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Par Carenews INFO - Publié le 7 juillet 2022 - 16:30 - Mise à jour le 7 juillet 2022 - 16:30
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Revue de presse : le gaz et le nucléaire des « énergies vertes », management dans les startups, un technosolutionniste à l'écologie

Que fallait-il retenir de l’actualité de l’engagement cette semaine du 7 juillet ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.

Revue de presse : le gaz et le nucléaire considérés comme des énergies vertes, essor du management dans les startups, un technosolutionniste au ministère de la Transition écologique. Crédit photo : artisteer.
Revue de presse : le gaz et le nucléaire considérés comme des énergies vertes, essor du management dans les startups, un technosolutionniste au ministère de la Transition écologique. Crédit photo : artisteer.

 

 

Il est loin le temps où le nucléaire était présenté comme le péril environnemental absolu. Ce mercredi 6 juillet à l’issue de débats animés, les députés européens ont validé le classement du gaz et du nucléaire parmi les énergies « vertes ». Une décision polémique qui, d’après Les Echos, contribuera à attirer les investisseurs publics et privés et débloque l’arrivée de milliards d’euros dans les secteurs de l’énergie atomique et du gaz. Les écologistes français et les défenseurs du climat, partagés entre colère et inquiétude, dénoncent une opération de greenwashing. La majorité des eurodéputés français soutiennent néanmoins la décision dans le but de diminuer coûte que coûte les émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Lancé début 2021, le mouvement « Balance ta start-up » révèle les abus et les entraves au droit du travail auxquels certains salariés sont parfois confrontés. Harcèlement moral, sexuel, absence de service RH, stress, racisme… Certaines startups comme Lydia ou Doctolib ont rapidement été pointées du doigt. Comme l’explique un article paru dans Le Monde, ces scandales poussent aujourd’hui les entreprises à faire du management un chantier prioritaire. Des enquêtes de satisfaction aux chartes pour un espace de travail sain, l’écosystème est en pleine transformation. Mais le chemin à parcourir est encore long. D’après Diversidays, 40 % des salariés de startups déclarent avoir été victimes ou témoins de discriminations dans le cadre de leurs fonctions.

 

 

« Jamais croisé Christophe Béchu sur la moindre lutte écologiste. » À l’image de ce tweet de Sandrine Rousseau, de nombreuses personnes ont marqué leur incompréhension face à la nomination de cet ex-membre des Républicains au ministère de la Transition écologique. Vote contre l’interdiction des néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles », critiques sur l’éolien ou sur la décroissance : l’ancien sénateur ne s’est pas démarqué par ses prises de positions en faveur de l’écologie. Comme l’explique Reporterre, Christophe Béchu croit davantage en l’innovation scientifique et technologique pour faire face au réchauffement climatique. Écologie et « technosolutionnisme » feront-ils bon ménage ? Rendez-vous dans les prochains mois.

 

 

Mobilités douces, « slow travel », hébergement éco-responsable, choix d’une destination proche du lieu de résidence. Les options sont de plus en plus nombreuses pour les touristes désireux de respecter l’environnement. L’ADN propose un article sur ce boom du tourisme durable consolidé notamment par les confinements et l’urgence écologique. Mais s’il est plébiscité par les trois quarts des voyageurs d’après l’étude de l’Institut CSA pour Prisma Media Solutions, il en reste encore à ses prémices. L’habitude de voyager loin et l’essor des offres « low-cost » et « all inclusive » sont autant d’obstacles au virage éco-responsable du secteur touristique.

 

 

Actuellement, plus d’un tiers des fonds sont classés ou certifiés ISR (Investissement Socialement Responsable) et pourtant, les émissions de CO2 n’ont jamais été aussi élevées. Alors que les rapports du GIEC soulignent que l’humanité entre dans une « décennie décisive », la banalisation de ces fonds  « verts » et  « durables » inquiète. Même s’ils entendent concilier croissance et sobriété, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous et les accusations de greenwashing se multiplient. Dans une tribune parue dans Les Echos, Guillaume Bernard et Aline Robert de chez Spintank questionnent la pertinence de la finance responsable. Quelles solutions mettre en place pour lui faire gagner en crédibilité et restaurer la confiance ?

 

 

Alors que l’exécutif français a revu à la hausse ses objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, le Haut conseil pour le climat (HCC) a publié son dernier rapport. Leur évaluation annuelle des politiques gouvernementales de lutte contre le changement climatique incite les instances dirigeantes à davantage d’engagement. Si l’empreinte carbone de la France est en baisse, la sobriété est « insuffisamment déployée ». Elle doit s’appliquer à « tous les secteurs au-delà de l’énergie » et pas aux « seuls choix individuels ». Le HCC appelle aussi les gouvernants à modifier les normes juridiques et sociétales. Une redéfinition profonde et systémique de l’organisation économique et sociale s’impose pour répondre aux enjeux du changement climatique. 

 

 

Le 7 juin dernier, le Conseil de l’Union européenne et les eurodéputés se sont positionnés en faveur d’une meilleure représentation des femmes dans les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse. Comme avait pu le faire en France la loi Copé-Zimmermann de 2010, la directive européenne dispose que chaque genre devra représenter au moins 40 % des administrateurs à partir de 2030. Mais la lutte pour l’égalité professionnelle doit aller plus loin selon François-Xavier Ladant et Louise Paul-Delvaux. Les deux économistes rappellent la nécessité d’étendre la lutte contre le sexisme dans l’entièreté de l’entreprise et plaident pour l’instauration d’instances de contrôle pour repérer et sanctionner les manquements à ces nouvelles normes. Une tribune à lire dans Le Monde.

 

À l’ère du greenwashing, comment repérer les marques qui font de réels efforts pour réduire leurs émissions de CO2 ? Présentée dans un article Les Echos Start, l’application Nota Climat propose une solution rapide. Véritable « Yuka du climat », elle permet d’accéder à une information simple et lisible sur l’impact carbone des entreprises. L’utilisateur scanne le produit qu’il souhaite acheter et l’application lui attribue une mention indiquant si la marque concernée possède une trajectoire carbone en hausse ou en baisse. Un moyen efficace de faciliter la consommation responsable et de lutter contre le greenwashing.

 

Maxime Dhuin 

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