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Par Société Générale - Publié le 9 septembre 2019 - 12:02 - Mise à jour le 9 septembre 2019 - 12:08
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Faire du pro bono pendant 1 mois : trois collaborateurs Société Générale testent

Chaque collaborateur Société Générale peut dédier jusqu’à trois jours de son temps de travail à une action d’intérêt général encadrée par la Fondation Société Générale. L’Inspection Générale de la banque, inspirée par les actions mises en place par les cabinets de conseil, a souhaité tester un format d’engagement pro bono plus long. La Fondation Société Générale, en lien avec Pro Bono Lab, a donc travaillé sur un programme sur-mesure et trois inspecteurs, Camille, Yann et Jérémy, ont ainsi pu mettre leurs compétences métiers au service de l’association Food de Rue en juin et juillet derniers.

Faire du pro bono pendant 1 mois : trois collaborateurs Société Générale testent
Faire du pro bono pendant 1 mois : trois collaborateurs Société Générale testent

 

La co-construction au cœur du modèle

 

La Fondation Société Générale propose une variété de formats de mobilisation allant du parrainage à la journée solidaire ou au mi-temps senior pour répondre aux envies d’engagement des collaborateurs tout au long de leur carrière. Lorsque Camille, Yann et Jérémy sont allés voir leur hiérarchie pour proposer un format de pro bono longue durée à l’image de ceux mis en place dans les cabinets de conseil pour les consultants entre deux missions, ils ont été tout de suite soutenus pour travailler sur un format-pilote avec les équipes de la Fondation. 

« Faire quelque chose de différent, dans un monde qui bouge plus vite, avec des réflexions que nous ne sommes pas habitués à mener nous aide à développer de nouvelles compétences, à ouvrir notre champ de vision », explique Camille Boespflug, collaboratrice-moteur dans ce projet. « C’est forcément enrichissant pour nous en tant que collaborateurs. »

La Fondation Société Générale et son partenaire Pro Bono Lab ont ainsi créé un format d’engagement sur-mesure : définition du cadre d’intervention, identification d’une association œuvrant dans le champ de l’insertion professionnelle dont les besoins correspondaient aux compétences que l’Inspection Générale avait à offrir et préparation des trois inspecteurs à leur immersion. 

« Pour nous, l’important était d’avoir un impact, assez rapidement et de manière opérationnelle, car on vit sur un temps plus long dans notre métier », insiste Camille Boespflug.

 

Une plongée dans les fonds d’une association en développement

 

En juin 2019, cette mission pro bono a démarré chez Food de Rue, structure d’insertion par l’activité économique créée il y a cinq ans. L’association gère un chantier d’insertion exclusivement féminin et accompagne 12 femmes éloignées de l’emploi vers les métiers de l’alimentation (restauration, commerce de proximité) et l’entrepreneuriat. Employées au sein de La Panaméenne, halle alimentaire durable à Paris 14ème, ces femmes cuisinent de bons repas et vendent des produits alimentaires en circuit court. La mission portait principalement sur l’organisation du développement de l’association.

« Nous avions arrêté quatre missions au départ et nous nous sommes concentrés au final sur trois chantiers prioritaires », précise Gauthier Hauchart, directeur de Food de Rue. « Il s’agissait de fournir une analyse financière et économique de la structure, jeter les bases d’un changement d’échelle pour savoir si nous avions les épaules assez solides et scénariser ce développement. »

Pendant un mois et demi, Food de Rue et les 3 inspecteurs ont travaillé main dans la main, chacun découvrant le monde et le langage de l’autre : les particularités de l’associatif et de l’insertion par l’activité économique d’un côté ; le financier et la prospective économique de l’autre. Les collaborateurs Société Générale étaient présents dans les locaux de l’association environ une fois par semaine, pour obtenir les informations nécessaires à leur mission mais également pour faire des points d’étapes réguliers et exhaustifs avec Gauthier Hauchart. 

« Nous avions des discussions récurrentes avec Gauthier. Nous fonctionnions de façon itérative avec lui pour coller le plus au besoin, quitte à faire changer les priorités », raconte Camille Boespflug. C’est notamment ce qui s’est passé lorsque, durant la mission, une opportunité de se développer dans un nouvel arrondissement s’est concrétisée. « Lorsque la mission a démarré, nous y travaillions mais rien n’existait encore », se souvient Gauthier Hauchart. « Au milieu de la mission, ça s’est traduit en engagement, nous entrons maintenant dans la mise en œuvre. Nous sommes donc très contents, car les analyses menées par Camille, Yann et Jérémy vont nous servir de document d’appui pour aller voir les financiers. Nous allons parler leur langage, avec les ratios, chiffres, délais et préconisations qui rendent notre projet beaucoup plus audible ! »

 

Des apprentissages et un impact direct 

 

Maintenant, la mission est terminée, les livrables sont rendus, et le bilan semble au vert. Gauthier Hauchart envisage plus sereinement les perspectives de son association. « Les livrables sont venus confirmer nos a priori et nous en sommes très satisfaits. Mais nous allons nous sentir un peu orphelins, car on a développé des relations de qualité », dit-il.

« Nous avons beaucoup appris sur nos méthodes de travail car il a fallu s’adapter très rapidement aux opportunités offertes à l’association », conclut Camille Boespflug. « Nous nous sommes sentis chanceux, fiers de notre service et de notre management, et reconnaissants à la Fondation Société Générale d’avoir pu mener cette mission pro bono pendant plus d’un mois. »

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