Étudiant à l’IÉSEG, Gabriel Basson est un « Responsible Leader » engagé pour un monde meilleur

• Gabriel, qu’est-ce qu’un « Responsible Leader » à l’IÉSEG ?

Un·e « Responsible Leader » est un·e étudiant·e volontaire qui décide de participer à une ou plusieurs missions dans le cadre de la stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) de l’École. Environ 70 % de ces missions sont axées sur des causes environnementales, comme le recyclage, la réduction des déchets, la sensibilisation à l’environnement et l’écologie. Ensuite, nous avons un volet social qui concerne le handicap et le bien-être au travail ou dans les études. Nous travaillons sur des sujets allant des maladies aux handicaps, en passant par la psychologie et le bien-être des étudiants, mais également de toutes les personnes travaillant à l’école. 

Un·e « Responsible Leader » est donc tout simplement un·e étudiant·e qui souhaite s’engager dans un de ces domaines et collaborer avec la Direction de l’Impact Social et Environnemental de l’IÉSEG pour accomplir une mission et contribuer de manière positive à la vie au sein de l’école, mais également, et plus largement, à la société. Nous sommes actuellement une quarantaine de « Responsible Leaders » à l’IÉSEG.

• Pourquoi as-tu décidé de devenir un « Responsible Leader » ?

Personnellement, j’ai choisi de devenir « Responsible Leader » parce que je savais qu’avec les ressources et la notoriété de l’IÉSEG, je pourrais apporter un changement positif, même à petite échelle, dans un domaine qui m’intéresse. Au départ, je ne savais pas exactement ce que cela impliquait. Alors, c’était aussi par curiosité que j’ai décidé de m’engager. Rapidement, je me suis orienté vers le pôle « well-being » qui se concentre sur le handicap et le bien-être.

• Que représente à tes yeux le rôle de « Responsible Leader » et quels types d’activités peut-on accomplir dans ce cadre ?

Je participe du début à la fin à la création et à la réalisation de projets liés au handicap en étant en contact constant avec la Direction de l’impact environnemental et social de l’École. Mon objectif est de faire une réelle différence et d’avoir un impact au sein de l’IÉSEG. Cela me donne l’impression de participer à quelque chose qui dépasse le cadre de mes études ; quelque chose d’encore plus grand. Par exemple, des étudiants ont pu créer une gourde avec le slogan « IÉSEG Cares » distribuée à tous les étudiants et tous les collaborateurs de l’École, lors de leur arrivée à l’IÉSEG, afin de limiter l’usage de bouteilles en plastique jetables. C’est une véritable réalisation, et je pense que nous pouvons vraiment accomplir des actions significatives grâce à notre implication. Mon idée était de faire quelque chose qui aille au-delà de mon propre parcours au sein de l’école.

• As-tu un projet phare actuellement ?

Nous travaillons, avec mon groupe, et notamment ma camarade Maëlle Gabriel qui est aussi très impliquée, sur le projet « Handicap and Business » pour en apprendre davantage sur les divers types de handicaps, en particulier les handicaps invisibles. Nous allons organiser des conférences à destination des étudiants pour les sensibiliser sur le sujet. Nous sommes déjà en contact avec différents interlocuteurs travaillant dans ce milieu-là pour en permettre la réalisation. « Handicap & Business » a comme slogan « Donner de la visibilité aux handicaps invisibles ». Notre audience cible est avant tout les étudiants de l’IÉSEG, mais le staff est également le bienvenu. L’idée est d’organiser des moments de partage des connaissances et de sensibilisation, pensés par des étudiants et pour des étudiants.

• Pourquoi avoir choisi le thème du handicap en particulier ?

Il y a en fait une majorité de handicaps qui sont invisibles, et une grande partie de ces handicaps ne sont pas diagnostiqués. Cela signifie que des gens ignorent avoir un handicap, et ne peuvent donc pas bénéficier des soins adaptés, ni du suivi dont ils auraient besoin. Cela engendre généralement une incompréhension de soi-même et des autres. Cela peut, dans certains cas, devenir dangereux, ne serait-ce que pour la santé ou le bien-être psychologique. Mon objectif depuis le début, à travers ce projet, était de sensibiliser les étudiants, notamment par le biais de conférences, en partenariat avec des personnes s’intéressant à travailler dans ce milieu.

C’est notamment après avoir discuté avec un ami qui m’a annoncé que sa maman venait d’être diagnostiquée autiste Asperger que j’ai décidé de lancer ce projet « handicap and business ». Il y a finalement très peu de communication sur l’autisme en France, et je me suis rendu compte que je connaissais très peu de choses à ce sujet, mis à part les stéréotypes qui y sont associés. Alors, ne serait-ce que pour moi, j’ai voulu en savoir plus, pour comprendre, être capable de réagir et de communiquer de manière adaptée, sans me laisser « parasiter » par les idées reçues.

• Comment devient-on « Responsible Leader » ? Quel est le processus de sélection ?

Pour devenir « Responsible Leader », il faut étudier à l’IÉSEG, que l’on soit en première année ou en dernière année : peu importe ! Ensuite, le processus de sélection est essentiellement basé sur la motivation. Il faut répondre à l’appel à candidatures en début d’année universitaire, puis passer un entretien. On nous demande pourquoi nous souhaitons devenir « Responsible Leader » et ce que nous apporterions au programme. Il ne faut pas hésiter à présenter ses idées si on en a déjà pour un thème en particulier. Il faut montrer notre volonté de s’impliquer dans un projet, que ce soit pour des raisons environnementales, sociales, ou les deux. Il n’y a pas de critères spécifiques, mais il est essentiel d’avoir la volonté de faire bouger les choses et de contribuer à la vie de l’École et, de manière plus globale, à la société !