Création d'un pôle mécénat à Tours
L’État baisse ses allocations en faveur des collectivités, et les communes doivent aujourd’hui trouver des sources de financement alternatives pour leurs projets patrimoniaux, culturels et sociaux. La ville de Tours a choisi de miser sur le mécénat.

Le mécénat, une source de financement alternative pour les communes
Les temps se font durs pour les collectivités. Alors que l’État baisse sans cesse ses subventions et laisse planer le spectre de la suppression de la taxe d’habitation sur les recettes des communes, les villes peinent à entretenir leur patrimoine et se voient contraintes de repousser dans le temps leurs projets culturels. Face à cette situation, les élus cherchent des solutions de financement alternatives pour leurs initiatives. Le mécénat en est une, et c’est vers celle-ci que se tourne aujourd’hui la ville de Tours. Après une première opération visant à rénover la basilique Saint-Martin lancée en 2015, qui avait permis la récolte de 570 000 euros, la municipalité a désormais choisi d’encadrer cette pratique par la création d’un « pôle mécénat ».
Quatre projets ont d’ores et déjà été retenus par la ville de Tours
En septembre dernier, un chargé de mission a été nommé à la ville de Tours. Plus récemment, les élus ont voté une charte éthique du mécénat en conseil municipal. Celle-ci fixe le type de dons possibles (financiers, en nature, en compétences ou en moyens), ainsi que les domaines auxquels ils peuvent s’appliquer (culture et patrimoine, social, sports, environnement). Dans un premier temps, quatre projets ont été retenus par la municipalité pour bénéficier de financements privés : la conception d’une œuvre en hommage à Honoré de Balzac, l’installation de parcours d’éclairage autour de deux monuments, la réfection d’une partie du Grand théâtre et l’agrandissement et la rénovation de la salle sportive Grenon.