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Par Carenews PRO - Publié le 2 avril 2021 - 08:00 - Mise à jour le 2 avril 2021 - 08:00
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myfood ou la volonté de « relocaliser jusque dans le jardin »

Créée en 2016 et basée en Alsace, myfood vise à permettre à chacun de cultiver ses fruits et légumes grâce à des serres connectées. Une démarche qui intéresse et convainc de plus en plus de citoyens engagés.

Crédit photo : Saint Pierre Alsace.
Crédit photo : Saint Pierre Alsace.
Top 50 de l'entrepreneuriat à impact

Cet article est issu du Top 50 de l’entrepreneuriat à impact. Initié par Carenews, piloté par HAATCH et l'ESSEC et soutenu par BNP Paribas, ce classement dévoile les 50 structures (entreprises, associations, coopératives) les plus impactantes de 2020.

Découvrez le détail du Top 50 et ses lauréats dans le livre de 136 pages qui présente la méthodologie, les critères d'évaluation, les portraits, les chiffres, les analyses et dossiers de fond sur les réseaux de l'ESS ou la mesure d'impact.

 

Et si, face à l’agriculture industrielle et la crise sanitaire et économique actuelle, la meilleure solution n’était pas de « cultiver son jardin » pour paraphraser le Candide de Voltaire et y recueillir ses propres fruits et légumes ? Si myfood a vu le jour en 2015, la philosophie introduite par cette jeune startup basée en Moselle qui propose des serres connectées semble plus que jamais d’actualité. L’année 2020 a été bénéfique pour l’entreprise. Pas seulement parce qu’elle a été présente pour la première fois au célèbre salon tech « CES » de Las Vegas en janvier, mais aussi plus largement parce que le premier confinement de mars a fait évoluer les mentalités des Français. 

Un réseau social pour rapprocher les « pionniers » 

« Cela ne va plus être possible de s’alimenter et de cultiver comme on le fait ou comme on l’a fait jusqu’à présent  », explique Anne-Cécile De Joode, responsable marketing de la société qui relève la mode du « survivalisme ». Fondée par les ingénieurs Matthieu Urban, Mickaël Gandecki et Johan Nazaraly, myfood propose plusieurs modèles de serres entre 3,5 et 22 mètres carrés pour des prix oscillants entre 5 000 et 23 000 euros. Elles permettent d’obtenir sur une surface réduite des fruits et légumes frais sans pesticides grâce à la combinaison des techniques d’aquaponie, de permaculture et de culture à la verticale

Si la structure avait autant de clients professionnels que de particuliers jusqu’au premier confinement, cette dernière cible a pris l’avantage avec environ 70  % de bénéficiaires particuliers. Près de 80  % d’entre eux sont basés dans l’Hexagone, mais l’entreprise revendique des clients au Benelux, en Amérique du Nord et même au Qatar ! « Il faut relocaliser la production et si l’on peut relocaliser jusque dans le jardin de chacun pour s’assurer de l’ultra-frais, de l’ultra sain à portée de main, c’est l’idéal, c’est l’avenir » poursuit Anne-Cécile De Joode qui explique que le groupe va développer la vente aux professionnels. 

Pour parer toute réticence face à la complexité d’une serre, myfood a même mis en place un réseau social privé pour relier entre eux les clients qu’elle appelle les «  pionniers  ». L’entreprise qui compte une douzaine de salariés et a procédé à deux levées de fonds majoritairement auprès d’acteurs régionaux et de particuliers devrait terminer 2020 à l’équilibre pour un chiffre d’affaires de près d’un million d’euros.

 

Pierre-Anthony Canovas 

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