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Par Schneider Electric Corporate Citizenship - Publié le 2 décembre 2021 - 14:33 - Mise à jour le 2 décembre 2021 - 14:33
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Schneider Electric Corporate Citizenship : pour aller plus loin en matière de responsabilité sociétale

En 2021, Schneider Electric a fondé l’entité Corporate Citizenship pour englober et affirmer l’ensemble de ses actions de responsabilité sociétale d’entreprise. Gilles Vermot Desroches revient sur la genèse et les ambitions de cette nouvelle direction, dont il est le Senior Vice President.

Gilles Vermot Desroches, Senior Vice President de Corporate Citizenship - Crédit photo : Schneider Electric
Gilles Vermot Desroches, Senior Vice President de Corporate Citizenship - Crédit photo : Schneider Electric
  • Pourquoi avoir créé Schneider Electric Corporate Citizenship ?

Schneider Electric construit une démarche développement durable dès la fin des années 1990, avec la mise en place du « Schneider Sustainability Impact » mesurant de manière transparente nos objectifs et progrès tous les trimestres. Ces objectifs ont toujours pris en compte toutes les dimensions de la responsabilité – environnementale, sociale, territoriale, de gouvernance –, englobant l’ensemble de nos parties prenantes, et ce, à l’échelle mondiale.

En 2021, Schneider Electric est reconnue par Corporate Knights comme l’entreprise la plus « durable » au monde parmi 5 000 entreprises étudiées. Nous venions également de recevoir d’autres distinctions sur ces sujets-là. Ces événements ont déclenché une réflexion. Responsable comment ? Responsable jusqu’où ? Tout cela nous a incités à bouger, à réfléchir au monde de demain en bâtissant des scénarios, à la fois dans le champ environnemental et climatique – qui est l’affaire du siècle –, mais sans oublier la dimension sociale et territoriale. Si la transition n’est pas juste, si elle n’embarque pas les gens, si elle ne permet pas à la jeunesse de construire son futur, elle ne pourra pas se faire telle que nous le souhaitons tous. Schneider Electric Corporate Citizenship incarne cette vision.

  • Quels sont les outils et axes d’intervention choisis pour mettre en œuvre vos actions ?

Nous avons défini quatre grandes lignes d’action. La première consiste à s’assurer que partout, à tout moment et auprès de tout le monde nos partenaires économiques respectent l’ensemble des droits humains. Nous avons été les premiers à créer un label environnemental pour nos produits, nous voulons aujourd’hui instaurer un label social pour marquer ce respect des droits humains sur l’ensemble de la chaîne de valeur Schneider Electric.

Seconde ligne : faire en sorte que chacun soit accompagné pour construire son futur, quelle que soit sa génération. Pour ceux qui se trouvent dans les dix dernières années de leur vie professionnelle, notre programme Schneider Initiatives Entrepreneurs aide chaque année depuis dix ans une centaine de salariés à créer leur entreprise, pour vivre autrement de leurs compétences en fin de carrière.

Cette réflexion autour de l’employabilité rejoint notre troisième grand axe, la jeunesse. Il n’y a jamais eu autant de jeunes sur la planète, mais beaucoup n’ont pas de formation. Or, ce sont les jeunes qui amènent l’innovation. L’entreprise a un rôle à jouer pour les accompagner et faire en sorte qu’ils acquièrent les compétences pour construire leur avenir. C’est la mission de la Fondation Schneider Electric, à savoir leur en  donner les moyens. Le premier de ces moyens est la formation, l’activité historique de la Fondation. Elle a déjà permis à plus de 300 000 jeunes, partout dans le monde, de bénéficier d’une formation professionnelle aux métiers de l’énergie. Des métiers d’avenir essentiels dans un monde qui s’électrifie et où l’accès à l’énergie est encore difficile pour des millions de personnes. Des métiers créateurs de valeur pour les jeunes et leur communauté. Des métiers que nous souhaitons aussi voir de plus en plus exercés par des femmes. Pour un futur souhaitable, il est inimaginable de se priver de la moitié des capacités de l’humanité.

Notre quatrième démarche est de faire de la citoyenneté un engagement collectif pour co-construire le futur. Les entreprises contribuent activement à l’agenda des solutions. On ne peut pas sauver la planète sans sauver ses habitants. Et la citoyenneté doit aussi être un outil d’évolution de la relation entre les salariés et leur entreprise. Il faut généraliser la méthode agile et inventer au sein de l’entreprise des temps disruptifs pour que les collaborateurs puissent bâtir des démarches collectives. Chez Schneider Electric, chaque salarié est appelé à devenir mentor d’un jeune en interne ou en formation externe par exemple. On est tous porteurs d’un accompagnement pour un autre.

  • Quelles sont les ambitions de Schneider Electric Corporate Citizenship dans les cinq années à venir ?

Schneider Electric vient de prendre l’engagement de multiplier par deux le nombre de ses apprentis, stagiaires, doctorants dans le monde entier. Nous allons également accompagner un million de jeunes de la base de la pyramide à des formations vers les métiers de l’électricité avant 2025. Nous en sommes à plus de 300 000 jeunes et nous pouvons compter sur 400 partenariats robustes. Concernant les droits de l’homme, notre grand programme « Duty of Vigilance » affiche ses objectifs. Nous en sommes au début de notre démarche de création du label « droits humains » pour nos produits, qui vise à s’assurer que nos mille premiers fournisseurs sont au-delà des standards de travail décent. 

Notre souhait est d’embarquer le plus de personnes possible avec nous. Nous allons continuer à développer notre structure « 100 chances 100 emplois », qui aujourd’hui représente un collectif de 1 500 entreprises situées dans 45 bassins territoriaux. La relation entre toutes les entreprises locales bâtit un creuset qui devient le réseau des jeunes qui n’ont pas de réseau, afin de les accompagner et de structurer leur projet d’avenir. Parallèlement, notre fondation se mobilise, elle aussi, pour la jeunesse avec de nombreux projets emblématiques.

Quant à l’enjeu climatique, nous continuons à y mettre toute notre énergie. Je suis d’ailleurs le coordinateur du French Business Climate Pledge [qui vise à accélérer l’innovation et la R&D pour baisser les émissions de gaz à effet de serre, NDLR]. Schneider Electric est d’ailleurs engagée depuis longtemps sur limpact investing puisque son fonds d’investissement solidaire a été le premier à obtenir le label Finansol. La mobilisation de notre entreprise s’irrigue et se comprend dans une dynamique relationnelle dans laquelle on apprend, on échange, on partage avec beaucoup d’initiatives différentes.

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