Concrétiser sa démarche RSE par des actions solidaires
L’intérêt pour la RSE ne cesse de croître ces dernières années. Mais comprend-on réellement ce qui se cache derrière ces trois lettres ? Bien plus que des paroles, ce sont des actes ! Vous avez la volonté de vous engager dans votre travail, seul ou à plusieurs, à la construction d’une société plus solidaire, juste et durable ? Suivez nos conseils.
Le Développement Durable, qu’est-ce que c’est ?
Le développement durable ne se limite pas aux questions environnementales. Eh oui ! Cette notion repose sur trois domaines qui font système : l’économie, le social et l’environnement. À sa naissance, en 1987, il est défini par le rapport Brundtland comme :
Un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Commandé par l'Organisation des Nations Unis (ONU), ce rapport dresse le portrait d’une société plus soucieuse de la planète et de ses habitants. En septembre 2015, l’ONU publie l’Agenda 2030 : un programme pour répondre aux enjeux actuels du développement durable. Il repose sur 17 objectifs :
- Pas de pauvreté
- Faim « Zéro »
- Bonne santé et bien-être
- Éducation de qualité
- Égalité entre les sexes
- Eau propre et assainissement
- Énergie propre et d’un coût abordable
- Travail décent et croissance économique
- Industrie, innovation et infrastructure
- Inégalités réduites
- Villes et communautés durables
- Consommation et production responsables
- Mesures relatives à la lutte contre le réchauffement climatique
- Vie aquatique
- Vie terrestre
- Paix, justice et institutions efficaces
- Partenariat pour la réalisation des objectifs
Ces objectifs exigent l’engagement de tous les acteurs sociétaux : de l’État au citoyen, des associations aux entreprises. Parce qu’ensemble, on est plus forts.
La RSE : le développement durable à destination des entreprises
On définit la Responsabilité Sociétale (ou sociale) des Entreprises comme :
L'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. Autrement dit : la RSE, c’est « la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable ».
Bon à savoir : Toutes les entreprises peuvent initier une démarche RSE : qu’importe leur taille, leur statut ou leur secteur d’activité.
Quelques chiffres :
- En 2016, 96 % des entreprises de 500 salariés ou plus avaient entendu parler de la RSE. Cependant, ce chiffre varie selon la taille de l’entreprise : seules la moitié des entreprises de 20 à 49 salariés déclaraient connaître la RSE.
- En 2018, 70 % des entreprises affirment être conscientes de la nécessité de s’engager, elles ne sont pourtant que 30 % à réaliser des actions dans ce sens.
Le frein auquel se confronte la majeure partie des entreprises, en particulier les ETI et les PME, est le manque d’information pour s’engager. Comment mettre en place une démarche RSE, quelles ressources humaines et financières cela demande-t-il ? La norme ISO 26000 a été rédigée pour répondre à toutes les questions des entreprises.
La norme ISO 26000 : le standard mondial de la RSE
Le rôle de la norme ISO 26000 est à la fois d’aider les entreprises à s’engager et de développer une approche commune de la responsabilité sociétale. Cette norme n’est pas impérative : elle n’oblige légalement à rien et ne mène à aucune certification. ISO 26000 n’est pas une norme de système de management.
Au-delà du profit, elle encourage les entreprises à répondre aux aspirations sociales et environnementales des acteurs qui les font vivre : salariés, clients, fournisseurs et société civile. En 2011, Cairn a publié une étude démontrant que la mise en place d’une politique RSE ne signe pas la fin du profit de l’entreprise à condition qu’une « régulation publique, nationale et internationale » la soutienne. Au même moment, la norme ISO 26000 voyait le jour.
La norme ISO 26000, c'est 36 domaines d’action centrés autour de sept questions principales :
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la gouvernance de l’organisation
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les droits humains
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les relations et conditions de travail
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l’environnement
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la loyauté des pratiques
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les questions relatives aux consommateurs
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les communautés et le développement local
Pour un monde durable, il faut agir sur trois plans : les droits de l’Homme, l’environnement et l’éthique. Mais il faut passer de la théorie à la pratique. La norme internationale ISO 26000 aide à transformer les grandes idées en actions efficaces.
Extrait de la vidéo YouTube : L’ISO et la responsabilité sociétale, juillet 2011.
Agissez et soyez certifié
60 % des Français·e·s estiment que le discours RSE des entreprises n’est pas assez soutenu par des actions concrètes, selon le Trust Barometer d’Elan Edelman, octobre 2019.
Des certifications RSE ont vu le jour afin de mesurer l’engagement sociétal des organisations : AFNOR, LUCIE ou encore B-Corp. Entre autres critères, ces labels prennent en compte les actions solidaires mises en place, dont celles qui impliquent les collaborateurs. Pour la plupart des entreprises, obtenir ces certifications, c’est améliorer son image de marque employeur, autrement dit attirer et fidéliser les talents.
Il est de plus en plus important pour les entreprises de fournir un rapport RSE et d’impliquer les collaborateurs.rices dans cette politique. Dans une courte entrevue, Laurent Lanzini, consultant chez Square, présente un panorama global de ces enjeux.
Selon Laurent Lanzini, le fondement de ces démarches est : « la transparence, comme présupposé à l’amélioration des pratiques ». Il conseille « de bien impliquer les parties prenantes directes, comme les salariés, car il y aura une augmentation de la collecte des données, et dans ce cadre-là, une meilleure visibilité sur la transparence RSE ».
Cinq actions RSE pour s’engager
Voici 5 idées d’actions RSE pour mener à bien votre démarche et agir à votre échelle :
| Du côté de l’entreprise | Du côté du collaborateur |
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Mobilisez vos collaborateurs et donnez de l’ampleur à votre politique RSE
Le greenwashing est le grand méchant loup à éviter lorsqu’on s’engage dans une démarche RSE. Sans initiatives concrètes réalisées auprès de ses collaborateurs et dans ses relations externes, les entreprises ont du mal à convaincre. Devenir une entreprise engagée et responsable demande une gestion intelligente de ses ressources, et cela signifie entre autres d’impliquer ses collaborateurs ! Permettre à vos salarié.e.s de devenir ambassadeurs.rices de votre engagement, c’est répondre au besoin croissant des collaborateurs de se sentir utile.
En tant qu’entreprise, le mécénat de compétences est une solution efficace pour rendre ses collaborateurs acteurs. Ce dispositif vous permet de proposer à vos salariés de s’investir dans une mission solidaire. Si le sujet vous interpelle, vous pouvez trouver plus d’informations sur notre article dédié au mécénat de compétences.
Mobiliser son collaborateur à travers des actions solidaires dans le cadre de son travail, c’est :
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Satisfaire sa quête de sens
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Mettre à disposition des associations des compétences adaptées
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Donner une réponse concrète aux 17 ODD de l’ONU
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Montrer la sincérité de son engagement RSE
Vous êtes collaborateur·trice : proposez des actions solidaires dans votre entreprise. Vous aimeriez aider une association et mobiliser vos collègues autour d’une cause qui vous tient à cœur ? Day One vous aide à convaincre votre entreprise de s’engager pour devenir acteur d’un monde meilleur.
Responsables RH, RSE ou dirigeants d’entreprise : permettez à vos salarié·e·s de s'investir concrètement pour une cause et de proposer leurs compétences aux associations qui en ont besoin… le tout en quelques clics grâce à Day One.
S’engager pour changer les choses à son échelle et devenir ambassadeur·drice d’un monde meilleur. S’engager en tant qu’entreprise dans des missions à impact qui témoignent d’une réelle politique RSE. S’engager pour atteindre en 2030 les 17 objectifs du développement durable de l’ONU. S’engager pour trouver des solutions aux défis sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Et s’engager pour la planète et tous ses habitants. Parce que « Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. », Antoine de Saint-Exupéry.
