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Par Inversons la Classe - Publié le 13 juillet 2016 - 08:32 - Mise à jour le 18 juillet 2016 - 15:13
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800 participants pour le premier Congrès francophone dédié à la classe inversée

“Ce que nous avons surtout vu au CLIC c'est une université foisonnante de pratiques de classes imaginée par des enseignants motivés et bien vivants”, François Jarraud, Le Café Pédagogique, 4 juillet 2016 “Et ce que j’en retiens c’est que cette rencontre réunit des enseignants qui cherchent ensemble des solutions. Neurosciences, classe inversée, classe coopérative, qu’importe ! Ce qui compte c’est de chercher ensemble des solutions pour s’améliorer, pour les élèves”, Catherine Rossignol, Cahiers Pédagogiques, 4 juillet 2016 Alors que le système éducatif français a été de nouveau très mal noté par le collège des Bernardins fin juin, notamment en terme d’engagement des enseignants, près de 800 participants dont 80% d’enseignants s’étaient déplacés de toute la France, voire de l’étranger ce week-end à l’Université Paris-Diderot. Ce qui les a motivés ? La perspective de découvrir ou d’échanger autour de la pratique pédagogique de la classe inversée, qui permet de enrichir les relations entre les professeurs et les élèves. Ce Congrès, organisé par Inversons la Classe !, fait suite au premier Congrès national classe inversée qui avait rassemblé l’an dernier plus de 200 enseignants au Lycée Montaigne à Paris. L’édition de 2016 a permis de mobiliser quatre fois plus de participants pour échanger autour de cette pratique, méconnue du grand public.

Le CLIC 2016, un espace de réflexion pédagogique, qui marque l’explosion de la pratique de la classe inversée

            “Nous ne sommes pas dans un moment de glorification d’une pratique, mais dans l’échange, le partage et la réflexion” H. Dufour

Pour ce Congrès, près de 800 participants, curieux et praticiens, de toutes disciplines et de tous niveaux, sont venus partager, échanger, et réfléchir sur leurs pratiques.

Organisées autour de 5 conférences plénières pour l’ensemble des participants, les journées de vendredi et samedi étaient divisées en ateliers parallèles au choix de chacun: conférences, tables rondes, retour d’expériences et présentations d’activités pédagogiques qui ont mobilisé plus de 100 intervenants. La journée de dimanche, divisée en 50 ateliers, était consacrée aux outils techniques permettant la mise en place de la classe inversée. De ces moments privilégiés d’interaction, on notera le discours introductif de Madame Florence Robine, Directrice Générale de l’Enseignement Scolaire, et le discours de clôture de Madame Catherine Becchetti-Bizot, Inspectrice Générale de l’Education Nationale, ainsi que les plénières de Patrick Rayou, professeur émérite Paris 8, et Marie-Camille Coudert et Olivier Sauret, professeurs de sciences physiques et chimie, en classe inversée. 

Réunissant quatre fois plus de participants que l’an dernier, après la Semaine de la Classe Inversée de 2016 qui a concerné plus de 2500 participants dont 2000 en France; ce congrès participe d’une dynamique qui s’apparente à une révolution : la diffusion virale d’une pratique pédagogique par ses acteurs de terrain, dans les classes. 

La classe inversée : pour passer du face à face au côte à côte !

La classe inversée est souvent décrite comme « les cours à la maison, les devoirs en classe ». A la maison, l’élève se consacre de manière autonome, par exemple au visionage de capsules vidéos et à la consultation de ressources en ligne pour assimiler le cours.  En classe, l’enseignant organise les activités favorisant le travail collaboratif, ce qui permet un meilleur accompagnement nivelé selon les besoins des apprenants. L’enseignant n’est pas devant sa classe mais aux côtés de ses élèves : on passe du face à face au côte à côte. Pour résumer, La classe inversée constitue :

●   un moyen de consolide les relations élèves/enseignants

●   un moyen de différencier les apprentissages

●   un moyen de rendre les élèves plus acteurs et producteurs de leur savoir

  un moyen d’approfondir les apprentissages

Comme l’a montré ce congrès, la classe inversée représente une porte d’entrée vers des pratiques établies et validées depuis longtemps mais qui peinent à essaimer : l’apprentissage collaboratif et coopératif, une forte différenciation.

L’association organisatrice “Inversons la Classe!” et ses partenaires

Créée en 2014, l’association loi 1901 à but non lucratif « Inversons la classe ! » est composée d’enseignants de terrain et de mordus de l’éducation. Elle sensibilise, mobilise et accompagne sur la classe inversée, pour que chaque élève réussisse mieux. Indépendante, Inversons la Classe ! organise et facilite les échanges et la discussion sur le sujet.

Elle comporte aujourd’hui déjà plus de 400 membres, et son audience double tous les 6 mois . Inversons la Classe ! vient d’être nommée finaliste de La France s’engage, l’initiative présidentielle soutenant des projets d’intérêt général et d’utilité sociale.

Le premier congrès francophone classe inversée est organisé par l’association Inversons la classe!, sous le haut patronage de la ministre de l’Education Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et avec le soutien de  l’Université Paris-Diderot, Le Cercle FSER, It’s Learning, Nipédu, Vous Nous Ils, Les Cahiers Pédagogiques, Education et Numérique, le Café Pédagogique, Ludomag, Apolearn, Réseau Canopé, Microsoft, BrainPOP, SQOOL, l’Académie de Créteil, l’Académie de Besançon, la CASDEN, et la CPU.

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