CEC, Haut conseil à l’égalité, Komeet… Les brèves RSE de la semaine
La Convention des entreprises pour le climat lance un parcours Océan, le Haut conseil à l’égalité relève une polarisation croissante entre les hommes et les femmes, une nouvelle plateforme dédiée à l’engagement des entreprises formée par Wenabi et Vendredi… Découvrez les brèves RSE de la semaine.

- La CEC lance un parcours Océan
La Convention des entreprises pour le climat (CEC) lance le parcours Océan à destination des dirigeants d’entreprise. Elaboré avec le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, le Cluster maritime français, la Fondation de la Mer et le réseau Respect Océan, le parcours explore l’adaptation des modèles économiques au cycle de l’eau et du vivant.
L’objectif est « de rendre plus tangibles les liens entre l'océan, l’eau et l'économie pour aider les entreprises à comprendre leurs impacts, dépendances et vulnérabilités et leur permettre d’anticiper les changements en cours afin de s’y adapter », explique le ministère de la Transition écologique.
Le parcours a également pour but d’élaborer des projets coopératifs visant à identifier des problématiques propres à des filières ou des secteurs et les traiter collectivement. Il s’étale sur plusieurs sessions durant l’année 2025.
- Le Haut conseil à l’égalité relève « une polarisation croissante entre les hommes et les femmes »
Dans son rapport annuel sur l’état du sexisme en France, publié lundi 20 janvier, le Haut conseil à l’égalité (HCE) fait état d’une polarisation croissante entre les femmes « plus féministes » et les hommes « plus sensibles aux discours masculinistes ».
D’après le rapport, six Français sur dix estiment qu’il est difficile d’être une femme. Selon un baromètre réalisé en octobre, 86 % des femmes de 25 à 34 ans sont d’accord avec cette affirmation. 45 % des hommes de moins de 35 ans et un quart des Français jugent de leur côté qu’il est difficile d’être un homme, une idée en progression.
« Les femmes sont plus féministes et les hommes plus masculinistes, surtout les jeunes », affirme Bérangère Couillard, présidente du HCE.
Le procès des viols de Mazan a conduit « à une prise de conscience », ajoute le HCE. Neuf Français sur dix considèrent désormais « que les hommes ont un rôle à jouer dans la prévention et la lutte contre le sexisme ». Pour 65 % des Français, l’affaire illustre le fait que « tous les hommes portent une part de responsabilité » en matière de violences sexistes et sexuelles.
Les femmes continuent d’être victimes de sexisme. 86 % d’entre elles affirment avoir déjà vécu une situation sexiste, et neuf sur dix disent avoir adopté des stratégies d’évitement du sexisme. Les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes sont citées dans le monde du travail (76 %), dans la rue et les transports (71 %) dans le monde politique (70 %), dans la vie de famille (62 %), dans les médias (48 %).
- Wenabi et Vendredi forment la plateforme Komeet
Les plateformes Webani et Vendredi ont annoncé leur fusion pour lancer la plateforme Komeet, dédiée à l’engagement sociétal des entreprises.
Cette dernière a pour objet de proposer des programmes sur mesure aux entreprises, ainsi que des missions d’engagement auprès des salariés. Elle vise également à centraliser les besoins des associations et à les connecter aux entreprises.
L’union entre les deux plateformes vise notamment à faciliter la mobilisation de volontaire pour les associations, à offrir une solution complète aux organisations accompagnées et à décupler le potentiel d’impact en France et en Europe, mettent en avant les structures. La nouvelle plateforme a ainsi pour objectif de mobiliser 750 000 salariés et de soutenir 15 000 associations d’ici à 2027.
« Portant une vision française et européenne unique, centrée sur les besoins réels des associations et des acteurs locaux, Komeet propose une alternative aux plateformes nord-américaines existantes, tout en défendant une démarche de responsabilité partagée pour un futur plus solidaire », mettent en avant les entreprises.
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Élisabeth Crépin-Leblond