La Croix-Rouge enseigne les bons gestes face aux personnes vulnérables
Comment s’adresser à une personne vulnérable ? C’est la question à laquelle désire répondre la Croix-Rouge, qui a dévoilé son « module de sensibilisation à l’urgence sociale ». Il a pour vocation de guider le grand public sur les réflexes à avoir face aux personnes en détresse. Comme elle, de nombreuses structures, comme le Samusocial ou Le Carillon, se mobilisent pour restaurer le dialogue auprès des personnes vulnérables.

Sensibiliser tous les publics à l'urgence sociale
Afin de renforcer son efficacité, ce module est accessible à partir de 12 ans. Visant à transmettre les bons réflexes face aux personnes en situation de vulnérabilité sociale, il apprend, en une heure et cinq étapes (ie : observer, entrer en relation, écouter, mettre en contact et mettre fin à l’échange), à développer et à affiner les capacités d’écoute des utilisateurs, en fonction des situations et des interlocuteurs. Par ce module, la Croix-Rouge veille aussi à sensibiliser autour des différentes formes de vulnérabilité, mais aussi à éduquer le grand public afin de renforcer la responsabilité citoyenne. Des sessions de formations seront dispensées gratuitement par les bénévoles de Croix-Rouge directement dans ses Unités locales et Délégations Territoriales, dans toute la France et plusieurs fois dans l’année.
La vulnérabilité sociale, une prise de conscience nécessaire
Le souci de la vulnérabilité sociale, c’est qu’elle peut épouser autant de formes qu’elle ne fait de victimes. Une chose est sûre, qu’elle concerne les sans-abri, des personnes isolées ou des victimes de violences, elle est aujourd’hui plus que jamais prise au sérieux par les organisations s’emparant du problème, qui la voient comme un catalyseur d’inégalités et une sérieuse menace pour la santé des personnes concernées. De nombreuses initiatives sont ainsi mises en place. Parmi elles, le projet Le Carillon, véritable chaîne de solidarité à échelle locale, permet de donner l’accès à divers services aux sans-abri directement dans les commerces. Ceux-ci sont financés par les habitants, et accessibles à la demande. À une autre échelle, le Samusocial s’emploie quant à lui, 24/24, à restaurer confiance et dialogue avec les victimes de la grande exclusion.