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Par Carenews PRO - Publié le 13 février 2017 - 15:45 - Mise à jour le 17 février 2017 - 11:05
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[À LA TÉLÉ] À but non lucratif invite Sisley

Comme chaque semaine, Didier Meillerand présente l’émission À but non lucratif sur BFMBusiness. Ce dimanche 12 février 2017, il parle des actions de mécénat de la Fondation de l’entreprise Sisley. Avec lui, Philippe d’Ornano, président de l’entreprise Sisley, Emmanuelle Dethomas, présidente de l’association Agir pour le Cambodge, Régis Marcon, chef étoilé et parrain de l’association Agir pour le Cambodge et enfin Philippe Faucon, réalisateur engagé et oscarisé en 2016 pour son film Fatima.

[À LA TÉLÉ] À but non lucratif invite Sisley
[À LA TÉLÉ] À but non lucratif invite Sisley

Sisley, une entreprise familiale engagée

L’entreprise Sisley est une marque de cosmétique et de produits beautés. Sa fondation, créée en 2007 s’investit dans différentes causes comme l'éducation, la santé, la culture, l’environnement et la solidarité. L’entreprise familiale est engagée depuis longtemps dans différents types d’actions mais c’est la fondation qui a permis un réel travail de mécénat : « On a souhaité apporter le savoir-faire de notre entreprise et notre culture de l’efficacité aux associations que l’on soutient », précise Philippe d’Ornano.

Avec près de 5 000 collaborateurs dont une majorité de femmes et plus de 110 nationalités présentes dans le monde entier, Sisley est fière de la diversité qu’elle offre et de l’investissement à différentes échelles de tous les employés.

 

La fondation Sisley et ses objectifs

Pour Philippe d’Ornano, la fondation ne sert pas la communication de l’entreprise puisqu’elle reste très discrète dans ses actions et n’a pas pour but d’améliorer l’image de Sisley. Il s’agit d’un engagement social avant tout. Cependant, il remarque qu’elle sert la cohésion des salariés, fédérés autour de différents projets et étant eux-mêmes porteurs de projets. En effet, chacun est libre de soumettre une idée, une association à soutenir ou des projets et efforts à mettre en place. Selon le président de l’entreprise : « Tous les acteurs de la société ont besoin d’un sens de la responsabilité et le mécénat est un bon moyen d’encourager ces initiatives. » Pour lui, l’État devrait aller plus loin dans sa démarche d’encouragement aux dons (défiscalisation ; pour 1 euro donné, l’État en donne 2 par exemple...) en augmentant le budget maximal des entreprises pour le mécénat. Actuellement, les entreprises ont le droit de financer des associations ou des projets à hauteur de 5 euros pour 1 000 euros de chiffres d’affaires. Pour Philippe d’Ornano, le fait de faire passer cette réglementation à 1 % (soit 10 pour 1 000) permettrait déjà un champ d’action beaucoup plus large. La fondation travaille aujourd’hui avec un budget de 2 millions d'euros de trésorerie, soit environ 8 % du budget annuel de la société.

 

L’association Agir pour le Cambodge, acteur de développement et de lutte contre la pauvreté

Agir pour le Cambodge a été créée en 1984 dans les camps de réfugiés. L’association a pour but de lutter contre la pauvreté grâce à l’éducation, la formation et l’insertion. L’association a donc créée des centres de formations à différents corps de métiers pour permettre aux Cambodgiens de trouver un travail et devenir ainsi indépendants tout en soutenant le reste de leur famille. Elle a donc créé une école hôtelière avec le concours de Régis Marcon, chef étoilé près de la région de Angkor - très touristique et qui héberge donc beaucoup de complexes hôteliers et de restaurants. L’association a choisi de favoriser les filles puisqu’elles représentent 70 % des étudiants suivis. Ce choix a pour but de lutter contre le trafic d’humain, les mariages forcés et la prostitution.

Avec la fondation Sisley, elle a également mis en place une formation esthétique et beauté où la fondation applique un réel mécénat de compétence, autant dans la formation que l’accompagnement et la valorisation des étudiants.

Agir pour le Cambodge œuvre avec un budget de 400 000 euros dont 78 000 euros financés par Sisley sur trois ans. En 2016, 29,7 % des financements provenaient des fondations alors que 51 % provenaient du grand public. L’association s’autofinance à hauteur de 35 % grâce aux restaurants, cafétérias et autres services présents sur les écoles. Aujourd’hui, Agir pour le Cambodge a formé plus de 1 300 élèves ayant tous trouvé un travail après un mois avec un salaire supérieur à la moyenne cambodgienne.

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