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Par Carenews INFO - Publié le 11 octobre 2017 - 15:37 - Mise à jour le 19 octobre 2017 - 10:04
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[ON Y ÉTAIT] Emmaüs Défi a 10 ans

Emmaüs Défi a fêté ses 10 ans dans le bric-à-brac géant de la rue Riquet. De nombreuses personnes étaient présentes pour assister à une série d'ateliers et de tables-rondes. Bénévoles, mécènes, partenaires, acteurs de la solidarité étaient en effet réunis pour partager un moment d'émotion, et constater le bilan positif de cette association innovante qui réinsère les personnes fragilisées par l'emploi. 

[ON Y ÉTAIT] Emmaüs Défi a 10 ans
[ON Y ÉTAIT] Emmaüs Défi a 10 ans

Martin Hirsch, ancien président d'Emmaüs France, a pris tout d'abord la parole pour évoquer la genèse de l'association, sa rencontre et ses premières discussions avec Charles-Edouard [Charlie] Vincent, polytechnicien, dans la cuisine d'Emmaüs France. Ce dernier a souligné le sentiment paradoxal de toutes les personnes présentes , "entre l'émotion des 10 ans et l'envie que des structures comme Emmaüs Défi n'aient plus besoin d'exister". Le constat est clair après dix ans, des milliers et des milliers de personnes ont voulu croire en ce rêve et aujourd'hui on en a la preuve : " quelqu'un qui a passé des années dans la rue peut retrouver l'emploi." La conviction chez Emmaüs Défi, c'est que 'l'objectif ce n'est pas d'aider les gens, c'est qu'ils s'aident eux-mêmes."

Charles-Edouard Vincent et tous les intervenants ont souligné que l'activité permet de retrouver l'estime de soi et que la lutte contre l'exclusion ne passe pas que par l'hébergement, l'activité est importante. Seybah Dagoma, élue depuis 8 ans à Paris et adjointe à l'ESS a expliqué que c'est en allant sur le terrain qu'elle avait rencontré Charles-Edouard Vincent et qu'Ils partageaient "la conviction qu'il n'y a pas de fatalité, que nul n'est inemployable". Elle convainc les élus puis les autres acteurs : "quand vous savez que c'est juste, vous mettez tous les moyens en oeuvre."

La parole a ensuite été donnée à Jean-Michel Cornette. Au chômage depuis 2006, sa route croise celle de l'association en 2012. L'association lui assure trois suivis : travail, santé et logement. Après un mois d'immersion (26h par semaine) payé par Emmaüs, il a intégré fin 2015 les services généraux du groupe le matin et est aujourd'hui est en CDI dans un cabinet d'expertise comptable. 

Les tables-rondes ont ensuite rassemblé divers mécènes et partenaires. Rémi Tricart, le directeur d'Emmaüs Défi, a insisté sur l'importance de l'innovation. Secondé par Margault Phélip, directrice d'Emmaüs Connect : "l'innovation, c'est aussi d'incuber et de laisser un projet devenir autonome et grandir à côté. "Les grands mécènes comme Carrefour (représenté par Sophie Fourchy), Société Générale (représentée par Frédéric Oudéa), Accenture (représentant Bernard Le Masson) étaient également présents, et ont dit la fierté de leurs équipes et leur motivation pour cet engagement solidaire pérenne. 

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