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Par Devoteam - Publié le 11 décembre 2020 - 16:21 - Mise à jour le 9 novembre 2021 - 12:21
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Les présidents des Fondations AlphaOmega et Devoteam reviennent sur leur première année de partenariat

La Fondation AlphaOmega œuvrant pour la réussite éducative et l’insertion professionnelle des jeunes issus de milieu modeste et la Fondation Devoteam qui accompagne les associations dans leur digitalisation, fêtent leur première année de partenariat. L’occasion pour Maurice Tchenio, président de la Fondation AlphaOmega et Stanislas de Bentzmann, co-PDG de Devoteam et président de sa Fondation de revenir sur la raison d'être de cette collaboration, les réalisations communes et leurs ambitions.

Signature du partenariat entre les présidents des Fondations AlphaOmega et Devoteam. Crédit photo : DR.
Signature du partenariat entre les présidents des Fondations AlphaOmega et Devoteam. Crédit photo : DR.

 

  • La Fondation AlphaOmega et Devoteam sont partenaires depuis un an, quelles sont vos points de convergence ?

 

Maurice TchenioMaurice Tchenio, président de la Fondation AlphaOmega :

Tous les jours, la Fondation AlphaOmega accompagne des associations dans leur développement et leur passage à l’échelle pour maximiser leur impact social. Et je crois pouvoir dire que tous les jours, la Fondation Devoteam qui appartient à l’un des plus importants groupes de conseil en transformation digitale, apporte par le mécénat de compétences, ce qui se fait de mieux en matière de digitalisation en France, aux associations. Cet engagement d’un acteur majeur du digital est en phase avec notre vision : donner les moyens de la réussite à ceux qui œuvrent pour une grande cause. En tant que soutien, que ce soit la Fondation AlphaOmega ou Devoteam, nous partageons le même objectif : permettre aux associations de se structurer : il y a un an, lorsque nous préparions la convention qui allait donner lieu à de nombreuses missions pour les sept associations que nous soutenons, nous souhaitions accélérer la digitalisation des associations. Nous n’imaginions pas à quel point l’année 2020, placée sous le signe de la Covid, allait représenter un tournant. Et à quel point les associations éducatives allaient en avoir besoin pour poursuivre leurs missions auprès des enfants et des jeunes. Concrètement, en mars, les 8 000 étudiants de l’Afev ont pu maintenir le lien avec les enfants par le téléphone et WhatsApp pour qu’ils ne décrochent pas de l’école. Ils ont aussi pu aider les parents pour les outils informatiques. Cette nécessité d’adaptation a fait prendre conscience à l’Afev de l’urgence de prendre le virage de la transformation numérique pour être en mesure de proposer dans les mois qui ont suivi du mentorat à distance aux jeunes.

Stanislas de BentzmannStanislas de Bentzmann, co-PDG de Devoteam et président de sa Fondation : 

Chez Devoteam, nous souhaitons mettre la technologie au service de l’Humain. La technologie peut être utilisée pour le meilleur… comme pour le pire. Notre responsabilité est qu’elle serve au bien commun, qu’elle soit vecteur d’un changement positif. Nos collaborateurs s’associent pleinement à cette vision et ils s’engagent à travers la Fondation Devoteam, en mécénat de compétences, auprès des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Notre monde est ouvert, et c’est cette ouverture qui crée à la fois progrès et richesse. Pour avoir un maximum d’impact, il était donc logique de nous associer à des partenaires clefs, pour créer un écosystème pérenne. C’est tout le sens de notre partenariat avec la Fondation AlphaOmega, pour l’éducation, qui partage nos valeurs et convictions. Travailler ensemble nous permet non pas d’additionner les effets sur les bénéficiaires, mais de les multiplier. Nous contribuons sur les aspects organisationnels, managériaux et tech, à l’accompagnement global prodigué aux sept associations soutenues par ce programme. Et cette brique est fondamentale, car la tech n’est plus une option, et la crise de la Covid l’a montré de manière encore plus prégnante ! Nous avons été très largement sollicités pour intervenir en urgence auprès de ces associations et leur permettre de continuer, voire intensifier leur action auprès des publics les plus touchés. La tech joue donc un rôle clef, que ce soit pour réduire les impacts économiques et sociaux de la crise, que pour garder le lien avec les bénéficiaires.

 

  • Quelle est la place pour la transformation digitale dans les associations que vous accompagnez ?

M.T. :

Elle est aujourd’hui centrale, tant dans une logique de passage à l’échelle que d’un point de vue organisationnel ou géographique, c’est donc un axe stratégique pour les associations que nous soutenons. Quelques exemples : à la Fondation, nos directeurs d’investissement sociaux échangent sur tous les sujets d’organisation avec les associations qu’ils suivent, et très souvent, le sujet digital est ramené à des enjeux matériels ou de formation aux différents logiciels, à des coûts de développement, ou se concentrent sur des aspects de réseau informatique. La transformation digitale apparaît rarement sous un angle stratégique. Par manque de culture numérique peut-être ou en raison du sous-dimensionnement des équipes SI. La Fondation AlphaOmega provient de la culture du private equity qui est avant tout une culture pragmatique et tournée vers l’impact. Il est inconcevable aujourd’hui de ne pas disposer d’une structure de suivi des volontaires et bénévoles, ou de travailler avec des outils de gestion financière inadaptés dans des organisations associatives en réseau et devant se coordonner à grande échelle. Par exemple, les Écoles de la deuxième chance, qui accompagnent chaque année plus de 15 000 jeunes de plus de 16 ans pour trouver un emploi avaient besoin d’une plateforme de ressources d’informations partagées entre les 1 200 salariés des écoles pour échanger sur les nombreuses problématiques qu’elles rencontrent, notamment l’organisation du suivi des élèves pendant la crise sanitaire, qui se fait en grande partie en distanciel. Jusqu’à maintenant la gestion des comptes utilisateurs et des droits d'accès de ces ressources n'était pas automatisée et compliquait l'administration de la plateforme et la création de comptes personnels, entraînant du temps perdu dans la gestion de ces comptes et le risque de ne pas avoir une liste d'utilisateurs à jour. Grâce à la Fondation Devoteam, et son approche pragmatique, tout cela se fait plus rapidement sur la plateforme, répondant au besoin d'automatiser les tâches ne présentant pas de valeur ajoutée pour un être humain et ainsi de répondre de manière plus efficace au besoin réel : échanger et partager des informations plutôt qu’en gérer l’accès.

S.d.B. :

La transformation digitale est une nécessité, et ce n’est d’ailleurs pas propre aux associations. Toutes les entreprises font face à cet enjeu aujourd’hui et encore plus dans ce contexte de crise. La tech peut être difficile à appréhender pour la plupart des gens. Et les associations ont parfois pris un retard plus grand, pour des raisons de ressources financières, mais aussi humaines : la plupart d’entre elles se sont construites sur un modèle n’intégrant pas la technologie, et n'ont aujourd’hui pas de compétences internes à même de mener cette transformation, ni les moyens d’embaucher des ressources rares et donc chères, par exemple des ingénieurs spécialisés en intelligence artificielle, des architectes cloud ou des experts CRM. C’est là que nous intervenons. La tech ne peut plus être vue en opposition avec le lien social ou avec les missions de ces associations. Elle en est au contraire le support, soit en leur permettant de garder le lien, soit en permettant à leurs membres de se consacrer à leur cause et leur engagement, en automatisant et en améliorant des processus internes parfois fastidieux. Par exemple, le travail effectué avec Article 1 pourrait paraître déconnecté de son objet social voire s’apparenter à de la gestion commerciale puisque nous avons repensé leur CRM. Au contraire, l’audit et les différents ateliers les ont amenés à repenser totalement l’animation de leurs communautés et donc leur rapport avec leurs bénéficiaires. C’est en réconciliant la tech et le social que nous améliorons l’impact global de ces associations. Et cela peut aller jusqu’à développer des services intégralement digitaux pour toucher un public encore plus important.

 

  • Comment voyez-vous l’avenir de votre collaboration ? Quel bilan tirez-vous de cette première année ?

M.T. :

À titre personnel, j’espère sincèrement que cette collaboration va continuer. Je remercie infiniment Devoteam pour son accompagnement et je suis impressionné par le nombre et la diversité des missions dont les associations ont bénéficié comme Coup de Pouce, l’Afev, Article 1 ou les Écoles de la deuxième chance. Chaque accompagnement couronné de succès représente un encouragement à poursuivre d’autres chantiers de transformation digitale. De manière tout à fait pragmatique, nous estimons que la transformation numérique et l’accompagnement des équipes SI pour la mettre en place vont donner aux associations, la fluidité et l’agilité dont elles ont un besoin crucial. Pour l’année 2021, je crois que la transformation digitale amorcée depuis le début de la crise sanitaire va s’amplifier. Le monde associatif percevant à présent concrètement le bénéfice de ces évolutions, j’ai confiance, qu’avec l’aide de Devoteam, nous pourrons mener à bien cette révolution et permettre aux associations de passer à l’échelle.

S.d.B. : 

200 jours de mécénat de compétences, 23 collaborateurs de cinq entités différentes investis auprès de six associations...le bilan parle de lui-même et montre l’importance de l’enjeu.  Je suis très fier des équipes qui se sont engagées pleinement dans ces missions et les remercie chaleureusement. Le bilan est positif pour les associations, mais aussi pour nos collaborateurs : leur permettre d’évoluer dans des environnements différents, très agiles, est source d'enrichissement et très formateur. Nous avons d’ailleurs un grand nombre de retours très enthousiastes. On ne saurait s’arrêter en si bon chemin, d’autant que les transformations initiées doivent être poursuivies et amplifiées pour en maximiser l’impact. C’est avec plaisir que nous souhaitons poursuivre notre partenariat avec la Fondation AlphaOmega, dont l’apport est déterminant pour le choix des projets et leur soutien de manière holistique. C’est une très belle collaboration #TechforPeople.

 

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