Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 7 mars 2024 - 13:41 - Mise à jour le 7 mars 2024 - 16:53
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Vidéo : Muto, l’entreprise qui donne une seconde vie aux décors des salons

Pour le deuxième épisode de « En immersion avec la rédac’ », Carenews vous fait découvrir l’entreprise Muto qui donne une seconde vie aux décors des salons et des événements en les donnant gratuitement à des associations. 

En immersion avec la rédac', le nouveau format de Carenews. Crédit : Carenews.
En immersion avec la rédac', le nouveau format de Carenews. Crédit : Carenews.

 

Salons, défilés de mode, conférences… Les grands événements éphémères sont à l’origine de déchets liés aux décors. Les matières utilisées sont généralement jetées. Conscient de ce gaspillage, Vincent Raimbault a fondé l’entreprise Muto en 2022. 

 

250 tonnes de matières récupérées

 

« La consommation de matières premières est énorme pour fabriquer les aménagements éphémères car cela nécessite d'acheter de la matière neuve pour l’exploiter pendant des temps très courts avant de la jeter à la benne », contextualise Vincent Raimbault, également directeur général de l’entreprise. Muto intervient donc au moment du démontage des salons et autres événements éphémères pour récupérer les matières qui peuvent avoir une seconde vie. Muto se rémunère en facturant la prestation de démontage aux exposants.

 

 

Pour le Salon de l’agriculture qui se déroulait du 24 février au 3 mars, Muto est intervenue. Les équipes sont venues au moment du démontage pour récupérer les décors de six stands différents. 

En 2023, l’entreprise a récupéré 250 tonnes de matière, ce qui représente 623 tonnes d’équivalent CO2 d’émissions évitées.


À voir aussi : Vidéo : aux Amarres, une exposition autour du sport comme vecteur d’inclusion 


 

 

Qui sont les bénéficiaires de Muto ?

 

Ces matériaux sont ensuite donnés à des projets, associatifs pour la plupart, ayant un fort impact social ou environnemental. Une partie est directement livrée aux associations qui ont fait la demande le jour même après le démontage. Une autre partie est entreposée dans l’une des deux matériauthèques de Muto en banlieue parisienne. Une première est située à Gennevilliers, une autre à Plaisir. Après avoir réservé les matériaux sur la plateforme de Muto, les bénéficiaires viennent sur place les récupérer.

Naia est étudiante en architecture. Elle vient à la matériauthèque de Gennevilliers avec sa classe dans le cadre d’un projet scolaire : « Nous venons dans le cadre d’un partenariat entre notre école et l’association le Potager de la lune. Nous sommes venus récupérer des palettes et du bois pour reconstruire un potager dans le deuxième arrondissement à Paris », explique-t-elle.

 

Théo Nepipvoda

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer