[ÉDUCATION] [LU] Le service civique sénior, la nouvelle branche solidarité

Améliorer la participation sociale des séniors pour l’intérêt général

D’un côté, des jeunes en difficulté qui ne sont pas toujours bien pris en charge et des politiques dont l’impact reste insuffisant. De l’autre, des séniors qui ont l’envie et le temps de les accompagner. Un service civique sénior destiné à l’accompagnement des jeunes serait une façon utile et intelligente d’exploiter au mieux le potentiel d’une population trop souvent délaissée. Financée par une partie des aides des collectivités, une aide de l’État ou des entreprises souhaitant apporter leur pierre à l’édifice, cette formation favoriserait la transmission intergénérationnelle et le tissage de liens sociaux. Elle offrirait la possibilité aux jeunes de s’appuyer sur des personnes bienveillantes expérimentées qui, en retour, se sentiraient plus valorisées et utiles pour la société.

Les séniors, déjà fortement engagés

Les personnes âgées n’ont pas attendu qu’un service civique leur soit proposé pour faire preuve d’altruisme et de générosité. Très présents dans les associations et autres organisations d’intérêt général, les séniors jouent déjà le rôle d’aidant en accompagnant au quotidien un proche en situation de handicap, en aidant les enfants à lire et à faire leurs devoirs, en attirant leur curiosité sur le monde dans lequel ils vivent. À titre d’exemple, l’association « Lire et faire lire » possède un réseau de 18 000 bénévoles séniors. D’autres associations poursuivent un but similaire, notamment « Talents d’Alphonse » et « Labo des histoires ».

Source : Libération