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Par Crédit Agricole - Publié le 29 octobre 2018 - 14:13 - Mise à jour le 29 octobre 2018 - 14:21
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[ENVIRONNEMENT] Déchets plastique : rien ne se perd, tout se transforme

Le chiffre est saisissant. Les océans pourraient bien finir par contenir plus de plastique que de poissons en 2050. Cette pollution par les déchets et les emballages doit urgemment être endiguée. Si on peut en première intention les ramasser, on peut aussi les transformer… en carburant. C’est en tout cas le pari audacieux et ultra-innovant de Plastic Odyssey, un projet soutenu dès le premier prototype par Crédit Agricole S.A. et six de ses entités - CAMCA  Mutuelle et les caisses régionales d’Aquitaine, du Finistère, de Normandie, de Normandie Seine et de Provence Côte d’Azur.

[ENVIRONNEMENT] Déchets plastique : rien ne se perd, tout se transforme
[ENVIRONNEMENT] Déchets plastique : rien ne se perd, tout se transforme

 

 

Voyage pédagogique au pays du plastique

Le 15 juin dernier, à Concarneau, Plastic Odyssey inaugure son tout premier prototype de catamaran baptisé Ulysse. Un bateau itinérant de 6 mètres d’un genre nouveau, partant à la conquête de l’éco-recyclage. À son bord : une petite unité de pyrolyse, technologie qui transforme les déchets plastique en carburant en récupérant leur énergie par chauffage. Un défi technique de taille en réalité, car la pyrolyse est d’ordinaire pratiquée à grande échelle, en entrepôt. Elle sera ici pratiquée à échelle réduite, en conditions de navigation. Et en toute transparence : une partie du navire est en parois translucides, afin qu’à chaque escale chacun puisse assister au processus de transformation.

« Avec un kilo de déchets on peut faire jusqu’à un litre de carburant », explique Simon Bernard, fondateur de Plastic Odyssey. Au-delà de l’évident intérêt énergétique que présente le projet, l’enjeu environnemental est plus complexe qu’il n’y paraît. Il ne s’agit pas seulement de récupérer les déchets en plastique, mais d’empêcher à tout prix qu’ils se déversent dans l’eau. Contrairement aux idées reçues, « une fois que le plastique arrive dans l’océan c’est trop tard. ». Grâce à Plastic Odyssey, le plastique n’est plus un déchet nuisible ; il devient une ressource inattendue.

D’ici fin décembre, après Lorient, Paris Haussmann et Clermont-Ferrand, Plastic Odyssey fera deux dernières escales, au festival du film d’aventure de La Rochelle (17 novembre) et au salon nautique de Paris (8 au 16 décembre).

 

Un projet environnemental aux multiples facettes, soutenu par le Crédit Agricole

Le groupe Crédit Agricole a apporté son soutien dès la phase de conception d’Ulysse. L’action de mécénat a conjointement été portée par Crédit Agricole S.A., sa filiale CAMCA Mutuelle, ainsi que cinq caisses régionales – Aquitaine, Finistère, Normandie, Normandie Seine et Provence Côte d’Azur. Chaque entité a conclu en toute autonomie sa propre convention de mécénat.

Déjà reconnu pour son rôle de mécène de la culture et de la solidarité, le groupe souhaite renforcer son engagement en faveur de l’environnement. L’un des aspects décisifs du choix de Plastic Odyssey a été sa dimension collaborative, car toutes les technologies utilisées pour transformer le plastique sont disponibles en Open Source. L’idée est de créer des émules partout où ira le bateau : « c’est vraiment ça qu’on veut susciter, détaille Simon Bernard. Interpeller les gens pour leur parler des solutions qu’on développe et des problèmes, pour que chacun puisse agir. »

 

Une seconde phase à grande échelle est en préparation

Plastic Odyssey étudie la conception d’un nouveau navire, long de 25 mètres cette fois-ci. À l’horizon 2020, il pourrait sillonner la planète pour une durée de 3 ans, allant aux contacts des zones les plus touchées par les déchets plastique. Principalement l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Asie. Trente escales sont prévues pour le moment.

Grâce à ce nouveau « super-bateau », Plastic Odyssey irait au contact des populations pour leur transmettre les technologies nécessaires au recyclage du plastique. Des micro-unités pourraient voir le jour un peu partout sur le globe, nettoyant les côtes polluées et créant une micro-économie locale. Et donc des emplois.

 

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