Aller au contenu principal
Par Carenews PRO - Publié le 28 octobre 2022 - 15:04 - Mise à jour le 11 mars 2024 - 08:55 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

« Entreprise régénérative » : la Convention des entreprises pour le climat rend son rapport final

La Convention des entreprises pour le climat publie son rapport final, fruit du travail de 150 entreprises. Dix propositions ont été retenues pour accélérer la transition.

Remise du rapport à Christophe Béchu. Crédit : CEC.
Remise du rapport à Christophe Béchu. Crédit : CEC.

 

Objectif : l’entreprise régénérative. Depuis plus d’un an, 150 entreprises participent à la Convention des entreprises pour le climat dans le but de repenser l’entreprise et ses activités. Les six sessions de travail ont permis d’aboutir à un rapport final publié le 25 octobre qui formule notamment dix ingrédients pour une entreprise régénérative. Il est basé sur les feuilles de route des entreprises participantes et donc, sur des engagements concrets qu’elles ont pris dans le cadre de cette convention.

Le rapport a été remis à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, et à Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

 

Quels ingrédients pour la réussite ?

 

Le premier ingrédient de réussite est le fait de viser la réduction des émissions à leur seuil incompressible. Le rapport précise qu’un « peu plus de la moitié des entreprises parmi celles qui ont les Feuille de Route les plus ambitieuses visent à réduire leurs émissions de GES en absolu, à leur seuil incompressible d’ici à 2030 ». 

Mais le rapport estime qu’il faut aller beaucoup plus loin que le C02. Il précise que « les feuilles de route les plus ambitieuses adoptent une vision systémique de leurs interrelations avec les écosystèmes et leurs parties prenantes ». L’objectif est de poser des objectifs d’impacts positifs sur les écosystèmes. Ensuite, pour devenir régénérative, l’entreprise doit se connecter au vivant.

Le Groupe Rossignol, par exemple, prévoit de développer une « activité de gestion forestière régénérative pour sécuriser son approvisionnement en bois. »

 

Développer un portefeuille de produits compatibles avec le vivant

 

Autre ingrédient, l’entreprise doit développer un portefeuille de produits compatibles avec le vivant. Les Laboratoires Expanscience se sont fixé l’objectif, avec la marque Mustela, de 100 % des offres disponibles en vrac en 2035. 

Le rapport estime qu’un autre ingrédient nécessaire à la réussite est la fixation d’objectifs concrets, chiffrés, contraints et ambitieux. Il évoque également le nécessaire abandon de la logique volumique. Il invite à « réinterroger l’équivalence « croissance volumique = plus grande prospérité » et à questionner sur le long terme ce qui a de la valeur pour l’humanité et ce qui en a moins ».

 

Placer le socio-écologique au cœur de son modèle

 

Autre ingrédient que formule le rapport : placer la redirection socio-écologique au cœur de son modèle économique. Pour illustrer ce point, le rapport évoque la marque de prêt-à-porter Kaporal qui souhaite « expérimenter des modèles à l’opposé de la « fast-fashion » ». Pour cela, elle développera la customisation et réparation.

Engagement des collaborateurs, des clients et des partenaires… Ensuite, pour se transformer, l’entreprise doit placer l’humain au cœur des transformations. 

La Convention des entreprises pour le climat propose également de créer des écosystèmes de coopération élargis et de penser le partage de valeur au-delà de sa propre entreprise.

 

Théo Nepipvoda 

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer