La Fondation VINCI Autoroutes dévoile les résultats de la 5e édition de son enquête européenne sur le partage de la route
La Fondation VINCI Autoroutes dévoile les résultats de la 5ᵉ édition de son étude européenne sur le partage de la route. Réalisée par Ipsos bva, cette dernière analyse les comportements des automobilistes, motards, cyclistes et piétons face à la cohabitation des différents modes de déplacement. À travers les réponses de plus de 12 000 Européens, dont 2 403 Français, l’enquête met en lumière les enjeux du respect mutuel entre tous les usagers afin de garantir une mobilité plus sûre et une cohabitation apaisée sur la route.
Les règles du code de la route transgressées par des usagers autocentrés
Le non-respect des règles du code de la route reste un problème majeur pour le partage harmonieux de l’espace public. De nombreux comportements dangereux persistent : occupation abusive des trottoirs par les deux-roues et cyclistes, absence de clignotant pour changer de direction, franchissement de feux rouges ou feux piétons, stationnement et arrêts sur les pistes cyclables, non-respect des sas vélo, etc.
Ces pratiques, révélatrices d’un individualisme qui ne cesse de croître, créent tensions, insécurité et mettent en danger les usagers les plus vulnérables.
Très nombreux à avoir peur du comportement des autres usagers, les Français admettent aussi largement leurs entorses au code de la route. Pour progresser vers une cohabitation sur la route plus sereine et plus sûre, chacun doit prendre conscience des conséquences de ses actes – pour les autres comme pour lui-même - et résister à l’impulsivité et à l’individualisme. C’est cette attitude responsable qui permettra de réduire le nombre de victimes et de sauver des vies, notamment celles des usagers vulnérables.
Bernadette Moreau, Déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes

Un climat d’inquiétude et de tension qui persiste
La cohabitation entre les différents usagers – automobilistes, conducteurs de deux-roues motorisés, cyclistes, utilisateurs d’EDPM (engins de déplacement personnel motorisés) et piétons – devient de plus en plus complexe dans un espace public contraint. Cette diversité, combinée au non-respect du code de la route, génère tensions, incivilités et sentiment d’insécurité.
Si 95 % des usagers redoutent les comportements à risque des autres, beaucoup y contribuent eux-mêmes. Les piétons sont particulièrement exposés : 92 % ont déjà été confrontés à un automobiliste ne cédant pas la priorité alors qu'ils étaient engagés sur un passage protégé et 79 % ont déjà été frôlés sur un trottoir par un vélo ou une trottinette ou un hoverboard.

Ce climat anxiogène touche aussi les cyclistes, dont le sentiment de sécurité varie fortement en Europe : 93 % des Néerlandais se sentent en sécurité à vélo contre seulement 57 % des Français, plaçant la France en dernière position pour la deuxième année consécutive.
Les modes de déplacements actifs : les Français toujours à la traine par rapport aux Européens
La voiture reste le premier mode de déplacement en France et en Europe même si le recours aux mobilités actives est en légère progression cette année. 61 % des Français marchent régulièrement (+4 points vs 2024), contre 67 % des Européens, avec des écarts régionaux marqués : l’Île-de-France en tête (78 %) et la Normandie en retrait (48 %).
La pratique régulière du vélo reste faible : 12 % des Français l’utilisent régulièrement, loin derrière la moyenne européenne (21 %) et très loin des Néerlandais (60 %).
Retrouvez l'enquête en intégralité : https://fondation.vinci-autoroutes.com/fr/presse/conduite-responsable-sur-la-route-et-ecoconduite/partage-de-la-route-encore-trop-de-regles/