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Par Société Générale - Publié le 4 juillet 2019 - 12:33 - Mise à jour le 7 juillet 2019 - 10:21
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Tous repreneurs : créer un nouveau genre d’entrepreneurs

L’appel à projets de la Fondation Société Générale du mois de juin 2019 était dédié aux projets d’insertion et d’éducation par l’accès au numérique ou l’entrepreneuriat. Ainsi, la Fondation met en avant quelques-uns des projets qu’elle soutient déjà dans ces domaines. Parmi ces projets, Tous Repreneurs a choisi une nouvelle voie pour amener ses bénéficiaires vers l’insertion professionnelle durable : la reprise d’entreprise ou le « reprenariat ».

Tous repreneurs : créer un nouveau genre d’entrepreneurs
Tous repreneurs : créer un nouveau genre d’entrepreneurs

 

 

Révéler ses talents et se réapproprier son projet professionnel

 

Installée dans la région Grand Est, l’association Tous repreneurs porte une approche originale de l’insertion et de l’entrepreneuriat. En une période maximale de six mois, elle s’est donnée pour objectif de former au reprenariat des demandeurs d’emploi qui ont épuisé leurs pistes de salariat. Pour sélectionner ses bénéficiaires : un casting à l’image de The Voice, préparé avec les équipes de Tous repreneurs durant 1 mois. « Pendant un mois on va travailler à révéler les talents, les aptitudes naturelles. On va laisser tomber l’âge, la couleur, le CV… » explique Radoine Mebarki, fondateur de l’association. « On pratique le management par les talents, qui part de l’humain : et si on se reposait là-dessus pour déterminer un nouveau projet professionnel ? » À l’issue de cette étape, chacun des participants pitche son projet professionnel en 180 secondes face à un jury de partenaires dont le seul critère de sélection est la motivation. La formation couvre ensuite tous les aspects de la création d’entreprise, de l’idée au financement.

 

Une approche innovante qui porte ses fruits

 

Après trois ans d’existence, les résultats sont positifs : un tiers des bénéficiaires restent encore trop éloignés de l’emploi et sont orientés vers d’autres associations pour un suivi social mais les deux tiers restants retournent à l’emploi salarié, s’orientent vers une formation, ou vers l’entrepreneuriat. « On part de la connaissance de soi pour se choisir son véhicule entrepreneurial, qu’il soit sous la forme d’une création, sous la forme reprise, qu’il s’agisse de la reprise d’une entreprise ou de l’idée d’un autre comme une franchise, une coopérative… » précise Radoine Mebarki.

 

Parmi les belles histoires de réussite de l’association, Radoine Mebarki est touché par celle d’un homme arrivé à la porte de Tous repreneurs après de nombreuses difficultés : chômage de longue durée, à la suite d’un licenciement, isolement et dépression lors de la période où il ne vivait que grâce au RSA. « Grâce au dispositif, il a compris qu’il aimait créer du lien social. Il était convaincu qu’il n’avait pas de talent mais c’est quelqu’un qui ne dort pas beaucoup et a une grande capacité de travail. Il avait donc les soft skills requis pour un bon commerçant, » raconte-t-il. « Aujourd’hui, il est très heureux d’avoir ouvert une supérette de village. Il a créé son propre emploi et fait du bien à la collectivité : c’est le mot compte double ! » 

 

De grands développements à venir

 

À son démarrage il y a trois ans, Tous repreneurs comptait une dizaine de bénéficiaires. Avec le concours de la Fondation Société Générale, ils ont pu développer leurs actions et toucher plus d’une centaine de personnes. Aujourd’hui, ils font partie des 15 lauréats de l’appel à projets 100 % Inclusion du ministère du Travail et pourront déployer leur offre auprès de 1 000 personnes. Une preuve que la reconnaissance de l’entrepreneuriat comme vecteur d’insertion grandit, même pour des publics très fragiles. « Quand on n’a plus rien, on ne prend pas de risques, on prend sa chance, » affirme Radoine Mebarki. « L’entrepreneuriat n’a pas de plafond de verre ; le seul critère c’est d’être bon à son travail. »

 

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