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Par Société Générale - Publié le 10 octobre 2024 - 14:26 - Mise à jour le 11 octobre 2024 - 10:19
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Forum Go/Engagement : une occasion unique pour connecter associations et collaborateurs

Dans le cadre de la 4e édition du challenge sportif et solidaire Move For Youth, la Fondation d’entreprise Société Générale a organisé le 19 septembre le Forum Go/Engagement : une occasion unique pour les collaborateurs de rencontrer une douzaine d’associations partenaires et de découvrir les différentes possibilités d’engagement solidaire.

Du 16 au 29 septembre, plus de 21 000 collaborateurs se sont engagés pour l’éducation et l’insertion des jeunes à travers 58 pays, à l’occasion de la 4e édition du challenge Move for Youth qui vient de s’achever.

352 équipes étaient sur la ligne de départ, en deux semaines ce sont plus de 700 actions solidaires qui ont été réalisées et l’objectif fixé a été atteint afin de soutenir 4 associations partenaires de la Fondation. 

En complément de ces deux semaines jalonnées de défis sportifs et pédagogiques, la Fondation a organisé, le 19 septembre, le Forum Go/Engagement, au sein des Tours Société Générale, à la Défense.

« Avec le Forum Go/Engagement, nous souhaitions favoriser la rencontre entre les collaborateurs et les associations, mais plus largement faire connaître la variété des modes d’engagement et rappeler la possibilité offerte à chaque collaborateur en France de s’engager sur son temps de travail jusqu’à 3 jours par an », explique Bernard Gaudin, en charge de l’engagement solidaire des collaborateurs au sein du Groupe Société Générale. Avec l’équipe de la Fondation, il est sur le pont – ou plutôt sur la mezzanine – ce 19 septembre, pour accueillir douze associations partenaires (voir fin de page) et tous les collaborateurs tentés par une expérience solidaire et humaine au sein de l’une de ces structures.

Photo du forum

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S’engager pour un jour ou dans la durée !

Sylvie représente La Cravate solidaire. Cette salariée d’un grand groupe français, elle-même en mécénat de compétence au sein de l’association, espère donner envie à d’autres : «Notre projet fonctionne grâce à l’engagement de plus de 1 000 bénévoles. Certains nous rejoignent pour une journée, par exemple pour un coaching RH ou en image, d’autres s’engagent pour plusieurs mois dans le cadre d’un mentorat. Notre activité reposant en grande partie sur la question de la restauration de la confiance en soi, les qualités requises sont essentiellement l’écoute et la bienveillance. » Comme toutes les autres associations présentes ce 19 septembre, elle s’attachera à rassurer les salariés sur la possibilité d’un engagement ponctuel voire progressif, mais aussi sur leur légitimité à intervenir dans le cadre des missions proposées.

« Les personnes qui viennent à notre rencontre, souvent assez timidement, ne se rendent pas compte qu’elles peuvent réellement changer des trajectoires pour des jeunes freinés, par méconnaissance du système mais aussi souvent par autocensure, dans leurs choix d’orientation, leurs parcours d’études, puis dans leur accès à l’emploi », précise Eva, de l’association Article 1.

 

Faire se rencontrer deux mondes

Il est 11h, les premiers salariés arrivent au forum. Après une brève présentation des structures par l’équipe de la Fondation, les collaborateurs vont à la rencontre des associations. Delphine, salariée à la direction financière témoigne : « Je trouve cette initiative très intéressante. Je découvre par exemple que nous bénéficions de trois jours par an pour nous engager auprès d’une association sur notre temps de travail. J’espère avoir le temps de rencontrer toutes les associations présentes aujourd’hui ! »

À partir de midi, les collaborateurs sont nombreux à échanger avec les responsables associatifs. Les questions fusent « Assurez-vous une formation, un accompagnement ? Où se passent les rendez-vous avec les jeunes ? Comment les recrutez-vous ? Si je vous donne mon mail, est-ce que cela m’engage ?... » Laurence, de l’association Powa explique : « Avant de s’engager, un collaborateur a besoin de pouvoir se projeter, d’avancer par étapes. Souvent, ils se questionnent sur leur capacité à répondre aux problématiques des jeunes, or le principal besoin de ces derniers est de rompre un isolement. »

Sur le stand de l’association Kodiko, un salarié demande pourquoi les rencontres avec les personnes accompagnées se font dans les locaux de Société Générale. « Pour les personnes réfugiées, venir à La Défense est déjà un premier pas dans l’intégration » répond Judith, de l’association. Pour les associations, l’un des enjeux de ce forum est aussi de sensibiliser les collaborateurs, de briser des représentations dans les deux sens et faire se rencontrer des univers souvent trop hermétiques.

 

À profils variés, missions sur mesure !

Sur le stand de l’association Rêv’Elles, nous rencontrons Sanae, data scientist. Déjà ambassadrice au sein de l’association My Job Glasses, pour aider des jeunes à ouvrir leur champ des possibles, la collaboratrice souligne : « Nous manquons de filles dans nos filières, j’espère trouver aujourd’hui une association au sein de laquelle je pourrai poursuivre mon engagement. »

Pour certains salariés, cet événement a permis de concrétiser une envie qui germait depuis plusieurs années, pour d’autres, elle a ouvert de nouveaux horizons. « Je me suis déjà renseigné sur le site de la Fondation, étant dans une optique de fin de carrière, aujourd’hui, je recherche une association au sein de laquelle m’engager dans le cadre d’un mi-temps sénior », confie un cadre du Groupe, tandis qu’une jeune recrue, arrivée la semaine précédente est venue après avoir reçu un flyer d’information le matin-même dans le hall de la Tour. « C’est formidable que cette démarche soit poussée par l’entreprise ! Je suis intéressée par plusieurs associations, et j’ai déjà envie de m’impliquer au-delà des trois jours ! », dit-elle, enthousiaste.

Olivier, analyste risques, est déjà engagé dans le milieu associatif. « Il me semble important d’être citoyen, d’être capable de s’extraire de la facilité et tendre une main. Je suis sensible au fait qu’une entreprise du CAC 40 mène des actions concrètes en ce sens en invitant des collaborateurs à s’engager. Pour ma part, je suis certain d’utiliser ces trois jours, mais j’aimerais aujourd’hui pouvoir faire le tour des associations pour voir où je pourrais être le plus utile. »

Vers 14h30, tandis que les collaborateurs retrouvent leurs bureaux, mission accomplie pour les associations, qui soulignent l’importance de prendre le temps d’échanger entre elles : « C’est formidable de pouvoir nous rencontrer, nous connaissons certaines associations de loin, d’autres beaucoup mieux. Cela nous permet de nous mettre dans une dynamique à poursuivre ensemble », dit Damien, de l’association Crésus.

Surtout, ce forum aura permis de remplir l’un des principaux objectifs des associations : convaincre des salariés de s’engager. « C’est l’un des meilleurs appels à bénévolat que l’on ait faits ! » dit Auriane, de l’association Proxité, « les salariés étaient très motivés, très réceptifs, c’est super ! Nous avons même eu un jeune alternant qui est venu nous voir pour nous dire que sa sœur était suivie en mentorat avec notre association, et qu’il avait envie de rendre la pareille en s’engageant en tant que mentor. C’est une belle histoire ! »

A noter qu’un Forum Engagement a également été organisé le 24 septembre sur le campus des Dunes à Val de Fontenay. Ce site rassemblant la majeure partie des équipe informatiques de Société Générale, la Fondation a sollicité 3 associations partenaires dont les projets portent sur l’éducation ou l’insertion vers des métiers liés au numérique :

  • DesCodeuses qui développe le pouvoir d’agir des femmes des quartiers prioritaires en les outillant en les formant et en les accompagnant vers les métiers valorisés du numérique.
  • Social Builder qui accélère la présence des femmes dans les métiers du numérique grâce à des actions d’orientation, de formation et d’insertion, tout en accompagnant les acteurs de la formation et les entreprises sur les questions d’inclusion
  • Simplon qui propose des formations gratuites aux métiers techniques du numérique en France et à l’étranger, en s’adressant de manière spécifique à certains publics éloignés de l’emploi et du numérique : jeunes en situation de décrochage scolaire ou éloignés de l'emploi, réfugiés, etc.

La Fondation avait aussi invité l’Institut de l’Engagement. Cette association partenaire permet à des jeunes qui ont montré leur potentiel pendant une période d’engagement (bénévolat, volontariat), d’avoir un avenir à la hauteur de leur potentiel, quelles que soient leurs origines sociales ou géographiques, quel que soit leur bagage scolaire ou culturel.

Gageons que d’autres belles histoires restent à écrire entre collaborateurs et associations.

L'association Entourage présente ses missions d'engagement à un collaborateur de Société Générale
L'association Entourage présente ses missions d'engagement à un collaborateur de Société Générale 

 


12 associations autour de l’éducation et l’insertion professionnelle des jeunes les plus vulnérables

Article1 œuvre pour une société où l’orientation, la réussite dans les études et l’insertion professionnelle ne dépendent pas des origines sociales, économiques et culturelles.  

Chemins d’avenir révèle le potentiel des jeunes des zones rurales et des petites villes.

Crée Ton Avenir propose aux jeunes, tout au long de leur parcours scolaire, un accompagnement innovant pour faire les bons choix d’orientation.

Crésus avec son programme Dilemme, un outil ludique et pédagogique, forme les jeunes à mieux gérer leurs ressources et ainsi renforcer leur inclusion financière.

Entourage lutte contre la précarité et l'exclusion en redonnant des réseaux de soutien à celles et ceux qui n'en ont plus.

Kodiko accompagne les personnes réfugiées dans leur insertion professionnelle à travers la mise en relation avec des salariés en entreprise.

La Cravate Solidaire lutte contre les discriminations à l'embauche, notamment celles liées à l'apparence physique.

Le Choix de l'école accompagne toutes les personnes, des jeunes diplômés et des actifs, qui souhaitent se reconvertir dans l’enseignement public.

Lire pour en sortir propose aux personnes détenues des actions d’insertion par la lecture.

POWA  aide et fédère celles et ceux qui accompagnent, chaque année, des millions de jeunes à s’orienter et s’insérer dans un monde de plus en plus complexe.

Proxité contribue à la réussite scolaire, à l’orientation choisie et à l’insertion professionnelle durable des jeunes issus des territoires en difficulté.

Rêv'Elles inspire, motive et accompagne les jeunes femmes des milieux populaires, dans leur épanouissement personnel et professionnel.

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