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Par Optimy - Publié le 25 septembre 2025 - 12:55 - Mise à jour le 29 septembre 2025 - 17:15
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CSRD : comprendre les nouvelles obligations pour les entreprises françaises

La directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) change radicalement le paysage du reporting extra-financier. Plus de 50 000 entreprises européennes sont concernées, dont plusieurs milliers en France dès 2025. Loin d’être une simple contrainte réglementaire, la CSRD redéfinit la manière dont les entreprises rendent compte de leur impact social et environnemental.

CSRD : comprendre les nouvelles obligations. Crédit : Optimy
CSRD : comprendre les nouvelles obligations. Crédit : Optimy

LA CSRD, De quoi s’agit-il ?

 

La CSRD vise à uniformiser le reporting de durabilité en Europe. Concrètement, elle impose des standards communs (ESRS) et un niveau d’audit comparable à celui des rapports financiers. Les entreprises devront publier des informations précises et vérifiables sur leurs émissions carbone, leur politique sociale, leurs pratiques de gouvernance et la manière dont elles créent de la valeur durable.

 


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Qui est concerné en France ?

 

Dès 2025, les grandes entreprises françaises cotées, ainsi que certaines ETI dépassant des seuils de chiffre d’affaires ou d’effectifs, devront se conformer à la CSRD. À terme, la directive s’appliquera aussi aux PME cotées et aux filiales européennes de groupes internationaux.

Cela signifie que même des structures jusque-là peu exposées devront structurer leur collecte de données, créer des processus de vérification interne et dialoguer avec les commissaires aux comptes.

Bon à savoir : suite à des plaintes de nombreuses entreprises européennes quant à la lourdeur du processus de reporting, la révision de la loi omnibus en juillet 2025 allège temporairement les obligations pour un certain nombre d’entreprises.

 

Les principaux défis à relever

 

  • Collecte des données : les informations ESG sont souvent dispersées entre RH, finance, opérations et achats.
  • Comparabilité : il ne s’agit plus de raconter une histoire, mais de produire des chiffres vérifiés.
  • Charge de travail : la mise en conformité exige temps, budget et nouvelles compétences internes.
  • Auditabilité : chaque indicateur doit pouvoir être retracé et validé.

 


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Opportunité ou contrainte ?

 

Si la CSRD peut sembler lourde, elle constitue aussi une opportunité stratégique. Les entreprises capables d’intégrer ces exigences renforceront leur attractivité auprès des investisseurs, limiteront les risques réputationnels et amélioreront leur efficacité opérationnelle grâce à une meilleure gestion des données.

 


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Conclusion

 

La CSRD marque une nouvelle ère pour les entreprises françaises. L’exigence de transparence n’est plus une option, mais une norme. Celles qui s’y préparent tôt transformeront une obligation en avantage compétitif, en crédibilité accrue et en meilleur accès aux financements durables.

Pour les projets sociaux, c’est le moment pour les entreprises de se doter des bons outils de suivi et de reporting pour pouvoir répondre aux exigences à venir de cette réglementation : vous pouvez découvrir l’outil Optimy ici.

 

 

 

 

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