1er décembre : ensemble, brisons les idées reçues sur le VIH
À l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, AIDES célèbre ses 40 ans d’engagement avec une campagne puissante : « Vieillir, ça peut faire peur… Pourtant, on ne pouvait rien vous souhaiter de plus beau. »
Cette campagne, conçue par l’agence STRIKE, transforme l’idée de vieillissement en symbole d’espoir. Grâce aux progrès scientifiques, les personnes vivant avec le VIH peuvent aujourd’hui envisager une vie longue et épanouie, à condition de suivre un traitement efficace.
Vieillir : une victoire dans la lutte contre le VIH/sida
Depuis 40 ans, AIDES lutte pour et avec les personnes vivant avec le VIH pour leur permettre un accès à la santé et les droits. Elle accompagne notamment les populations les plus exposées au risque de contaminations. Grâce aux avancées scientifiques, les personnes vivant avec le VIH peuvent désormais espérer une vie longue et épanouie, avec une espérance de vie équivalente à celle des personnes séronégatives, à condition de suivre un traitement efficace.
« Vieillir est une réalité ignorée par beaucoup, mais c’est aussi une preuve des progrès réalisés grâce à la mobilisation collective et aux traitements. »
Camille Spire, présidente de AIDES
Des progrès immenses, mais des défis persistants
Malgré ces avancées, AIDES rappelle que l’épidémie n’est pas encore éradiquée. En 2024, 200 000 personnes vivent avec le VIH en France, dont 10 000 qui ignorent leur statut sérologique. La stigmatisation et le manque de moyens continuent de freiner les efforts pour mettre fin à l’épidémie.
Selon une étude commandée par AIDES et menée par l’Ifop en 2024, les Français restent mal informés sur le VIH/sida. Moins de la moitié (49 %) savent différencier une personne porteuse du VIH d’une personne atteinte du sida. Près de 77 % pensent encore, à tort, qu’une personne porteuse du VIH sous traitement peut transmettre le virus lors d’un rapport sexuel non protégé.
Découvrez les résultats de l'étude dans notre dossier de presse à télécharger ici
La sérophobie : un frein au dépistage et à l’inclusion
En dépit des progrès scientifiques, les personnes vivant avec le VIH continuent de faire face à un rejet injustifié. L’étude Ifop révèle que 14 % des Français se sentent mal à l’aise à l’idée de fréquenter le même cabinet médical qu’une personne séropositive, et 21 % seraient gênés si un enseignant de leur enfant vivait avec le VIH. Ces discriminations, désignées sous le terme de sérophobie, alimentent la peur et freinent le dépistage, pourtant essentiel pour contrôler l’épidémie.
Pour Camille Spire, « Les stigmatisations brisent des vies et nourrissent l’épidémie de VIH/sida. Elles sont inacceptables et doivent cesser. »
Une année de mobilisation pour les 40 ans de AIDES
La campagne « Vieillir, ça peut faire peur » ne se limite pas à une simple célébration : elle est un appel à l’action. À travers un dispositif de communication déployé toute l’année, AIDES ambitionne de sensibiliser le public, déconstruire les idées reçues et rappeler que l’éradication de l’épidémie nécessite plus de moyens et une volonté politique forte.
En célébrant ses 40 ans de lutte, AIDES réaffirme son engagement : accompagner les personnes vivant avec le VIH, briser les stigmatisations et mobiliser pour un futur où le VIH ne sera plus une menace.