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Par Groupe ADP - Publié le 24 avril 2018 - 15:04 - Mise à jour le 9 mai 2018 - 15:57
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Mathilde revient sur son engagement solidaire à Madagascar

Cheffe de projet à la Direction des opérations de l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle, Mathilde Belsœur est rentrée il y a quelques semaines d'une mission de huit mois à Madagascar qu'elle a menée au service d'ADP International. En parallèle de cette expérience, elle a souhaité accompagner les actions réalisées sur place par la Fondation du Groupe ADP. Un engagement qui lui tenait à cœur dans un pays considéré comme l'un des plus pauvres de la planète. Entretien.

Mathilde revient sur son engagement solidaire à Madagascar
Mathilde revient sur son engagement solidaire à Madagascar

Pouvez-vous nous parler en quelques mots des associations au bénéfice desquelles vous vous êtes engagée?

La Fondation du Groupe ADP soutient deux associations à Madagascar : Aïna Enfance et Avenir, présente à Antananarivo et ses environs, et Ecoles du monde, qui intervient dans la région de Majhunga. En ce qui me concerne, j’ai été très impliquée auprès d’Aïna, notamment pour des raisons de proximité géographique. C’est un projet initialement centré autour d’enfants orphelins placés par le système judiciaire, et qui s'est élargi par la suite dans l'idée de chercher à comprendre les origines de ces enfants. L’association est désormais constituée du centre des enfants placés, la première structure créée, mais aussi de deux maternelles solidaires qui œuvrent en faveur de l’éducation de jeunes enfants (et de leurs parents !) venant des quartiers les plus défavorisés de la ville. Dernière structure ouverte, le village d’accueil et de formation des jeunes mères célibataires qui propose des formations professionnelles pour leur permettre l'indépendance financière et la réintégration sociale. Si cette association a des résultats si positifs, c’est parce que ses fondateurs et directeurs mettent un point d’honneur à accompagner chaque bénéficiaire du programme de bout en bout. Réfléchir sur le long terme est primordial pour être plus efficace dans l'aide apportée aux bénéficiaires pour que, petit-à-petit, ils parviennent à s'insérer dans la société. 

Quelles sont les raisons qui ont motivées votre décision de vous engager aux côtés d'Aïna et d'Ecoles du Monde?

Au moment de partir à Madagascar, je me suis interrogée sur la manière dont je pouvais m'associer aux actions de la Fondation du Groupe ADP. Comment, au cours de mes 8 mois de mission sur place, j'allais pouvoir les aider? Les sujets d’éducation, d’hygiène, d’accès aux ressources essentielles, d’insertion professionnelle mais aussi de prostitution sont présents autour de nous quotidiennement à Antananarivo, la capitale du pays. J'ai donc décidé de devenir marraine de ces deux associations.

En quoi consistait précisément votre parrainage? Que faisiez-vous exactement pour ces associations?

Il s'agissait d'un rôle finalement assez libre qui dépendait de ce que je souhaitais faire et du contexte dans lequel j'intervenais. Pour que ce binôme avec l'association fonctionne bien, il était primordial de définir au préalable ce rôle. D'une manière générale, ma mission consistait à faire le relais entre la Fondation du Groupe ADP et chaque association. Je cherchais à comprendre leurs problématiques pour trouver des solutions et explorer des pistes pour aller plus loin dans leurs actions. Avec Aïna par exemple, j’avais un rôle de porte-parole, de représentante de l’association au sein de la communauté locale, ceci afin de les aider à développer leurs projets et à trouver de nouveaux soutiens. Je proposais également des pistes d'amélioration dans le fonctionnement des différents centres. Réfléchir ensemble à des solutions donne toujours lieu à de riches échanges. J’essayais également, au-delà du soutien financier qu'apporte la Fondation du Groupe ADP, de créer des liens avec le milieu aéroportuaire et de compléter notre action en élaborant des ateliers axés sur la pratique. Cette implication, je souhaitais qu'elle soit aussi bénévole. Alors, quand c'était possible, je donnais un peu plus de mon temps. Cet engagement était une ouverture sur un monde qui n'est ni professionnel ni personnel et qui m'a permis de prendre davantage conscience de l'énergie qu'il faut pour porter ces projets et de l'aide que l'on peut apporter à tous les niveaux.

En quoi c'est important pour vous de travailler dans une entreprise qui encourage ses salariés à s'engager dans des projets solidaires?

Pour moi, il est important de faire partie d’une entreprise dont on peut être fier de ses actions en faveur de l'intérêt général. Le Groupe ADP est présent dans des pays qui présentent de graves inégalités d'accès aux besoins essentiels. L'implication d'une entreprise comme la nôtre dans des actions de développement est donc précieuse. Je crois que chacun des salariés peut aussi apporter sa pierre à l'édifice, de par les compétences qu'il a acquises. Bien sûr, il n’est pas toujours facile de trouver le temps et les moyens de s’impliquer en dehors de son travail, notamment dans un environnement nouveau. Alors quand il est possible d'associer ces deux paramètres et de pouvoir, en plus, s’appuyer sur son entreprise pour mener à bien des projets, c'est une chance formidable et cela peut être un puissant levier d'action.

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