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Par Carenews PRO - Publié le 18 février 2021 - 16:00 - Mise à jour le 18 février 2021 - 16:00
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Revue de presse : Schneider Electric, le Refuge, la Fondation Nicolas Hulot

Que fallait-il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine du 15 février ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.

Crédit photo : artisteer.
Crédit photo : artisteer.

Les dons défiscalisés aux associations sont insuffisamment contrôlés, a jugé la Cour des comptes dans un référé transmis au Premier ministre en décembre dernier et publié il y a quelques jours. Une accusation avec laquelle l'avocat Thierry Guillois n’est pas d’accord, comme il l’explique dans Les Echos.

« La Cour des comptes est sans doute, dans son rôle en veillant à la bonne utilisation des deniers publics et il est regrettable que les mécanismes du mécénat aient été appliqués dans quelques hypothèses critiquables, d'ailleurs relevées par elle. Mais il est aussi regrettable que l'on jette ainsi à la vindicte la très grande majorité des associations doublement impactées par la crise du Covid-19 et devant faire face, d'une part, à l'explosion de la grande pauvreté et, d'autre part, comme beaucoup d'entreprises, à une diminution sensible de ses recettes. »

 

Le 9 février, la Fondation Nicolas Hulot (FNH) publiait une étude sur l’usage des pesticides en France, soulignant notamment : « Les objectifs fixés en 2008 n’ont pas été atteints. Entre 2009 et 2017, l’utilisation des pesticides en France a augmenté de 25 %. » La donnée a été bruyamment démentie par plusieurs journalistes, agriculteurs et politiques. L’Obs revient sur les détails des critiques, à commencer par les protestations concernant l’indicateur choisi, le Nodu, et fait le point.

« “Pour l’Office national de la biodiversité, le Nodu est le plus robuste des indicateurs” souligne Caroline Faraldo, rappelant que la FNH reprend le travail du ministère de l’Agriculture lui-même, dont la conclusion est strictement identique à propos des pesticides de l’agriculture non-bio : “+ 25 % entre 2009-2011 et 2016-2018 (en moyenne triennale).” »

 

Le 15 décembre dernier, Mediapart publiait une enquête accablant la fondation le Refuge, qui vient en soutien aux jeunes LGBT+ en rupture familiale, intitulée « Suivi défaillant des jeunes LGBT, équipes “humiliées”: la direction du Refuge gravement mise en cause ». Alors que les résultats d’un audit doivent être présentés au Conseil d'administration de l'association ce vendredi 19 février, TÊTU a dévoilé les 36 propositions du Collectif d’anciens jeunes et bénévoles du Refuge pour améliorer le fonctionnement de la fondation. 

« Concernant l'organisation de la fondation, le Collectif appelle à renouveler la gouvernance du Refuge et à écarter le directeur général et le président "dont les méthodes sont incompatibles avec les valeurs de la fondation". Ils veulent que les délégations soient représentées au sein du conseil d'administration, mais aussi que les délégués soient désignés sur proposition des bénévoles. Les délégations devraient également être plus autonomes financièrement avec un budget attribué par année civile. »

 

Depuis 2011, l’association Lazare propose à des jeunes actifs et à des étudiants volontaires d’emménager avec des personnes sans domicile fixe. Huit maisons ont ainsi été ouvertes en France, à Marseille, Toulouse, Valence, Lyon, Lille, Nantes, Angers et Vaumoise (Oise), soit plus de 200 chambres. Le Monde s’est rendu dans celle de Nantes et y a rencontré ses colocataires, qui racontent le succès du dispositif.

« “Ce qui nous intéresse, c’est l’humain, rappelle Loïc Luisetto, pas tellement les résultats chiffrés, mais, à la demande d’un donateur, nous avons commandé une étude d’impact dont les résultats nous ont nous-mêmes surpris : 85 % des personnes qui ont quitté Lazare vivent dans un logement autonome et 45 % de ceux qui peuvent travailler ont trouvé un emploi dans les deux ans.” Lazare envisage l’ouverture de nouveaux sites à Bordeaux, Rennes et Grenoble. »

 

Le magazine Corporate Knights a récemment reconnu Schneider Electric comme étant l'entreprise la plus durable au monde. L’ADN a interrogé Olivier Blum, directeur général stratégie & développement durable du groupe, pour comprendre les méthodes qui ont permis à l'entreprise d'en arriver là.

« Nous fixons des objectifs à moyen terme qui se traduisent par des actions à court terme. Les engagements sont pris au niveau global. En ce qui concerne le classement de Corporate Knights, l’évaluation est basée sur des indicateurs de performance. Nous avons également l’avantage que celui-ci prenne en compte l’impact des métiers de Schneider Electric sur l’empreinte carbone de ses clients. Or, 70 % de notre chiffre d’affaires proviennent d’activités considérées comme “durables”. »

 

 

Le monde post-Covid-19 sera-t-il celui de la transition écologique pour les entrepreneurs ? Pour comprendre les dynamiques en marche, Les Echos ont interrogé les dirigeants de l'entreprise rhônalpine BigMat Girardon matériaux, spécialisée dans le négoce en matériaux de construction et de rénovation, d'Imma Terra, qui accompagne les entreprises vers des modèles économiques plus efficients et durables, ou encore de la société de luminaires d'intérieur Aluminor. Tous racontent leurs avancées vers plus de sobriété énergétique.

« “Comme toute révolution culturelle, la prise en compte du développement durable demande du temps”, rappelle Elisabeth Laville, fondatrice du cabinet de conseil Utopies . “Il faut souvent un choc pour accélérer le changement de pratiques. Sur la transition écologique comme sur le télétravail, la crise aura peut-être permis d'atteindre un point de bascule, ce moment où la minorité active entraîne la majorité silencieuse.” »

 

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