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Par Nos Épaules et Vos Ailes - Publié le 7 juillet 2025 - 14:24 - Mise à jour le 7 juillet 2025 - 14:24
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Comprendre l’endométriose avec @mon.gynéco

Pour ce quatrième épisode, Nos Epaules et Vos Ailes, reçoit Olivier Marpeau, le gynécologue au million d’abonnés sur Instagram. Sur son compte @mongynéco, il démocratise la santé gynécologique avec pédagogie, en offrant un espace d’échange et d’informations, accessible à toutes et sans tabous. Fort de vingt ans d’expérience en chirurgie gynécologique, c’est au micro d’Au fil des causes qu’il décrypte l’endométriose, une maladie féminine trop longtemps ignorée.

L’endométriose : 1 femme sur 10 concernée

Maladie chronique et inflammatoire, l’endométriose touche 10% des femmes en âge de procréer, soit 2 millions de personnes. Sa particularité : des cellules semblables à celles de la muqueuse utérine (endomètre), proliférant en dehors de l’utérus. Sous l’effet du cycle hormonal, ces cellules saignent, provoquant des hémorragies et des lésions là où elles se sont installées. Les symptômes sont multiples et souvent difficiles à analyser. Pourtant, lorsque la qualité de vie est fortement impactée, il est essentiel de consulter !

Des douleurs chroniques parfois invisibles

Troubles digestifs, douleurs pelviennes, abdominales, neuropathiques, rapports sexuels douloureux, inflammation de la vessie…la liste est très longue et les symptômes sont différents pour chacune. Que cela soit pendant ou en dehors des règles, le constat général est sans appel. La maladie impacte le quotidien et le moral : une fatigue généralisée, de l’anxiété, un risque de dépression. Dans certains cas les conséquences vont plus loin : environ 40% des femmes atteintes souffrent d’infertilité.

« Ces femmes qui souffrent de leurs règles depuis des années, ont tendance à s’habituer à cette douleur, à la supporter, la tolérer et considérer qu’elle est normale. » rappelle Dr. Olivier Marpeau

Souvent par manque d’information, les femmes ne relient pas leurs symptômes à l’endométriose. Bien que connue depuis longtemps, son invisibilisation retarde la consultation. Résultat : « il faut sept ans en moyenne avant de pouvoir poser le diagnostic. » Des innovations permettant d’améliorer la détection de l’endométriose, comme le test salivaire, pourraient bientôt changer la donne et sont à surveiller de près.

Une prise en charge sur-mesure

« On ne sait pas guérir, aujourd’hui, une femme de l’endométriose » Alors, comment accompagner les patientes dans leur gestion de la douleur, si aucune guérison n’est possible ? Chirurgie de l’endométriose, traitements hormonaux, thérapies complémentaires, activités physiques, suivi psychologique, la prise en charge doit être individualisée et pluridisciplinaire, insiste le Dr Olivier Marpeau.  La priorité :  écouter son corps, insister quand on ne sent pas écouter et se diriger vers les bons professionnels de santé !

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