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Par Carenews PRO - Publié le 15 septembre 2021 - 12:00 - Mise à jour le 14 janvier 2022 - 11:14 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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Insertion professionnelle : 9 incubateurs à vocation sociale

Carenews a sélectionné neuf incubateurs à destination de publics fragilisés. Car l’insertion professionnelle peut également passer par l’entrepreneuriat.

L'entrepreneuriat peut favoriser l'insertion professionnelle. Source : Carenews.
L'entrepreneuriat peut favoriser l'insertion professionnelle. Source : Carenews.

 

L’entrepreneuriat peut être vecteur d’insertion professionnelle. D’ailleurs, selon une étude de 2017 de la Direction générale des entreprises, 46 % des demandeurs d’emploi choisissent le statut de micro-entrepreneur. Il existe de nombreux incubateurs, pour développer des projets entrepreneuriaux, qui visent des publics fragilisés. Carenews en a sélectionné huit.

 

  • L’incubateur Singa pour les étrangers

 

L’association Singa propose un parcours d’incubation aux personnes nouvellement arrivées en France pour changer le regard sur la migration. Les entrepreneurs étrangers porteurs de projets sont mélangés, au sein des promotions, à des entrepreneurs français ayant des projets liés à l’accueil et au vivre ensemble. Présent à Paris, Lyon et Nantes, l’incubateur propose des parcours de six mois. En 2019, 40 % des entrepreneurs Singa sont finalement parvenus à créer leur entreprise.

 

  • L’Ouvre-Boîte, l’incubateur à destination des jeunes peu diplômés. 

 

L'Ouvre-Boîte est l’incubateur dédié aux jeunes de moins de 30 ans peu qualifiés. Les Apprentis d’Auteuil, à l’origine du projet, sont partis d’un constat alarmant : 42,5 % des jeunes de moins de 30 ans souhaitent créer une entreprise mais seuls 28 % des jeunes créateurs peu ou pas diplômés poursuivent leur activité au-delà de la première année. Présent à Marseille, Lyon, Nice et Nantes, ce programme propose un accompagnement intensif de 24 mois avec des rendez-vous hebdomadaires. Les porteurs de projets ont également un concept store à leur disposition pour pouvoir confronter leurs projets au marché.

 

  • J’ose, pour l’entrepreneuriat rural

 

Entreprendre est souvent plus aisé dans les grandes zones urbaines. La Ruche et Familles Rurales tentent d’y remédier avec un programme d’accompagnement. Basé en Aveyron, J’ose est un programme entrepreneurial qui accompagne des jeunes des territoires ruraux et qui a pour vocation de redynamiser le territoire. La formation dure six mois. Elle s’effectue majoritairement en ligne mais propose également des rencontres physiques.

 

  • L’incubateur de la ville de Montreuil pour les réfugiés

 

La ville de Montreuil possède son incubateur pour les réfugiés. Il a été crée avec le réseau national La Ruche, le groupe Generali et d’autres acteurs privés et publics. Pour l’instant, l’incubateur a accueilli trois promotions avec des projets variés allant de la vidéo à la cuisine. Pour bénéficier du programme, il faut avoir le statut de réfugié ou bénéficier de la protection subsidiaire.

 

  • H’up, l’incubateur pour les personnes en situation de handicap

 

H’up veut lutter contre le chômage des personnes en situation de handicap, deux fois supérieur à la moyenne nationale. Elle propose plusieurs parcours comme un programme de 12 mois pour découvrir l’entrepreneuriat ou un parrainage de compétence pour une durée de six mois. Depuis sa création, l’association H’up a accompagné plus de 1 800 porteurs de projets en situation de handicap. À noter que tous les espaces de coworking proposés sont adaptés pour les personnes en situation de handicap. L’accompagnement est possible dans un certain nombre de régions de France.

 

  • Le programme « Coup d’envoi »  pour les quartiers prioritaires

 

Le programme « Coup d’envoi », porté par La Ruche, accompagne vers l’entrepreneuriat des personnes éloignées de l’emploi, issues des quartiers prioritaires ou de zones sensibles. Le parcours de 6 mois est proposé dans la Ruche parisienne et la Ruche de Saint Germain. Il permet à 24 talents de réfléchir à un projet et de le mettre en œuvre. L’objectif est également de dynamiser les territoires dont ils sont issus. Pour être éligible, il faut être inscrit à Pôle emploi depuis plus d’un an ou bénéficier du RSA. 

 

  • Willa, l’incubateur pour les femmes

 

Willa souhaite révéler le pouvoir des femmes par l’entrepreneuriat. Les programmes d’incubation sont réservés aux projets ayant au moins une fondatrice ou une cofondatrice. Chaque année, 400 femmes sont accompagnées par cet incubateur implanté à Paris grâce à des programmes allant de trois semaines à douze mois. Un incubateur essentiel sachant qu’en 2020, 32,1 % des entreprises sont créées par des femmes.

 

  • L’escalator, l’incubateur qui veut activer l’ascenseur social

 

« On dit que l’ascenseur social est en panne. C’est pour ça que j’ai créé l’escalator », explique Maurice Lévy, le fondateur de cet incubateur et président du conseil de surveillance de Publicis. L’escalator, basé à Levallois-Perret en banlieue parisienne, va suivre entre 15 et 20 porteurs de projets par an qui n’ont ni réseau, ni argent mais qui ont un projet solvable. Deux programmes, de trois ou douze mois, seront proposés selon la maturité du projet. Des mentors issus d’entreprises partenaires seront également impliqués pour suivre les projets et donner des conseils.

 

  • L'incubateur The Human Safety Net à Saint-Denis pour les réfugiés

 

Inauguré le 2 décembre 2021, cet incubateur accueille deux promotions de 31 entrepreneuses et entrepreneurs qui bénéficient d'un accompagnement de neuf mois. Un suivi mensuel leur est proposé ainsi que des ateliers de formation ou encore la mise à disposition de locaux pour travailler. THSN s'est appuyé sur un certain nombre de partenaires tels que la Fondation SNCF, la ville de Saint-Denis ou encore La Ruche pour mettre sur pied ce projet.

 

 

 

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