Fonds solidaires et rentabilité, mode d’emploi
D’après l’Association Finansol, le total des fonds solidaires a franchi la barre du milliard d’euros fin 2016. Dans le cadre de la Semaine de la finance solidaire qui se déroule du 6 au 13 novembre, Carenews lève le voile sur ce type de finance responsable et sur les secrets de sa réussite.

Le fonds solidaire, un placement qui a un véritable sens
Placer son argent en lieu sûr tout en soutenant de nobles causes : tel est l’objectif et le double avantage des fonds solidaires. Pour cette raison, ce type de finance est de plus en plus en vogue. Il a attiré plus de 1 milliard d’euros fin 2016, ainsi que 6,2 milliards d’euros en concept d’épargne salariale selon l’Association Finansol. Pour résumer, le fonds solidaire est un placement comme les autres, à une différence près : 10 % de la somme sont destinés à soutenir des actions sociales ou solidaires. Du fait de leurs spécificités, la gestion des fonds solidaires est souvent confiée à la Sifa pour augmenter les chances de succès des investissements réalisés. En réalité, la rentabilité des fonds solidaires ne dépend pas de la poche de solidaire de 10 %, mais des 90 % restants qui doivent remplir les critères d'investissement socialement responsable (ISR).
La diversification pour réduire les risques
Certains experts recommandent aux épargnants de diversifier les fonds solidaires en investissant à la fois dans des actions et des obligations. De cette façon, ils soutiennent des actions à vocation sociale tout en prenant un minimum de risques financiers. Il est également conseillé d’investir en direct. Surtout, les experts appellent à ne pas confondre fonds solidaire et de partage. Dans le cadre d’un fonds de partage, le souscripteur renonce à la quasi-totalité des revenus générés par son placement, qui sont reversés à l’organisme à but non lucratif désigné.