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Par PIE - Publié le 22 novembre 2018 - 09:12 - Mise à jour le 22 novembre 2018 - 09:37
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Entrepreneuriat et ESS : Juliette Bourgeois- Middle Office chez PIE

L'entrepreneuriat est aujourd'hui un vecteur capital du lien social et de la cohésion des territoires, particulièrement lorsqu'il a une portée sociale et solidaire. Acteur majeur du financement des TPE franciliennes, Paris Initiative Entreprise (PIE) est un tremplin pour les entreprises de l'ESS. Elles peuvent avec le soutien de PIE créer et développer leur activité économique. Une contribution qui ne se limite pas à un apport financier, puisque PIE accompagne également le lancement des start-ups et peut être caution bancaire. Tous ces outils mis à disposition des petites entreprises ont permis de créer ou de sauvegarder plus de 4 000 emplois en Île-de-France depuis la création de l'association. Découvrez les portraits de ceux qui animent PIE au quotidien. Aujourd’hui, rencontre avec Juliette Bourgeois. En tant que responsable du Middle Office, elle est chargée de récupérer les documents administratifs auprès des créateurs afin de leur verser les financements accordés par les comités d’engagement.

Entrepreneuriat et ESS : Juliette Bourgeois- Middle Office chez PIE
Entrepreneuriat et ESS : Juliette Bourgeois- Middle Office chez PIE

 

« Les créateurs sont généralement ravis de venir me voir même si je leur demande  des pièces administratives et des justificatifs, car c’est moi qui vais débloquer les sommes que leur a accordées le comité d’engagement… » Juliette Bourgeois est la chargée de mission responsable du Middle Office chez PIE. Elle intervient auprès des entrepreneurs lorsque leur dossier de financement a été approuvé par les membres des commissions d’attribution de la plateforme parisienne.

 

Cette ancienne assistante administrative et comptable de l’association « La 27e Région » a pour première mission de récolter et de vérifier la mise à jour des pièces que les entreprises doivent présenter afin d’obtenir un prêt ou un apport en fonds propres. Kbis, statuts de la société, obtention du prêt bancaire obligatoire pour déclencher le versement d’une aide de PIE…

 

Toute cette « paperasserie » demande un peu de temps et de patience mais elle est essentielle pour s’assurer que les fonds seront bien destinés à la création d’entreprises ou d’emplois. PIE engage chaque année environ 8 millions d’euros d’argent public, nous avons donc une très grande responsabilité à cet égard.

« Il faut en moyenne trois mois entre la décision favorable du comité d’engagement et le décaissement d’un prêt, prévient Juliette Bourgeois. Certains dossiers très bien préparés demandent quelques semaines alors que d’autres peuvent aller à la limite maximale de six mois au-delà de laquelle le financement accordé n’est plus disponible. »  

 

Entre 40 et 50 dossiers en même temps

 

« Certaines banques peuvent prendre leur temps ou changer leurs conditions d’octroi du crédit en exigeant des cautions personnelles trop élevées  face à certains profils ou projets d’entrepreneurs plus risqués , explique l’ex secrétaire comptable du Cercle Hippique du Bois de Vincennes. J’assure donc également un rôle d’intermédiation bancaire pour débloquer certaines situations. Je peux aussi chercher de nouvelles banques pour les créateurs lorsqu’un accord tombe à l’eau. Nous travaillons avec un très large panel de banques pour boucler correctement le financement des dossiers   »

 

Toutes les garanties bancaires accordées par PIE sont aussi gérées par la responsable du Middle Office de l’association. Ce service peut être très utile pour les entrepreneurs car certaines couvertures comme la garantie France Active  permettent d’éliminer ou de réduire la caution personnelle liée aux prêts et le risque attaché à ces crédits en cas d’échec de leur projet. « C’est surtout avantageux pour les publics fragiles comme ceux qui s’octroient de faibles salaires ou les personnes qui n’ont pas de réserves financières mises de côté », note Juliette Bourgeois.

L’ancienne assistante de gestion de la Sellerie Guibert met également en place les outils de financement développés en partenariat avec la Ville de Paris et destinés aux associations et aux entreprises solidaires comme le prêt relais de trésorerie ou le fonds d’amorçage ESS.

 

Les prêts d’honneur et ceux sur le dépôt de garantie sont directement mis en place par PIE mais  le décaissement des apports en fonds propres sont, eux, assurées par différents partenaires de la plateforme parisienne comme France Active. « Avec certaines associations, les délais peuvent s’allonger car elles sont souvent gérées par des volontaires qui ont un emploi salarié et qui n’ont pas beaucoup de temps pour d’occuper des questions administratives. J’ai donc perpétuellement entre quarante et cinquante dossiers à gérer simultanément. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer comme cela… »

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