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Par Carenews PRO - Publié le 16 juin 2017 - 14:40 - Mise à jour le 21 juin 2017 - 08:25
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[LU] Tribune : pour une réforme de la fiscalité favorable aux philanthrepreneurs

Jean-François Bensahel, président de DSOgroup, publie une tribune dans Les Échos pour une France des philanthrepreneurs. Il plaide pour une fiscalité plus avantageuse pour les entreprises, en contrepartie de leur soutien à des associations ou à des fondations.

[LU] Tribune : pour une réforme de la fiscalité favorable aux philanthrepreneurs
[LU] Tribune : pour une réforme de la fiscalité favorable aux philanthrepreneurs

Un dynamisme entrepreneurial freiné ?

Chaque année, la France voit naître 500 000 entrepreneurs : un dynamisme réel, supérieur à celui observé au sein de l’Union Européenne et même, à celui de nos voisins allemands (environ 300 000 créateurs d’entreprises). Pour autant, Jean-François Bensahel considère que les investissements sont freinés par une « fiscalité sur les plus-values décourageante » lors de la cession d’entreprise. L’aventure entrepreneuriale est l’aventure d’une vie rappelle le président de DSOgroup, et mérite d’être encouragée. Il affirme ainsi : « il est d'une urgence absolue de rapprocher les Français de leurs entrepreneurs. Osons donc une réforme qui mette les entrepreneurs au service de l'intérêt général, qui leur donnerait un surcroît de légitimité, et qui serait une réforme fiscale portant haut notre devise nationale : liberté, égalité, fraternité. »

 

Concilier entrepreneuriat et philanthropie

Si la France compte davantage d’entrepreneurs, elle fait figure de mauvaise élève lorsqu’on s’intéresse au nombre de fondations d’entreprises : 4 000, contre 20 000 en Allemagne. Jean-François Bensahel propose une réforme fiscale pour concilier entrepreneuriat et philanthropie. Il suggère un taux de 20 % sur les plus-values de revente des actions et droits assimilés (contre environ 30 % aujourd’hui), dont 50 % seraient reversés sous un an à des associations ou des fondations. Un dispositif avantageux selon lui, qui pourrait avoir des effets similaires aux incitations fiscales mises en place ces dernières années pour encourager le mécénat et la philanthropie. 

 

Vers une nouvelle forme de solidarité ?

Le président de DSOgroup met en avant, au-delà des retombées financières pour le secteur de l’intérêt général, la possibilité de généraliser une nouvelle forme de solidarité, « plus moderne, plus horizontale et plus libre où le dialogue entre la société civile et l'Etat serait plus ouvert ». Et de conclure avec enthousiasme sa tribune : « parce que réussir donne des responsabilités, permettons à tout entrepreneur de devenir un philantrepreneur. »

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