[EN IMAGES] #StopHungerCrime : contre l'utilisation de la faim en arme de guerre
Chaque semaine, Carenews met en lumière une campagne de sensibilisation menée par une ONG ou une association caritative. Ce mercredi, focus sur un phénomène méconnu, contre lequel Action Contre la Faim lutte agit en mobilisant des personnalités. La guerre ne se gagne pas qu’avec des balles. Dans certains pays, comme actuellement aux Yémen, la privation de vivres est parfois utilisée comme moyen de pression sur les pays attaqués. Pour lancer l’alerte et mobiliser les citoyens, Action Contre la Faim a lancé en fin d’année dernière la campagne #StopHungerCrime, dont le pâtissier Christophe Michalak est l’ambassadeur.
![[EN IMAGES] #StopHungerCrime : contre l'utilisation de la faim en arme de guerre](/sites/default/files/styles/large_actualites/public/articles/daadab4cd821d49f7d321469541a579ef6aeba1e_5.png?itok=mu1P8fHC)
Une campagne en ligne pour alerter les citoyens
La campagne internationale #StopHungerCrime d’Action Contre la Faim dénonce sur les réseaux sociaux les pays utilisant la faim des populations comme arme de guerre durant les situations de conflit. “Ça se développe de plus en plus, informe le directeur de la communication de l'ONG, Jean-François Riffaud. Ils brûlent les champs, empoisonnent les puits... Quand le port d'Hodeïda (Yémen) est bloqué par les combats, c'est 80 % de la nourriture qui ne rentre plus”. L’opération a été lancée en France dans le cadre du Forum de Paris sur la paix le 12 novembre dernier au Trocadéro, où les passants pouvaient découvrir des couverts fabriqués à partir de douilles de balle. Dans le cadre de cette campagne, les internautes sont invités à se photographier en croisant leurs couverts, avec le hashtag #StopHungerCrime.
Un ambassadeur engagé
Pour répandre son message auprès du grand public, l’ONG a fait appel au pâtissier Christophe Michalak, qui assure être “de plus en plus touché” par les sujets de société. Ce dernier, investi dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, envisage aujourd’hui d’aller “encore plus loin” et d’instaurer le micro-don dans ses boutiques. “Si tout le monde s'y met, vous imaginez ? Il faut se mobiliser, se parler [entre professionnels des métiers de bouche], avancer... Il faut se bouger !”, déclare-t-il à ce sujet.