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Par Fondation MBS - Committed to making a difference - Publié le 1 octobre 2024 - 18:00 - Mise à jour le 1 octobre 2024 - 18:03
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Directive CSRD : Faire de la contrainte réglementaire une opportunité stratégique pour la transition écologique et sociale des organisations

Pilotée par Dr Maryline Meyer et Dr Mélanie Jaeck, la Chaire MIND de MBS accompagne les organisations dans la structuration et la mise en œuvre de leurs politiques d’engagement sociétal. Pour répondre au mieux aux évolutions légales en matière de reporting extra-financier dit ESG (environnemental, social et de gouvernance), un projet de recherche-action vient d’être lancé en collaboration avec ses partenaires mécènes, le groupe Nicollin et Sage, pour décrypter les enjeux d’appropriation auxquels ils sont confrontés en lien avec les nouvelles exigences réglementaires européennes relatives à la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive).

Caroline Catalan, directrice RSE de Nicollin, et Mélanie Jaeck, co-titulaire de la Chaire MIND. Crédit photo : DR.
Caroline Catalan, directrice RSE de Nicollin, et Mélanie Jaeck, co-titulaire de la Chaire MIND. Crédit photo : DR.

Les nouvelles exigences de la CSRD en matière de reporting extra-financier / ESG 

La nouvelle directive CSRD, adoptée au Parlement européen en novembre 2022 et qui est entrée en application en France au 1er janvier 2024, vise à répondre aux dérives actuelles du reporting ESG, en particulier à son manque de transparence, de pertinence et de cohérence pouvant conduire à une image de green ou social washing des engagements RSE mis en avant dans le monde économique. La philosophie de cette nouvelle exigence réglementaire est élargie et transformationnelle.  

D’une part, l’objectif est d’harmoniser les pratiques de reporting ESG entre les entreprises concernées, pour une meilleure comparabilité de leur performance en matière de durabilité, et cela à l’échelle européenne. D’autre part, il s’agit d’inciter les entreprises à se questionner sur leur double matérialité, c’est-à-dire leur matérialité financière qui mesure les risques et opportunités pour leur modèle d’affaires associés aux grands enjeux actuels qu’ils soient environnementaux, sociaux et sociétaux, et leur matérialité d’impact qui évalue l’impact potentiel de leur activité sur ces mêmes grands enjeux. 

 

Transformer les contraintes réglementaires de la CSRD en engagement stratégique en faveur de la transition écologique et sociale 

Ces nouvelles contraintes réglementaires interrogent les organisations sur leur capacité à y répondre dans les meilleures conditions. Pour les plus avancées en matière de transition écologique et sociale, il s’agit de mettre en harmonie ce qu’elles déploient déjà en matière de démarches RSE et d’évaluation ESG avec les attendus de la directive. Elles doivent ainsi produire leur matrice de double matérialité qui permettra d’identifier les indicateurs ESRS (European Sustainability Reporting Standards) qu’elles devront renseigner dans leur rapport de durabilité, dont certains sont communs à toute organisation soumise à la CSRD. Pour les autres, le travail d’identification des enjeux RSE matériels et du système de reporting associé leur permettra d’initier l’engagement RSE. La mise en conformité peut alors représenter une véritable opportunité pour l’entreprise en termes de développement et de transformation au service du développement durable. 

La question est de savoir sous quelles conditions organisationnelles et managériales il est possible de faire de cette contrainte réglementaire une opportunité d’intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux dans les stratégies d’entreprise.  

 

Un partenariat recherche-entreprise pour renforcer les initiatives en matière de RSE et d’impact social 

Les travaux de la Chaire MIND veulent apporter des éléments de réponse à cette problématique, et contribuer à faire de cette nouvelle injonction règlementaire une véritable opportunité stratégique pour les organisations en les incitant à renforcer la gouvernance de leur démarche RSE et en les amenant à intégrer l’impact social et environnemental de leur activité à leur modèle d’affaires.  

Comme le souligne Dr Mélanie Jaeck :

« Ces partenariats avec le Groupe Nicollin et Sage sont essentiels pour développer des recherches appliquées et des pratiques innovantes en matière de stratégie RSE. Nous sommes impatientes de poursuivre ce travail collaboratif qui non seulement enrichit nos recherches, mais apporte également une valeur ajoutée significative au pilotage de la politique RSE de ces entreprises et, plus largement, de toutes les organisations souhaitant structurer et renforcer leur démarche. » 

Les préconisations apportées par la recherche viseront à apporter une dimension stratégique et transversale à une démarche de mise en conformité réglementaire autour de la transition écologique et sociale afin qu’elle puisse être incarnée dans l’ensemble de l’organisation et fasse adhérer chaque partie prenante engagée dans la démarche.  

Les résultats de ce projet de recherche permettront également d’adopter une stratégie d’essaimage des bonnes pratiques sur le territoire auprès des organisations engagées en RSE et prochainement concernées par la réglementation CSRD. 

 


Pour aller plus loin, téléchargez le livre blanc « Construire des organisations vivantes, inclusives et engagées » 


 

Pour en savoir plus sur la Chaire MIND :

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