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Par Carenews INFO - Publié le 29 septembre 2022 - 16:00 - Mise à jour le 29 septembre 2022 - 16:00
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Se loger solidaire, c’est possible !

Lorsqu’il s’agit de se loger, il est possible de se retrouver pris dans les filets de la spéculation, qu’on cherche à louer ou à acheter. Pourtant, d’autres voies existent : certaines citoyennes, d’autres ouvertes par l’État, mais toutes résolument solidaires. Elles ont à cœur de donner à chacun et chacune la possibilité d’obtenir un logement digne, dans un lieu choisi, non subi, dans lequel s’épanouir, car la stabilité d’un logement peut être un tremplin précieux dans la vie. Tour d'horizon.

Se loger solidaire, c’est possible - Crédit photo : iStock
Se loger solidaire, c’est possible - Crédit photo : iStock

L’habitat participatif

Bien qu’il existe depuis plus d’une centaine d’années, l’habitat participatif est méconnu du grand public, ou bien il est uniquement vu comme utopiste ou marginal. Son principe : proposer un projet de logement avec des lieux de vie communs. Le partage peut être plus ou moins important, selon les désirs des habitants impliqués, allant de la création d’une salle utilisable pour tou·te·s à une mutualisation incluant les espaces ainsi que les objets pour plus de collectivité.

L’entreprise Ostalada œuvre au développement de l’habitat participatif. Elle agit sur deux fronts : accompagner les citoyens qui cherchent à monter des projets d’habitat collectif d’un côté et conseiller les bailleurs sociaux pour « amener plus de participation des habitants » à leurs programmes.

Les logements inclusifs

Créés dans le but précis d’accueillir des publics pour lesquels l’accession au logement est difficile ou qui sont en situation d’exclusion, les logements dits inclusifs sont conçus pour favoriser le vivre-ensemble. Ainsi, des projets inclusifs ont été créés pour des séniors LGBT, des colocations intergénérationnelles ou des personnes en situation de handicap.

Par exemple, la future résidence Metropolis, réalisée par le groupe Arcade-VYV à Chessy en région parisienne, comprend des logements prévus pour les personnes âgées ou en situation de handicap, en particulier celles avec infirmité motrice cérébrale. Pour s’assurer de la bonne adaptation du lieu aux besoins particuliers de ces publics, le bailleur a consulté l’association Action PasseRaile. Depuis 2003, elle lutte contre le sentiment d’isolement et d’exclusion ressenti par les personnes en situation de handicap.

L’intermédiation locative

L'intermédiation locative est un dispositif d'aide aux personnes sans abri basé sur un principe simple : louer des logements du parc privé à des associations (qui sont agréées par la préfecture au préalable) ou agences immobilières à vocation sociale qui les sous-louent temporairement à des ménages en difficulté. Les baux sont établis pour 3 ans minimum et renouvelables.

Ce dispositif peut être mobilisé dans différents cas de figures. Par exemple, comme beaucoup de villes françaises, Carquefou a accueilli plusieurs ménages ukrainiens fuyant la guerre. Alors que certains d’entre eux sont hébergés chez des particuliers bénévoles, huit sont en intermédiation locative grâce à l’intervention de l’association Solidarité Estuaire.

Le bail réel solidaire

Réduire d’au moins un tiers le prix de vente d’un bien immobilier paraît insensé. Pourtant, c’est une des promesses du bail réel solidaire (BRS) où le fait d’acquérir les murs sans le foncier ouvre grand les possibles de l’accès à la propriété pour les ménages modestes. Ce dispositif est particulièrement poussé dans les quartiers en tension.

Grâce à ce dispositif issu de la loi ALUR, ce mécanisme dissociant le foncier et le bâti réduit les coûts d’achat par rapport à ceux du marché. Les acheteurs deviennent propriétaires des murs de leur appartement tandis que le foncier reste propriété d’un organisme foncier solidaire, OFS, créé par les collectivités locales et agréé par l’État. Les nouveaux propriétaires versent un loyer foncier d’un euro par mètre carré par mois. Ainsi, la durée des baux est limitée, même si elle est longue (entre 30 et 99 ans), mais les contrats sont renouvelables. Dans la future résidence Metropolis, réalisée par le groupe Arcade-VYV cité plus haut, certains des logements seront soumis au bail réel solidaire.

 

 

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