[FUSAC] Actes homophobes : SOS homophobie lance un fonds de dotation

Lors du week-end de la braderie de Lille en 2018, plusieurs couples homosexuels ont été la cible de jets de peinture noire et d’eau de javel. La même année, un acteur et son compagnon ont été violemment agressés par trois jeunes hommes dans le XXe arrondissement parisien. Ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres. En effet, selon le rapport d’activité de SOS homophobie, une agression LGBTphobe a lieu tous les trois jours depuis plus de 10 ans, en France. En 2017, l’association rapporte une augmentation de 4,8 % de témoignages de LGBTphobies avec une augmentation de 15 % des agressions physiques. Ces violences ont des conséquences sur les victimes : repli sur soi, échec scolaire ou échec au travail, dépression, risque de tentatives de suicide plus élevé...

Permettre une meilleure acceptation de la diversité des orientations sexuelles

Créée en 1994 et basée à Paris, SOS homophobie a développé plusieurs délégations territoriales pour assurer le relai de ses interventions et ses actions de lutte contre l’homophobie. Pourquoi ? Afin de permettre une meilleure acceptation de la diversité des orientations sexuelles et lutter pour la visibilité et l’égalité des droits des personnes LGBT.

Convaincue que la lutte contre l’homophobie passe par la mise en place d’une ambitieuse politique de prévention, l’association intervient aussi bien en milieu scolaire que dans divers contextes professionnels en proposant de nombreux outils de sensibilisation. Ses actions ? Expliquer la diversité, rassurer, sensibiliser à l’acceptation des orientations sexuelles et identité de genre. Le fonds de dotation permettra de percevoir des libéralités (legs, donations et assurances-vie) afin de renforcer la capacité financière à mettre en œuvre des actions sur le terrain (soutien juridique aux victimes ou sensibilisation des lycéens, par exemple) et assurer la pérennité de l’association, financée principalement par les particuliers.