Aller au contenu principal
Par Impact Track - Publié le 15 février 2022 - 15:57 - Mise à jour le 27 juin 2023 - 17:38
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Oséos confirme que la réalité virtuelle permet de s’évader et d’améliorer le bien-être des personnes en perte d’autonomie, grâce à la mesure de son impact

Chloë Bidet, Fondatrice et dirigeante d’Oséos, revient pour nous sur le développement de son entreprise dans ce 6e épisode de la série #Partagetonimpact. En quoi la mesure d’impact nous conforte dans nos actions ? Dans quelle mesure contribue-t-elle au développement d’une structure ? Comment aller encore plus loin pour développer son impact ? Autant de questions que Chloë évoque avec conviction et enthousiasme.

Oséos confirme que la réalité virtuelle permet de s’évader et d’améliorer le bien-être des personnes en perte d’autonomie, grâce à la mesure de son impact. Crédit visuel : Impact Track.
Oséos confirme que la réalité virtuelle permet de s’évader et d’améliorer le bien-être des personnes en perte d’autonomie, grâce à la mesure de son impact. Crédit visuel : Impact Track.
  • Peux-tu nous présenter Oséos en quelques mots ? 

 

Qui n'a jamais rêvé de nager avec les dauphins, sauter en parachute ou encore admirer les aurores boréales ? Entreprise sociale et solidaire nantaise, Oséos permet de créer du lien social et d’apporter bien-être et évasion aux personnes en perte d’autonomie et/ou en situation d’isolement, de tout âge. Nous intervenons au sein des établissements médico-sociaux et socioculturels, auprès d’enfants comme de personnes âgées avec un concept d’animation de groupe en réalité virtuelle. 

Réel outil de médiation, la réalité virtuelle permet de vivre des expériences immersives pour se rencontrer, s'autoriser à rêver et ouvrir le champ des possibles en simulant un environnement.

 

  • Vous avez récemment publié votre première évaluation d’impact. Quel a été le déclic pour vous lancer dans une telle démarche ? 

 

Étant au plus près des bénéficiaires (aidants, enfants et adultes en situation de handicap, seniors), nous étions convaincues des bienfaits procurés. Pour autant, nous avions besoin d’objectiver nos ressentis pour renforcer notre crédibilité auprès de nos partenaires actuels et futurs.   

Nous étions motivées par une envie de changement d’échelle, et Malakoff Humanis, notre partenaire et financeur, nous a donné l’opportunité de mettre en place une mesure d’impact social. Aujourd’hui nous sommes fières de pouvoir démontrer tous les bénéfices engendrés par notre concept d’animation de groupe en réalité virtuelle.

 

  • Chloë, peux-tu nous dire comment Oséos s’est organisée autour de la mesure d’impact ?  

 

Avec Dorothée, responsable suivi et développement, nous formons la petite équipe de deux salariées d’Oséos. En plus de nos missions quotidiennes, nous devions avancer sur la mesure d’impact. Trouver le temps nécessaire était un véritable challenge. 

Nous avons choisi de travailler ensemble : pouvoir croiser nos points de vue, partager nos retours pour s’assurer de la pertinence de nos propos était important et bénéfique. Sans oublier les formations et l’accompagnement proposés par Impact Track qui nous ont été d’une grande aide pour optimiser notre temps.

 

 

À la « tombée » des résultats, on fait le plein de confiance et de motivation ! La mesure d’impact nous conforte dans le fait que nos actions répondent à des besoins forts et existants. 

97% des aidants déclarent se sentir bien suite à la journée ! Faire évoluer les regards était aussi de nos challenges : 92% des professionnels sont satisfaits du programme Oséos, et plus de 2 professionnels sur 3 ont pris conscience que leurs bénéficiaires pouvaient expérimenter plus d’activités qu’ils ne le pensaient

 

Mais on ne s’arrête pas là. Si les enfants et adolescents ne représentent aujourd’hui que 10% des aidés, nous entendons diversifier nos bénéficiaires. 

 

Chloë Bidet, fondatrice d’Oséos, lors d’une une animation.  Crédit photo : Christiane Blanchard
Chloë Bidet, fondatrice d’Oséos, lors d’une une animation. Crédit photo : Christiane Blanchard.
  • Les premiers résultats sont très positifs. Comment Oséos peut aller plus loin en 2022 ? 

 

Jusqu’à présent Oséos proposait une journée unique dédiée aux aidants, sur la thématique « Prendre soin de soi pour prendre soin des autres ». Cette année nous aménageons un programme Aidants plus complet et varié sur trois jours. 

Notre souhait est d’enrichir notre impact et donc d’atteindre plus de bénéficiaires et de manière durable. Pour cela nous comptons :  

  • Multiplier nos partenariats avec des acteurs tels que l’UDAF44, les CLIC, la Maison des Aidants, afin de toucher et sensibiliser plus d’aidants. 
  • Impliquer les professionnels du médico-social dans la réalisation des envies et rêves des bénéficiaires, évoqués pendant nos animations. S’il n’y a personne pour accueillir leurs attentes, alors elles ne seront jamais comblées. 
  • Mélanger davantage les publics. Avec la mesure d’impact nous remarquons que les établissements socioculturels sont plus propices à ce genre d’échange. Nous souhaitons alors investir davantage ces lieux en 2022. 

 

Concernant la mesure d’impact, avec Dorothée nous étudions depuis peu l’intelligence artificielle. Nous creusons notamment les technologies qui permettent de détecter les émotions grâce au son dans le but de recueillir les ressentis des personnes qui ne peuvent d’exprimer verbalement. 

  • Chloë, toi qui es convaincue par la pertinence d’une mesure d’impact, as-tu un mot à adresser à ceux qui ne se sont pas encore lancés ? 

 

Réaliser une mesure d’impact est une vraie chance. Les résultats permettent de nous conforter dans nos actions ou nous remettre en question pour s’adapter aux besoins réels des usagers. Quel que soit le cas de figure dans lequel on s’inscrit, elle permet une évolution positive.  

À la parution de la page d’impact, deux mots résument parfaitement cette démarche : Confiance et honnêteté. Confiance en son projet, ses valeurs et la manière dont on travaille ainsi qu’honnêteté envers ses actions et résultats. 

Selon moi, le bon fonctionnement d’une organisation nécessite de savoir se questionner, faire évoluer sa proposition ainsi qu’être en recherche constante d’amélioration. Et c’est tout ce que la mesure d’impact permet. 

 

Pour aller plus loin :

 

 

 

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer