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Par FONDATION UVSQ - Publié le 5 janvier 2017 - 20:25 - Mise à jour le 9 janvier 2017 - 09:25
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FRÉDÉRIC LOFASO COORDONNE LA RECHERCHE SUR LE HANDICAP

La recherche sur la thématique du handicap à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines s’articule autour d’Handimedex (Handicap Medical Excellence), projet d’institut hospitalo-universitaire mené en collaboration avec l’hôpital Raymond Poincaré de Garches. Rencontre avec Frédéric Lofaso, le coordonnateur scientifique.

FRÉDÉRIC LOFASO COORDONNE LA RECHERCHE SUR LE HANDICAP
FRÉDÉRIC LOFASO COORDONNE LA RECHERCHE SUR LE HANDICAP

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est un Institut hospitalo-universitaire ?

Frédéric Lofaso : Les IHU sont des établissements de formation et de recherche médicale qui regroupent en un même milieu des cliniciens et des chercheurs autour d’une thématique. Orienté très longtemps vers la poliomyélite et sa prise en charge médicale spécifique, l’hôpital Raymond-Poincaré, doté d’une recherche clinique et technologique de haut niveau, s’est ensuite spécialisé dans les maladies liées au handicap comme les pathologies musculaires, les AVC, les traumatismes crâniens, les scléroses en plaques, etc.

Comment s’est constitué l’IHU HandiMedEx ?

F.L : En plus des technologies, de la structure hospitalière dédiée au handicap moteur et de la filière de patients, il était nécessaire de disposer du volet de recherche préclinique. Ce sont les unités Inserm qui permettront la recherche translationnelle par leur collaboration et la création de l’unité mixte de recherche (UMR) Handicap neuromusculaire (physiopathologie, biothérapie et pharmacologie appliquées, ENDicap), composée de 3 équipes.

Quels sont les objectifs d’HandimMedEx ?

F.L : Il s’agit de proposer la meilleure prise en charge possible d’un certain nombre de myopathies ainsi que des blessures de la moelle épinière, également appelées blessures médullaires. Ces équipes, présentes à l’UFR des sciences de la santé Simone Veil, doivent mettre au point de nouvelles thérapies testées sur l’animal, qui seront ensuite adaptées à l’homme. Elles permettront, nous l’espérons, de redonner aux patients certaines fonctions motrices, et pourquoi pas d’envisager une guérison. Plusieurs types de recherche coexistent autour de ces grands thèmes : techniques de rééducation, technologies et compensation du handicap, pharmacologie et biothérapie. Ce projet a pleinement sa place dans la sphère Paris-Saclay puisque des équipes d’Évry nous ont rejoints.

En savoir plus sur les recherches : l’espoir d’un traitement pour les maladies neuromusculaires

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