Isaure de Zélicourt, à la tête des équipes du Fonds du Bien Commun

• Vous avez passé trois années chez Pigment, une entreprise en forte croissance. Quelle a été votre mission là-bas ?

Travailler chez Pigment a été pour moi une superbe aventure, qui m'a menée bien plus loin que ce que j'imaginais quand j'ai rejoint l'équipe de dix personnes, juste après le confinement de 2020. Ma mission consistait à mettre de l'huile dans les rouages, créer du lien, tout le temps, tous les jours, et servir mes collaborateurs au mieux pour qu'ils puissent se focaliser sur les tâches qui ont le plus d'impact. De la gestion des bureaux aux projets de levées de fonds, j’ai exercé des fonctions variées ! Pas toujours facile de jongler entre toutes les requêtes, mais cette expérience au contact d'équipe très professionnelles a été déterminante pour moi. J'ai bénéficié d'un niveau d'autonomie élevé.

• Quel défi avez-vous relevé ?

Rester dans la course ! Chez Pigment tout va vite ! Les équipes, toutes expertes de leur métier, qui grandissent de jours en jours (il y a maintenant près de 250 personnes dont une bonne partie aux États-Unis), le logiciel qui ne cesse de s'améliorer, les clients qui se multiplient et avec eux, les exigences d'un marché très compétitif.

• Pourquoi avoir rejoint le Fonds du Bien Commun ?

Le projet du Fonds du Bien Commun est un projet ambitieux grâce auquel j’ai découvert le modèle de Venture Philanthropie. Avant de choisir son métier, on choisit son équipe. En la matière, celle du Fonds du Bien Commun est une équipe de choc. Aider le passage à l'échelle de projet est désormais ma nouvelle passion après Pigment et le conseil ! Finalement, c’est la structure idéale pour faire se rencontrer les aspirations personnelles et professionnelles.

• En tant que secrétaire générale, quelles sont vos principales responsabilités ?

Je cultive une vision 360 sur ce qu'il se passe dans l’organisation et dans son écosystème. Je structure l'agenda de fond en comble, donne un coup de boost aux projets - forte de mon expérience en Scale Up - et je lance des projets transverses.

• Le Fonds du Bien Commun s'engage à promouvoir des projets à impact positif. Avez-vous un projet en particulier dont vous souhaitez nous parler ?

Je suis passionnée par le renouveau des patronages en France. Ces structures d’éducation populaire offrent à de nombreux enfants un espace de jeux, de soutien scolaire et de réflexion intellectuelle et intérieure riche. Je suis engagée à titre personnel dans mon quartier et je vois les bienfaits pour les jeunes, leurs familles et finalement tout le voisinage !

• Que retenez-vous de vos études à HEC ?

Des amitiés très fortes, désormais de longue date qui offrent des lieux de discussions très vrais. Grâce à ce soutien, je peux m'engager pleinement dans ce que je fais. HEC m’a également permis de découvrir le monde tout au long de mon cursus. Je retiens enfin la préparation intense et les outils nécessaires à l’intégration du monde professionnel.

• Avez-vous des conseils pour les jeunes professionnels qui souhaitent s'engager dans le secteur de la philanthropie et de l'engagement social, en se basant sur votre propre parcours ?

Mon seul conseil est d’être à l'aise dans sa vie professionnelle, c’est à dire s'engager dans une direction et y aller à fond. Si au bout de quelques années, vous changez d'avis, trouvez une nouvelle voie qui vous permette de vous donner à fond ! On passe trop de temps à travailler pour que chaque minute ne soit pas pleinement vécue.