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Par Carenews INFO - Publié le 22 mai 2015 - 09:42 - Mise à jour le 10 juin 2015 - 13:36
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La Fondation APICIL et l’Institut Curie s’allient contre la douleur.

Depuis maintenant deux ans, le service d’oncologie de l’Institut Curie abrite une unité spécialisée dans la prise en charge des adolescents et jeunes adultes (unité AJA, 15-25 ans) atteints d’un cancer. Cette unité permet d’accompagner ces jeunes malades de façon plus adaptée qu’au sein des services de pédiatrie ou d’oncologie adulte.

La Fondation APICIL et l’Institut Curie s’allient contre la douleur.
La Fondation APICIL et l’Institut Curie s’allient contre la douleur.

La tranche d’âge 15-25 ans est une période charnière dans la vie. Le corps change, évolue ; c’est le temps des projets, les jeunes se forment, se stabilisent. Tomber malade durant cette période est vécu différemment par les patients qui ont une vision de la vie, de leur vie qui n’est pas la même que celle des adultes ou des enfants plus jeunes. D’autre part, l’épidémiologie est particulière puisque les patients peuvent être atteints de tumeurs que l’on retrouvera plus souvent chez les moins de 15 ans ou bien de tumeurs d’adulte alors qu’ils sont encore jeune. La prise en charge doit donc être adaptée. C’est ce qui a motivé le Dr Valérie Laurence pour la création de cette unité: pouvoir prendre en charge les jeunes malades tant sur le plan médical que social avec un accompagnement personnalisé et un lieu dédié.

Au sein de son équipe on retrouve Gaëlle Ribiere-Moraud, psychomotricienne, qui visite le service tous les vendredis et propose aux jeunes patients divers exercices pouvant leur apporter un « mieux-être » pendant leur hospitalisation. Son travail consiste à faire prendre conscience aux patients de leur corps au niveau du sensoriel, du ressenti comme au niveau de ce qu’ils ne peuvent toucher : la constitution même de leur corps, son fonctionnement. 

Par le biais de diverses techniques comme la relaxation, Gaëlle Ribiere-Moraud permet aux patients de se détendre, d’atténuer leur anxiété qui peut souvent majorer la douleur, d’apaiser leur douleur en la cernant mieux, de conserver le contrôle de leur corps parfois atteint de séquelles après leur guérison. Le rôle de la psychomotricienne est de permettre aux patients de pouvoir mieux gérer leurs symptômes dus au traitement ou à la maladie, de moins ressentir la douleur et de s’apaiser. Sa présence apporte un certain confort supplémentaire aux jeunes malades hospitalisés.

Son poste a été financé par la Fondation APICIL après que le Dr Laurence en ait fait la demande. Il est aujourd’hui financé pour une durée de quatre ans et la fondation espère que l’établissement prendra la suite pour que les malades puissent continuer à bénéficier des soins d’une psychomotricienne.

La Fondation APICIL fondée en 2004 s’est engagée à travailler pour améliorer la prise en charge de la douleur et elle finance des travaux de recherche, des formations, des associations ou encore des projets in situ comme le poste de psychomotricienne à l’Institut Curie. La Fondation APICIL, en finançant tous ces projets ne demande qu’une chose : que le projet soit suivi par les équipes concernées, qu’une étude puisse être faite avec présentation des résultats obtenus tout au long du test. Elle demande ces études pour que son action puisse être reconnue comme médicalement utile, pour que les techniques qu’elle cherche à faire connaître soient reconnues et utilisées au cours des traitements. Le but est de trouver des alternatives au traitement médicamenteux de la douleur ou de le rendre plus efficace à moindre dose pour éviter les effets parfois néfastes des sédations lourdes. La Fondation fonctionne avec un comité scientifique regroupant 13 professionnels qui font face à la douleur de leurs patients tous les jours. C’est ce conseil qui étudie et sélectionne les projets qui seront soutenus par la fondation.

Avec, à ce jour, 400 projets suivis et financés et 180 projets à l’étude, la Fondation APICIL est indéniablement un acteur majeur du travail pour un meilleur traitement de la douleur aussi bien physique que psychologique ou émotionnelle.

Crédits photo: V Védrenne/ Fondation APICIL" Attention, les droits à l'images sont cédés à la Fondation dans la mesure ou la photo est associée à un article parlant du projet de psychomotricité pour les AJAs à l'Institut Curie, soutenu par la FONDATION APICIL. La photo ne peut dans aucun cas être utilisée pour illustrer autre chose.

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