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Par Carenews INFO - Publié le 24 juillet 2018 - 12:31 - Mise à jour le 24 juillet 2018 - 13:58
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Le Refuge, agir contre l'isolement et l'exclusion des jeunes homosexuels

Depuis 15 ans, Le Refuge assure l'accueil et l'accompagnement psychologique et socio-éducatif nécessaires à la conquête de l'autonomie des jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d'errance. En 2017, l'association a ainsi hébergé 280 jeunes pour un total de près de 30 000 nuitées. Résolument militante, l'association mène de nombreuses campagnes pour sensibiliser les autorités et le grand public aux droits des personnes LGBT+ en France. Cet été, Carenews vous fait (re)découvrir Le Refuge ainsi que ses dernières actualités. L'association sera présente à Rock en Seine, juste avant la rentrée.

Le Refuge, agir contre l'isolement et l'exclusion des jeunes homosexuels
Le Refuge, agir contre l'isolement et l'exclusion des jeunes homosexuels

 

 

Accompagner les jeunes gays, lesbiennes et personnes transidentitaires en situation d'errance et d'exclusion

 

Fondé en 2003 à Montpellier, Le Refuge regroupe un ensemble de structures qui accueillent et hébergent les victimes du rejet familial consécutif à leur identité de genre ou à leur orientation sexuelle. L'association apporte un suivi pluridisciplinaire qui vise à soutenir le jeune accueilli dans la construction de son projet de vie pour atteindre la stabilité et l'autonomie nécessaires à la poursuite de son chemin. Aujourd'hui, Le Refuge compte 18 délégations dans toute la France. En 2017, elle a ainsi pu soutenir 280 bénéficiaires pour un total de près de 30 000 nuitées.

 

Les personnes accueillies par l'association sont majoritairement des jeunes majeurs en situation de rupture familiale et d'errance : nombreux sont ceux qui manifestent un réel mal-être vis-à-vis de leur homosexualité ou de leur transidentité. Le Refuge donne à ces jeunes exclus, entourés d'une équipe attentive et bienveillante, un véritable temps de réassurance et de restructuration. Elle assure aussi le fonctionnement d'une cellule d'écoute, de soutien et de médiation familiale pour restaurer le dialogue, quand la situation le permet. L'association milite aussi contre l'homophobie et la transphobie au travers de campagnes médias, de projections ou de débats.

 

Dans le cadre de son partenariat média avec Rock En Seine, Carenews a interrogé Tony Cotte, bénévole du Refuge, pour connaître les dernières actualités de l'association.

 

Quelles sont les dernières actualités de l'association Le Refuge ?

 

Le Refuge ne s'arrête jamais vraiment, même en été. Si certains de nos locaux d'accueil sont fermés, les employés et bénévoles travaillent depuis leurs domiciles pour continuer de faire au quotidien ce que nous faisons déjà tout au long de l'année. Nous préparons aussi un grand repas de mécénat que nous tiendrons à l'automne avec notre marraine Muriel Robin, mais le point d'orgue de cet été reste notre participation à Rock en Seine !

 

Quels sont vos souhaits pour la rentrée 2018 ?

 

Avec l'aide de la Région Île-de-France, nous avons pu acquérir récemment un studio situé dans la petite couronne parisienne. C'est un appartement-tremplin qui permettra à l'un de jeunes d'être en situation de semi-autonomie, le temps de trouver un logement plus stable. Notre souhait pour la rentrée est de pouvoir acquérir un deuxième logement de ce type pour développer ce genre de dispositif, qui représente une étape-charnière vers départ de nos jeunes.

 

Le Refuge fait partie des partenaires associatifs choisis par Rock en Seine pour être mis en lumière au fil du festival. Quels sont vos projets d'animation pour cet évènement ?

 

À Rock en Seine, nous serons là pour sensibiliser le public. On équipera nos stand d'un grand mur blanc sur lequel les festivaliers pourront laisser leurs mots et empreintes pour montrer leur soutien à nos jeunes. Cette toile sera affichée dans notre local d'accueil parisien pour leur rappeler qu'ils ne sont pas seuls et que les gens sont sensibles à leur cause.

 

Nous voulons aussi récolter des dons, car nous fonctionnons avec 75 % de financements privés, et les structures d'accueil représentent un coût important. Nous espérons pouvoir financer six mois d'hébergement pour la délégation parisienne avec les dons récoltés durant la campagne Rock en Seine.

 

 

Article rédigé dans le cadre d'un partenariat média.

 

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