanque de Sugiton, à Marseille, est affectée par la surfréquentation. Crédits : iStock.
La calanque de Sugiton, à Marseille, est affectée par la surfréquentation. Crédits : iStock.

 

Cet été, pour visiter la calanque de Sugiton à Marseille, les visiteurs doivent effectuer une réservation sur le site du Parc national des calanques. En cause : une érosion importante, liée à la surfréquentation touristique. C’est à ce sujet qu’Olivia Grégoire a annoncé s’attaquer le 18 juin. 

Dans un entretien accordé au Figaro, la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme dévoile le contenu du plan national pour lutter contre les pics de surfréquentation. En effet, à des moments précis de l’année comme les vacances de Pâques ou d’été, certains sites connaissent une fréquentation importante qui menace les écosystèmes. C’est le cas dans les calanques de Marseille, dans la ville d’Étretat ou encore au Mont-Saint-Michel. 

 

Sensibilisation et limitation

Plusieurs mesures sont annoncées. La plus drastique est de limiter l'accès à certains sites où cela s’avère indispensable, comme dans le Parc national des calanques.

Le gouvernement compte aussi sur le bon sens des visiteurs : il lancera en mars 2024 une campagne de sensibilisation et travaillera avec des influenceurs sur le sujet. L’objectif est d’informer les visiteurs sur les impacts de la surfréquentation, mais aussi sur les destinations alternatives à celles qui sont plus connues. Les touristes bénéficieront d’ici 2024 de « French Tours » pour découvrir des lieux moins réputés.

 

Impact économique et co-construction 

La ministre insiste aussi sur deux dimensions. D’abord, sur l’impact économique positif du tourisme, qui nécessite de le concilier avec l’écologie. La France est la première destination touristique mondiale. À l’heure où le président de la République déclare accorder 300 millions d’euros par an pour développer un « avion vert », Olivia Grégoire se déclare ainsi défavorable à la limitation des vols long courrier pour des raisons économiques.

Ensuite, elle souligne la nécessité de mettre en place les actions en lien avec les territoires et les habitants. Par exemple, elle précise que le gouvernement va réaliser des enquêtes portant sur la « capacité des habitants à accepter les flux touristiques » et « accompagner les territoires » dans l’organisation de rencontres entre acteurs du tourisme, gestionnaires de sites et habitants.

 

Meilleure connaissance et compréhension des flux

Deux millions d’euros seront aussi mobilisés pour financer des outils de gestion des flux dans les territoires les plus fréquentés, en plus d’aides aux territoires portant notamment sur l’analyse et la gestion des données portant sur le tourisme. 

D’autres mesures favoriseraient une meilleure compréhension des flux touristiques : la création d’un observatoire national des sites touristiques majeurs, et un guide pratique visant à définir les notions de « surtourisme », « pics de fréquentation » et « surfréquentation ». 

 

La rédaction 

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